Oui et mon dio avec le quai j'en fais quoi J-C??
Vous avez énuméré les différentes solutions possibles et bien cerné le problème, et au passage, merci d'avoir pris le temps d'y réfléchir.
il s'agit bien de jonction aile/fuselage puisque c'est une question d'incidence de l'aile, la modif des mats c'est un pis aller pour corriger.
Gilles a bien suivi, c'est exactement çà. Mais dans ton exemple, chaque aile de ton Ju88 a un tenon. Quand tu décolles l'aile à la racine, le tenon vient avec. Dans mon montage, le tenon est commun, il traverse le fuselage et est aussi collé de l'autre côté dans l'autre aile. Donc si je décolle une aile, elle ne viendra pas. Du coup j'élimine la solution de recaler l'incidence de l'aile, il reste le pis-aller.
le problème n'est pas vraiment la jonction aile fuselage , c'est plus un problème de mat de flotteur
En fait c'est les deux. J'ai déjà corrigé les mâts, mais le problème d'incidence de l'aile fait que ce n'est pas suffisant.
Tu peux aussi araser, et reproduire la courbure du fuselage sur la tranche de l'aile pour recoller celle-ci directement dessus
Exact, mais çà implique aussi de décoller les ailes, ce qui pose gros problème, voir plus haut.
il serait préférable de modifier la longueur des mats plutôt que leurs implantation, ça modifierait moins "l'allure" de l'appareil
Exact aussi, çà éviterait d'avoir une mauvaise implantation des mâts sous les moteurs. J'ai donc envisagé sérieusement cette solution. Mais je suis encore victime de mon obsession de la solidité (peut-être excessive, j'en conviens...). Les tiges de fixation en cuivre s'enfoncent très loin dans les mâts pour renforcer les rajouts déjà en place. Pour rallonger les mâts, il faut que j'arrache tout çà et refaire complètement les tranches de CP sans savoir s'il faut en rajouter une ou deux, vu que le plan ne m'est plus d'aucun secours. Donc si c'est trop et que le zinc lève le nez, ou pas assez, tout est à recommencer.
Au final la solution de changer l'implantation des mâts sous les moteurs est la plus facile sans tout massacrer. En fait j'ai percé une série de trous sous les fuseaux et testé lesquels donnait la bonne assiette pour l'avion. Puis j'ai bouché ceux qui ne serviront pas.
Conclusion: partir d'un truc mal foutu, çà a ses limites. Si j'avais disposé d'un plan montrant le fuselage sans les ailes, j'aurais peut-être vu dès le départ que l'incidence des épaulements était trop forte. Mais çà m'a échappé. C'est aussi mon système de terminer les sous-ensembles avant l'assemblage final qui montre ses limites. Cà simplifie les opérations de peinture, mais en cas de problème majeur comme celui-ci, on se retrouve coincé. Une bonne expérience en tous cas.