[AZUR ] Breguet 693

Yaka demander :



source eBay.de

La maquette existe (sans les chevaux toutefois), mais je ne sais plus chez qui (Ace ?)

Paco

Cela démarre fort

Philippe F a écrit:Oui , je suis tout à fait d'accord avec vous les colonnes étaient truffées de défense anti-aérienne comme celle ci.



et d'autres plus puissantes aussi, il fallait en avoir  pour les affronter.

Philippe

Les Panzer Division, auxquelles s'attaquaient les Bréguet 69x, étaient plutôt dotées de Flak motorisée de ce style :

Quand on pense qu'il y avait 4 Véhicules de Flak tous les 4 véhicules dans une colonne Allemande !

Imaginez une patrouille de 3 Bréguet s'en prendre à plusieurs centaines,  ça fait beaucoup de monde qui vous prennent dans le viseur et il ne faut pas s'étonner du résultat...

Les équipages se sont retrouvés face à un véritable mur de feu mais on été jusqu'au bout de leurs attaques, fallait quand même avoir un sacré mental !

J'espère pouvoir rendre un hommage à ces hommes avec ce montage, car bien souvent oubliés et moins mis en avant que les chasseurs ...

Bonsoir à tous.

Il est temps de vous montrer où en est l’ameublement de cet appareil. Comme à mon habitude, je me dit que je vais me limiter en détail compte tenu de ce qui restera visible mais une fois parti, j’ai du mal à m'arrêter.
Cela fait que ce montage démarre un peu comme un diesel …

J’ai éliminé les tranchés autour des pièces destinées à combler les moignons des ailes.
En revanche, le ponçage de cet endroit n’est pas facile si l’on veut conserver la représentation des structures.
Le mieux serait de tout enlever et de refaire ces reliefs avec des profilés Evergreen. Si cela reste grossier avec une photo en macro, une fois les coques refermées, je me suis rendu compte que cela passait inaperçu j’ai donc  choisi la solution de facilité (pour cette fois, je me suis limité).
Et comme j’ai prévu de mettre un peu de mobilier devant, alors …



J’ai aussi préparé ces pièces en prévision de l’installation des mitrailleuses.
Azur a juste marqué les emplacements pour y coller ensuite des tiges en plastique sensées les représenter. Inutile de vous dire que cela n’est pas ce que j’ai envisagé d’installer, donc il faut percer.
Pour ne pas risquer de riper, je marque d’abord l’endroit avec une pointe à tracer avant de sortir les plus petites mèches à ma disposition.
Le plus compliqué est l’emplacement du canon car on est gêné par l’encoche sur le fuselage et l’on doit percer droit.  Une petite lime « queue de rat » m’a beaucoup aidé pour élargir et creuser cette encoche. Un peu de colle extra fluide permet de nettoyer ces trous.



Comme j’ai une planche de photo-découpe à ma disposition, j’ai décidé d’en utiliser une partie même si elle est destinée au départ pour le kit Heller.
J’ai fait un mix en rajoutant aussi des chutes de plastique pour mettre du volume ainsi que quelques câbles en fil métallique. C’est le plus fin que j’avais à ma disposition qui doit provenir d’un matériel électronique quelconque. Il est juste collé au Klir, la peinture et le vernis qui suivra va suffire à le fixer définitivement.



Bien sûr cet assemblage de bric et de broc n’est pas aussi photogénique que l’utilisation unique d’Evergreen, mais une fois peint ça devrait le faire.

Puisque je suis dans l’ameublement, après les placards, il y a les chaises.
J’ai utilisé une partie des sangles fournies dans le kit et celles de la planche Extratech. Notamment les épaulières car celles fournies par Azur sont vraiment trop longues.



La planche Extratech a aussi été cannibalisée pour représenter la plaque de blindage, absente du kit.



Les manettes sont fixées à la cyano, là il vaut mieux être zen.
Je dépose d’abord une petite goutte de cyano gel à l’emplacement avant de mettre la pièce en place. Une fois sec, je rajoute un peu de cyano liquide autour du point de collage pour consolider le tout.



J’ai refait aussi le manche avec une section de plastique plus fine.



Mais l’ameublement ne s’arrête pas au poste de pilotage car il s’agit là d’un bombardier, il me reste à équiper notamment le poste du mitrailleur.
Azur fourni aussi les bombes. C’est un peu grossier mais bien suffisant à mon avis.
Quelques retassures ont néanmoins demandées un peu de mastique. Il y a du travail sur ces pièces car il faut découper le plastique pour y insérer ensuite des empennages.



Pendant que je m’occupe de cet intérieur, je commence à réfléchir à sa décoration.
Pour le poste de pilotage, le bleu nuit est acquit mais j’hésite encore sur les autres parties entre le chamois et le gris bleu.

Je suis plutôt séduit par l’argumentation de Tichot pour le gris bleu avec un document à l’appui fourni par Waroff :
http://lapatrouillesimple.forumgratuit.org/t502p100-breguet-693-fonderie-miniature-1-48ieme

Pour autant je me demande si cette couleur grise n’était pas simplement celle de l’extérieur (gris bleu clair) comme cela est préconisé pour l’intérieur des capots moteurs ??
Heureusement j’ai encore un peu de temps pour cogiter tout ça.

A bientôt les amis.

Génial, c'est fantastique ce montage, je suis tout ça avec beaucoup de plaisir

Je serai toi, je rajouterai encore des détails, comme cela , il ne sera pas fini à mon retour.



Philippe

J'espère que tu vas peindre les chiffres et les aiguilles des cadrans un à un !

À part ça, je suis très malheureux : lorsque je vais sortir le mien de sa boîte, j'aurai l'air de quoi ? Hein ?

Bon, on attendra une ou deux générations…

J'ai récupéré ces infos (mais je ne sais plus où ) :

Je viens de recevoir des documents originaux du Breguet 693, dont une planche de schéma "peinture" (1/6/1939).
On y lit entre autre:

.....Surface extérieures
- "kaki" : surfaces supérieures, séparation fondue et ondulée avec la couleur inférieure.
- "gris bleu clair" : surfaces inférieures
- "gris bleu foncé" mat : tâches  à bord fondu sur le "kaki"
- "brun mat" : tâches  à bord fondu sur le "kaki"
- "noir mat" : hélice

Surfaces intérieures
- intérieur: "chamois" (toutes les parties non exposées aux agents de corrosion seront peintes en couleur "chamois")
- habitacles : "gris bleu". (En fait probabilité "Bleu de Nuit" pour les 693 car construit après décembre 39)
- les capots NACA, et les capots arrières moteur seront peints sur la face intérieure de la même couleur que l'extérieur, "gris bleu clair"

Ces mêmes indications étaient portées sur le schéma peinture des Br 691 (article dans le Fana, P. Rivière)

On se rend compte, en examinant les photographies, que ce schéma de camouflage prévu de manière symétrique, n'aura été que peu respecté
en ce qui concerne les dimensions et forme des tâches de brun mat et de gris bleu foncé mat appliquées sur le kaki.



Et quelques photos et plan de l'intérieur :






Bonne continuation

Photos et schémas très intéressants.

Mais question bête (et classique) : les puits de trains et l'intérieur des trappes : intérieur ou extérieur ?

Bon, moi, je dis ça…

Les 2 images du haut montrent l'intérieur du prototype en cours d'assemblage.
La photo du dessous avec le siège concernerait un Bréguet 691, l'intérieur est donc en gris bleu.
Selon la directive de 12/39 (donc les 693), seul le poste de pilotage serait en Bleu de nuit, donc cela ne concernerait pas l'ensemble de l'habitacle. Selon un témoignage rapporté d'un mécano du I/54, il était plus facile de récupérer un chargeur de mitrailleuse tombé au fond du poste dans un environnement plus clair.

L'autre question est de savoir quelles sont les parties non soumises aux agents de corrosion.
Les puits de train sont ils concernés ?
Finalement la teinte chamois sera peu utilisée sur cette maquette car il s'agit surtout de parties qui ne seront plus visibles.

Enfin quelle est la teinte exacte du gris bleu, entre le gris bleu clair et le gris bleu foncé je suppose ?
Je pense donc éclaircir du gris bleu foncé ...

Excellent ce montage, bravo . Je remarque qu'il y a un arceau blindé entre le poste de pilotage et le poste du mitrailleur, comme il y a un blindage derrière le siège du pilote, et le mitrailleur se faisait assaisonner sans problème, le pauvre gars

Le blindage est indiqué en rose.

Le mitrailleur était en effet "légèrement" protégé des tirs venant du sol et de l'arrière.
Dans les témoignages que j'ai pu lire, ce dernier était souvent obligé de se baisser pour se protéger.
Il y a eu en effet plus de pertes de mitrailleurs que de pilotes mais je pense que c'était là une caractéristique de tous les avions de l'époque.

Les attaques se faisaient souvent plein arrière et les chasseurs visaient le mitrailleur en premier pour être tranquille et finir l'avion ensuite ...

Très jolie travail de détaillage...

J'adore ces commentaires et précisions chirurgicales lors de la progression du montage. J'en suis bien incapables sous peine de me ralentir encore

Le tout est très intéressant

Paco

Et tu peux trouver des infos en lisant ceci :
http://lapatrouillesimple.forumgratuit.org/t32-breguet-691-693?highlight=breguet

Paco

Nous sommes le 12 mai 1940 et l’armée Allemande a lancé son offensive à l’Ouest. Des flots ininterrompues d’engins mécanisés et blindés se déversent sur la Belgique.
Le matin les Britanniques ont tenté de ralentir ces éléments, notamment sur les ponts du canal Albert au prix de pertes effroyables.
C’est dans ce contexte que les Bréguet de l’aviation d’assaut entrent en scène vers midi, une poignée de 18 avions…
Pour le groupe II/54, se sont 7 avions qui décollent répartis en 3 sections. L’objectif est l’attaque de plusieurs colonnes blindées qui progressent sur les axes routiers depuis Maastricht.

« Le temps est splendide et si on ne voyait pas les ponts et les réfugiés, on se croirait en promenade. La section est en échelon refusée à droite. Je suis ailier droit et sous-chef de section. Après Huy, nous croisons un Henschel 126, nous pouvions facilement le descendre mais nous préférons conserver l’ordre impeccable de la section. Les mitrailleurs le canardent et lui nous envoie « de loin » quelques rafales. Nous arrivons sur Liège en rase-mottes. Des milliers de personnes couvrent les quais, essayant de franchir la Meuse dans les bacs. A notre approche, tous refluent le long des murs, puis apercevant nos cocardes, nous font une formidable ovation. Nous survolons tout Liège en rasant et face à un crassier, le capitaine Jeunet fait une chandelle. Alors, je vois pour la première fois la guerre. Tout le nord de Liège est une grande plaine qui a l’air riche et fertile; elle est déserte pendant une quinzaine de kilomètres. Plus loin, tout l’horizon est caché par un immense écran de fumées de diverses couleurs : explosions des obus de l’artillerie lourde des forts de Liège, incendies, etc. Nous fonçons droit dessus, en vol rasant.
Le capitaine Jeunet va assez vers l’est, puis vient reprendre la route Liège-Tongres vers nord-nord-ouest.
Nous sommes tous les trois en danseuse sur la route, décrivant une sinusoïde axée sur ladite route. Elle est toujours déserte et nous commençons à rentrer dans la fumée des explosions. Subitement, à l’entrée de Tongres, nous tombons sur l’adversaire. La surprise est complète, je les vois courir, sauter dans les fossés et dans les champs. Trop tard pour eux. Nous sommes à 10 m et nos bombes arrivent dedans. Je vois exploser la première bombe du capitaine Jeunet qui pulvérise deux camions. Les deux suivantes sont les miennes, elles tombent en plein dans le convoi. La route se couvre de fumées vertes et noires des incendies. X, lui, a largué tout son chargement en plein dans la rue principale de Tongres, qui grouillait de troupes. Un instant de répit, nous sautons des arbres pour nous mettre à l’abri de la DCA qui nous soigne; nouveau virage à droite pour revenir vers la route. Nous la prenons en enfilade, à la queue leu leu et commençons à tirer au canon et à la mitrailleuse, bon travail, mais dangereux. De chaque côté se trouvent des quadruplages d’armes automatiques qui nous arrosent. Je passe à 2 m sur une de ces pièces, elle me tire dessus. Je vois les tubes fumer et les servants accroupis derrière, impression désagréable, heureusement que ça passe vite (400 km/h). Il me reste 3 bombes, je les colles un peu avant Hasselt, dans les chenillettes; celles-ci doivent avoir des munitions à bord car elles sautent facilement avec une grande flamme verte. A ce moment-là, j’ai en partie tiré tous mes chargeurs. je suis toujours à droite du capitaine Jeunet et à 30 m de lui. Mes armes de capot sont enrayées, c’est un sale coup si la chasse me tombe dessus. »

Après 2 h 15 de mission, le groupe ne déplore la perte que d’un seul appareil, celui du sergent Fourdinier dont le mitrailleur, le sous-lieutenant de la Porte du Theil, périt carbonisé dans son habitacle.
Si pour celui-ci la surprise a pu être réalisée, ce n’est pas le cas des avions du I/54 qui va perdre 7 avions sur les 11 engagés. Le Henschel 126 croisé plus tôt porte bien son nom de « mouchard » et va prouver là toute son importance dans le dispositif Allemand. La Flak prévenu à temps va leur dresser un véritable mur de feu. Le Lt. Delattre qui conduit la manoeuvre est touché dès le début ce qui ne l’empêche pas de lâcher ses bombes sur l’objectif, et malgré son avion transformé en véritable torche, faire demi-tour pour mitrailler la colonne avant de se jeter sur les blindés de tête, causant un véritable carnage dans les rangs ennemis.

Comme vous l’avez compris, j’ai passé plus de temps dans les lectures ces derniers temps et beaucoup moins sur mon montage.
Mais c’est ce genre de récit qui me motive pour réaliser un sujet évoquant le sacrifice de ces hommes.

C’est donc une faible avancée depuis ma dernière publication mais une avancée quand même.
Je n’ai pas d’idée bien définie à l’avance sur l’aspect et le niveau de détail que je souhaite rendre, donc j’avance un peu à taton.
Je découvre aussi au fur et à mesure les points à corriger du kit ou à améliorer, sachant que ces travaux doivent être réalisés avant que le montage soit trop avancé.

C’est le cas du logement de la mitrailleuse arrière dont la représentation a vraiment été simplifiée par Azur. Je me suis confectionné un gabarit d’après un plan à ma disposition et qui m’a permis de tracer la forme que je devais creuser.
La découpe et la finition à la lime est facilitée par un plastique assez tendre et facile à travailler.



Pour combler le vide, je pense coller une pièce en plastique qui servira de fond et mettre le creux en forme avec du mastique.



En fait c’est tout l’arrière de ce poste du mitrailleur qui semble avoir été réalisé au plus simple par Azur. Aussi pour l’améliorer j’ai décidé d’utiliser une partie des pièces Extratech, notamment la plaque de blindage.
J’ai commencé par creuser le couple arrière : on perce, on coupe les espaces entre les trous avant de finir les bords à la lime.



J’ai découpé aussi le plancher en photo-découpe que je vais ajouter sur celui fourni par Azur.
Je précise aux mauvaises langues que la pièce en haut à gauche n’est pas un abattant de WC mais le couple arrière une fois évidé.
Evidemment cela va demander quelques ajustages car il faut aussi représenter le rail de guidage de la mitrailleuse qui n’est pour l’instant qu’une simple chute de plastique. L’arme est quand à elle fixée sur un pied qui est fourni en photodécoupe.



En utilisant ce que j’avais à ma disposition, j’ai poursuivi l’ameublement du fuselage. Tout ça restera peu visible mais j’espère rendre ainsi l’aspect encombré de l’intérieur.
Les quelques images ou dessins à ma disposition ne montrent pas tous le même aménagement sachant qu’il n’est pas toujours aisé de savoir si la photo est celle d’un proto, d’un 691 ou d’un 693… J’ai décidé de m’inspirer en priorité de ce qu’a représenté Tichot sur son montage. A mon avis il a bénéficié d’une meilleure documentation que moi !



J’ai aussi terminé les bombes sans trop m’appesantir sur leur finition. Même si elle seront pratiquement invisibles, j’aimerais bien savoir de quelles couleurs elles pouvaient être, et pour l’instant, je n’ai pas encore trouvé la réponse.



Contrairement à Azur qui a tapissé les deux côté du fuselage, il semble que les chargeurs de la mitrailleuse n’étaient accrochés que d’un seul côté.
Pour le fun, j’ai ajouté les chargeurs du canon ainsi que sa culasse. Tout cela est un peu grossier mais devrait suffire si on peut en apercevoir la forme …



Pour la couleur de cet intérieur, je teste quelques teintes qui m’éviteraient de faire des mélanges.
Le gris bleu clair Lifecolor est à gauche, et le foncé à droite. Entre les deux, différentes teintes de gris de la même game.  La photo ne permet pas de faire ressortir le côté bleuté de ces teintes, mais je pense m’orienter vers le UA026.
De toutes les façons, avec un jus Gris de Payne, cela devrait accentuer cette nuance.



J’espère pouvoir vous montrer quelques choses de plus photogénique pour mon prochain message.
Encore merci pour vos encouragements.

Un sujet très intéressant et un beau début de montage, tout cela est prometteur. bonne suite.

:10s10:

Bonjour Wipeout , 
Comme d'autres posts , je viens de prendre le temps de lire le tien ....
Ce montage du " têtard " de chez Breguet est très largement documenté
J'ai moi aussi pratiqué le modèle Heller ....... Il y a longtemps !
Mais , " from the box " ......
Sacrée remise à niveau que tu nous proposes sur le modèle Azur
( Que je n'ai pas au stock , je ne dois avoir que le Smer )
Je vais faire comme beaucoup de camarades
Je prend un siège ....
Et je continue à te suivre .....
Bon courage pour la suite
Amicalement
Criscail

Bonjour à tous.

La coupe du monde, le soleil, les barbecues, etc, tout ça pour vous dire que cela n’a pas contribué à accélérer ce montage.
Mais ce qui est sûr c’est que les difficultés sont bien présentes quand ce n’est pas moi qui en ai rajouté …Voilà quelques images et les explications qui les accompagnent.

A mon avis, la seule partie réellement visible de cet intérieur sera certainement le poste du mitrailleur.
Or le kit comporte pas mal d’approximations sur cette partie.
Le plancher a été amélioré avec celui fourni en métal par Extratech pour le kit Heller. Il demande toutefois à être taillé pour s’adapter.
J’ai aussi ajouté une pièce faisant parti du système radio et posé au sol.



Le collage de ce plancher avec les cadres n’est pas facilité par l’absence de tenons de positionnement.
Il faut vérifier tout ça avant que la colle soit définitivement sèche.
J’ai finalement laissé les chargeurs dans un aménagement propre au 691, les enlever risquant de causer trop de dégât. Sur ce côté j’ai aussi ajouté un extincteur.



Pour l’instant tout semble correctement en place.



Pour compléter cette partie, j’ai décidé d’ajouter la plaque de blindage toujours fournie par Extratech mais qu’il faut découper légèrement en hauteur.
Le siège Azur rond correspondant au 691 doit être retravaillé pour correspondre à la forme en selle de vélo du 693. J’ai simplement repris la pièce du kit à la lime.
La mitrailleuse fournie en résine va aussi être améliorée.



La plaque est mise en forme et collée à la cyano.



Un chute de plastique est posée dessus afin de simuler le rail de guidage. Le dossier du siège est en photo-découpe puisée dans la boite à rabiot.



Rajouter dessus les ceintures n’est pas très évident car ce siège n’est pas bien large. Assouplir le métal sous une flamme de briquet n’est pas non plus un luxe.



Toutefois, la partie la plus visible reste la mitrailleuse, il faut donc passer un peu de temps pour lui rendre un aspect plus proche de la réalité.
Une fois dégagée de la carotte en résine, on lui colle le chargeur « camembert ». Si l’on s’arrête à ce que la boite nous donne, on en a ainsi terminé …
Evidemment, j’en ai décidé autrement en rajoutant divers pièces en scratch.

J’ai d’abord collé une sorte d’axe sur le côté sous laquelle se trouve le sac de récupération des douilles. Ce sac est un morceau de plastique, ramolli à la colle liquide et déformé avec une pince pour figurer les pliures. Cette pièce est encore un peu longue et demandera à être raccourcie.



L’affût Alkan est fournie en métal par Azur. Trop plat à mon goût je l’ai remplacé par un morceau de coton-tige étiré à la flamme.



A cela j’ai ajouté la base, et divers autres morceaux de plastique afin de ma reprocher de la forme de la Mac 34 et de son équipement.
J’ai figuré le câble que l’on peut voir et dont j’ignore pour l’instant l’utilité, bien que je me doute que cela ait un rapport avec le collimateur. Ce dernier n’est pas encore terminé mais la dernière pièce figurant la petite vitre sera rajoutée après peinture.



L’autre point noir de ce kit est la façon dont Azur a représenté la goulotte où la mitrailleuse est positionnée en dehors des combats.
La notice n’est pas très claire sur ce point et j’ai cherché le meilleur endroit où fixer la pièce B 21. Sur le dessus, cette goulotte n’est alors pas assez profonde et à mon avis le mieux est de la coller à l’arrière du cadre. Comme vous pouvez le voir, sa dimension n’est toutefois pas suffisante.



Cette partie sera reprise plus tard avant de coller les demi-fuselages car je dois aussi combler l’espace que j’ai taillé au bout de cette goulotte. Pour l’instant, je me suis contenté de rajouter une  pièce incurvée complémentaire afin de rattraper en partie l’écart sur les côtés.
Au passage vous pouvez voir sur le côté du cadre, les instruments du mitrailleur qui est aussi en provenance de ma boite à rabiot de photo-découpe.



La notice n’est pas claire non plus pour les vitres de ce fuselage. Même si Azur distingue les pièces avec une numérotation spécifique, on a bien du mal à reconnaître par exemple  la pièce CP 3 de la CP 5. Bon en fait aucune n’est vraiment à la bonne taille, il semble que chaque ouverture a ses propres dimensions et on nage ici dans l’artisanal pur et dur.
J’ai donc repris au ponçage chaque pièce une par une et en les présentant  dans leur ouverture respective.
Pour être sûr ensuite de ne pas les mélanger, elles ont eu droit à leur petite « boiboite » personnelle.



Voilà donc où j’en suis. Si je n’ai rien oublié et sans évènement majeur, je devrais donc pouvoir commencer la mise en couleur de tout ça :



Je vous dis donc à bientôt, je l’espère …

Je me demande si je vais oser monter le mien… 

Épatant !

Il est superbe ce montage

Vite la suite

Impressionnant montage et je suis époustouflé par ces commentaires.

Paco

Dit Wipeout avec tout c'est détails ,si fin ,ça va être un crève cœur de refermer le fuselage

.................quelle patience , et doigt de fée

Pierre

Il est parfait ce cockpit. Chapeau pour tous les détails.

Montage époustouflant !
Bravo pour ces améliorations, car en plus le kit de base n'est pas facile !

Bonjour et merci à tous de me suivre.

La canicule m’a sérieusement gêné pour le passage à la peinture et voilà que mon aérographe Aztec décide de faire des siennes : gâchette bloquée, je force un peu et la tige qui pousse l’aiguille ne fonctionne plus …
Bref démontage en règle pour me rendre compte que cette tige poussoire en forme de « T » était carrément soudé par la peinture
En forçant sur la gâchette, la mâchoire en métal qui le fait reculer s’est décrochée en entamant le plastique qui forme le « T ».
J’ai procédé à un nettoyage en règle de tout l’intérieur et remonté l’ensemble. Cela étant je ne suis pas sûr maintenant que la mâchoire qui tire cette tige poussoir ne se décroche pas de nouveau.
Pour l’instant ça fonctionne mais par sécurité j’ai acheté un nouvel aérographe …

Je ne comprends pas néanmoins comment autant de peinture pouvait se retrouver à l’intérieur du corps, mais ma procédure de nettoyage y est certainement pour quelque chose.
En effet j’avais pris l’habitude de faire refouler du liquide de nettoyage en bouchant la buse …
Bref je sais maintenant comment cet aéro est constitué !

Retour au montage avec peinture de l’intérieur.
Pour commencer, j’ai d’abord passé sur l’ensemble une teinte bleue nuit. J’ai utilisé pour ça un pot Lifecolor UA044 selon des suggestions trouvées dans Réplic et Wingmasters.
Même si la photo ci-dessous est sous exposée, je trouve cette couleur trop sombre et j’ai regretté de ne pas l’avoir éclaircie…



En protégeant la cabine de pilotage qui doit rester bleu nuit, j’ai passé ensuite le gris bleu sur les autres parties de l’intérieur.
Sans référence précise sur cette teinte, j’ai choisi un pot Lifecolor UA038 qui m’a semblé intermédiaire entre le gris bleu clair et le gris bleu foncé.



Les boitiers ont été revêtus pour la plupart d’une teinte UA045 légèrement plus foncée, tellement proche de la couleur précédente que la différence est pratiquement invisible en photo.
Les chargeurs ainsi que les équipements du poste de pilotage sont en noir.
Un brossage de gris clair a ensuite été réalisé et j’ai tenté par ce moyen d’éclaircir un peu le poste de pilotage.



Les différents éléments ont ensuite reçus leur mise en couleur.





Je me suis peut-être un peu lâché sur les couleurs …



Les teintes utilisées sont essentiellement des Prince August ou des Life color.



Le tableau de bord en photodécoupe  Extratech a été assemblé, la feuille en acétate figurant les cadrans étant collée au Klir.
Le tout est fixé à la cyano sur la pièce fournie par Azur.
La teinte noire est passée au pinceau car j’ai eu la flemme de sortir l’aérographe mais c’est du coup un peu plus grossier. Après un brossage à sec de blanc, il me restera à déposer du vernis brillant dans les cadrans.





J’ai poursuivi la mise en couleur en essayant de faire ressortir le câblage dans ce poste de pilotage trop sombre.
C’est un peu grossier mais j’espère que le jus qui reste à passer va améliorer le rendu.





Actuellement je suis en train de peindre les bombes en jaune selon les indication de Waroff. Je n’ai pas trop d’idée sur la nuance exacte, j’ai donc utilisé la couleur Prince August à ma disposition.
De toute façon cela devrait au moins permettre de les distinguer un peu …
Il me restera ensuite à passer un jus pour les finitions.
Reste à voir comment tout ça va se loger avant la fermeture des coques.

Bon je vais faire du tricot, je n'y connais rien mais ça me paraît plus simple

As-tu lu le chapitre traitant du 10 mai 40 dans "Feux du ciel" de P.Closterman ? ça vaut le coup.

Paco

Vraiment dommage que ce fuselage finisse fermé

C'est un bien bel intérieur