[AZUR ] Breguet 693

Wipeout a écrit: Désolé pour tout ce bla-bla

Surtout pas ! Un pazapa, c'est fait pour être pédagogique, surtout quand c'est fait par un maquettiste chevronné. Continue à être complet et précis dans tes explications. J'apprends plein de choses comme ça.

Oui, aucune raison d'être désolé. C'est d'une pédagogie rare tes montages. Merci et bravo.
Cordialement

Totu à fait d'accord avec Quintilius et patteke !
Entre les astuces détaillées et un peu d'historique, c'est ce qui enrichit le post et nous rend accro !!

çà le fait ton radiateur d'huile

pour moi tu es sur la bonne voix

Pierre

Bonsoir.

Même si l’avancée reste faible, j’essaye de m’astreindre à publier une mise à jour régulière de ce montage, en tout cas quand les images sont intéressantes et instructives à montrer.

Une fois les moteurs avec leur capot collés sur les fuseaux, j’ai fixé les radiateurs puis les conduits de sorties du flux d’air.
Pour les sangles de maintien, j’ai utilisé du ruban de masquage Hasegawa de 0,5 mm.
L’alignement n’est pas d’une précision industrielle mais je pense que ça peut le faire à l’oeil nu. Il faudra juste que je reprenne un peu les jointures avec le fuselage sur les conduits postérieurs.





La verrière du poste de pilotage est collée à la colle Tamiya Craft Bond et sans difficulté particulière maintenant qu’elle a été poncée là où il faut.
Cependant la pièce est légèrement plus étroite que le fuselage, sur le bas de cette dernière et à l’arrière. Un léger ponçage devrait atténuer cette petite marche.



Les masques sont aussi posés sur les trappes de la soute. Le petit bossage fourni en plastique transparent est aussi collé à la Craft Bond.



La fixation sous le fuselage s’est aussi bien passée. Il y aura juste quelques arrêtes à reprendre par un léger ponçage.



J’aime bien l’allure particulièrement effilée du fuselage.



Concernant les masques Montex, l’image ci-dessous montre leur principal défaut à savoir leur manque de souplesse et donc leur tendance à se décoller sur les surfaces courbes. Je vais donc les utiliser pour cette partie comme patron sur du ruban de masquage.
Dommage car je les trouve plus précis et plus fidèle à la maquette dans leur découpe que les masques Eduard.



Pour finir cette partie, j’ai aussi collée la vitre du phare d’atterrissage. J’avais pris soin de peindre la tranche afin d’éviter un effet de silvering qui apparait parfois avec la colle blanche. Je regrette d’ailleurs d’avoir oublié ce détail pour les fenêtres du fuselage…
Cependant la fine couche de peinture a pour conséquence un moins bon positionnement de la pièce dans son logement.
Là aussi je vais devoir poncer un peu le bord en espérant de ne pas trop altérer sa transparence …



Il me reste donc quelques finitions à réaliser avant de pouvoir assembler ces sous-ensembles.
A bientôt donc.

Bien bien bien, je constate que tu travailles en trois huit ! !
Superbe avancée !
Je note pour de futurs montages la rigidité des masques montex...

C'est tout simplement fantastique, j'aime beaucoup

Montex c'est pas terrible a ce que j'ai lue, sauf effectivement comme patron ...

Tu te lèves tôt ou tu te couches tard ?

Cela dit, ce montage se montre toujours aussi intéressant. Comme au tribunal, tu donnes ce qu'il faut, tout de qu'il faut, rien que ce qu'il faut. C'est parfait !

Travail fin et soigné j attends le suite avec interet

sergent-rock a écrit:Travail fin et soigné j attends le suite avec interet

+1

Alain

Bonsoir et merci à tous pour vos encouragements.

Avec ce post, j’ai enfin l’impression d’avoir avancé avec une étape importante : la mise en croix.

J’ai d’abord commencé par l’empennage. En effet, cette partie étant proche du sol, il est essentiel que le positionnement soit correct car un décalage est alors plus visible.En procédant ainsi, on n’est pas gêné par les ailes sachant que cela se fait beaucoup « à vue de nez », même si j’utilise un outillage de fortune pour vérifier que tout soit correctement aligné.



J’ai procédé ensuite aile par aile en me servant de l’empennage et de la superposition en perspective avec le plan. Même si le kit ne présente pas de tenons de fixation proprement dit, les épaulements dans l’emplanture aide au positionnement.



Une fois la colle de la première aile sèche, je présente la suivante, le but étant d’obtenir le bon dièdre mais surtout que l’ensemble ne soit pas bancal.
Sans utilisation de gabarit, ma méthode peut sembler empirique pour du short run mais en veillant à utiliser une colle plastique à prise lente et avec les plans, je pense être arrivé à obtenir quelque chose de correct.



Je peux maintenant réellement apprécier la ligne particulière de cette machine.



Je me suis rendu compte que les masques de la verrière ont finalement épousé les courbes, mais ce n’est pas le cas pour celui qui protège le phare de la pointe avant, il va bien falloir le refaire en bande cache.





Cela étant, c'est un long travail de finition qui s’annonce maintenant car si j’ai privilégié le bon positionnement des ailes, le côté artisanal du kit reste bien présent avec des jonctions approximatives.
Comme le montre les images en macro ci-dessous les crevasses, écarts, escaliers  etc, vont devoir disparaître. Le mastique va être sollicité, voir même la carte plastique.
La difficulté étant que je ne peux pas effacer  complètement la séparation entre le fuselage et le volet interne de l’aile comme pour un raccord Karman par exemple .





Il me faut maintenant me pencher sur le train d’atterrissage. Là aussi le kit m’a révélé son lot de surprise.
A ce qu’Azur fourni d’origine, j’ai ajouté un ensemble en résine Kora qui est largement plus détaillé.
Je me demande pourquoi la fourche est fournie en 2 parties, ce qui complique inutilement le montage. A moins que le fabriquant ai souhaité ici reproduire un des principaux défauts de l’avion, à savoir la fragilité de son train …
Plutôt que de multiplier inutilement le nombre de pièces, j’aurais préféré trouver l’ensemble des gardes-boues qui équipent la plupart des 693, en photo-découpe par exemple. Bref, j’ai donc encore là matière à scratcher !



Ce type d’oubli peut étonner comme par exemple l’absence des 2 tubes pitots, qui sont pourtant représentés dans les dessins du schéma de camouflage.
Il est vrai que le maquettiste moyen les aurait certainement re-fabriqué à voir le traitement réalisé sur les mitrailleuses et le canon qui sont inutilisables en raison de leur grossièreté.
A cet instant j’ai aussi fait le tour des pièces qui me restaient sur les grappes.
En plus du duo d’antennes, j’ai découvert un élément pointu et aplati sur une face qui d’après la nomenclature de la notice serait la pièce B5.
Or j’ai beau retourner dans tous les sens le plan de montage, il n’y a rien qui fait mention de son installation!



En observant de plus près le dessin des camouflages, je me suis rendu compte de la présence d’une pointe sur le dessus de la queue.
Le souci est qu’il y a peu de photos où cette partie est suffisamment visible mais les autres plans à ma disposition présente la même forme.



Bien entendu le montage sur Wing Masters n’en fait pas mention non plus, seul les forums m’ont apporté une confirmation avec le montage incontournable de Tichot :



Confirmation avec le kit en résine au 1/32  de Waroff sur Master194 qui est en cours de réalisation :



Bien entendu cela reste grossièrement représenté mais la taille semble correspondre :



Je suis aussi ouvert à tout autre suggestion de votre part.

La peinture n’est donc pas encore pour tout de suite …

Salut Michel,
Tu utilise du ruban de masquage en 0,5mm , je connait pas ?il est noir d'origine, pratique pour tout ce qui est attache de câble, ou surépaisseur

A samedi

Bravo pour la qualité de ton montage et ton dièdre est juste parfait.
Tu as raison de t'inspirer de ce que fait J. Tichot et Waroff, c'est tout bonnement magnifique.
Bonne suite ...

Alain

pas mal

il n'y a que les français pour faire une appendice a côter de la queue pour faire un feu de position

pierre

Ton montage est très didactique, un grand merci pour nous en faire profiter

J'ai hâte de voir cette petite merveille finalisée

J'ai un grand faible pour cet appareil que je trouve magnifique et je suis ton montage avec attention .
Bon courage pour la suite .

Bon, ben , j'admire et je me demande si j’oserai faire un jour un Bréguet, moi.

Ah ben si, j'ai une solution, je l’achète, je te l'envoie , tu le fais et je dis que c'est moi qui l'a fait, sa marche.

Bravo.

Philippe

Bonjour les "soixantedouziémistes" !

Quasiment un mois depuis mon dernier post, vous allez dire que je fais durer le plaisir … Et bien ce n’est pas vraiment le cas quand il s’agit avant tout de travaux de ponçage !

Pour le raccordement des ailes, j’ai décidé d’utiliser du mastique « perfect plastic putty » de chez Deluxe pour sa facilité de lissage à l’eau.
Ce n’est pas pour autant qu’on est à l’abri d’une erreur car emporté dans mon élan, j’ai appliqué le mastique sur l’ensemble des raccordements.
Lorsque je me suis présenté avec mon pinceau à pointe silicone (shaper en glaouiche), le produit était déjà sec avec pour conséquence un changement de méthode pour un travail de ponçage plus important que prévu.
A l’avenir je procéderais par petites étapes afin d’effectuer le lissage à la suite de l’application .
Je reste dubitatif sur l’intérêt des fabricants à nous fournir des produits à temps de séchage rapide mais qui ne permettent pas de travailler la surface « dans le frais » …
Heureusement que j’avais protégé la gravure avec du ruban Tamiya :



Avec une photo en macro, on peut voir que l’écart entre le fuselage et le volet du bord de fuite est bien trop important, ce qui complique un peu la tache par rapport à un raccord Karman classique.



Là aussi j’ai utilisé du mastique en laissant toutefois apparaitre un léger sillon.



Même travail sur une partie de la queue.



J’ai passé pas mal de temps à rendre cette partie plus conforme en utilisant la pièce « mystère » .
A cela s’est ajouté deux morceaux de profilés afin de représenter ce qui doit être les carénages de l’axe d’articulation des gouvernes.



Comme Azur ne fourni que l’arrête de cette partie, un travail de profilage est donc nécessaire.
L’utilisation de mastique bi-composant Tamiya est utilisé pour ajouter de la matière.  Avec un temps de séchage plus long et en l’humidifiant légèrement, cela permet de sculpter le profil.



Une fois sec, le ponçage permet de donner la bonne forme.



Avant une dernière finition, j’ai passé une couche de Surfacer afin de mieux visualiser cette modification.



Pour me changer les idées, je me suis occupé ensuite d’une autre partie que je souhaite améliorer : le train d’atterrissage.
Après avoir collé les demi-fourches, je me suis attaché à leur finition en y ajoutant dans un premier temps les sortes d’écrous que l’on observe sur les côtés.
Pour cela j’ai utilisé de la gaine de trombone et du coton tige étiré à la flamme et coupés en rondelle. La colle plastique permet de noyer le tout avant un dernier ponçage pour en réduire l’épaisseur.



J’ai surtout galéré à reproduire le système de garde-boue avec sa bavette caractéristique que l’on observe sur la plupart des 693, alors que le 691 ne semblait pas en être équipé.
J’ai testé plusieurs solutions mais c’est la photo-découpe qui m’a semblé avoir la finesse nécessaire même si cela amène d’autres contraintes.
L' avantage c’est qu’on lui donne la courbe voulue assez facilement. Ce sont bien sûr des morceaux de chutes récupérés sur des grappes auxquels j’ai ajouté des profilés ronds pour les tiges supports.
La tuyauterie de frein est réalisée en fil de cuivre et j’ai aussi fixé un petit anneau devant la fourche qui est aussi de la photo-découpe de récupération.



Les roues étant simplement encliqueté avant la phase de peinture,  j’avais un peu peur de la solidité de l’ensemble mais finalement la souplesse du plastique permet de les retirer facilement.



Un autre oubli du kit, concerne les lances-bombes éclairantes Michelin qui pourtant sont bien visibles sur les avions en opération.
Evergreen et fil en cuivre sont mobilisés pour cela, les pinces sont en coton-tiges étirés puis découpés.
J’ai juste posé la pièce sur l’aile pour voir car cet élément ne semblait pas être de la couleur de l’intrados.



Sur l’avion au sol on peut distinguer le verin et le système amortisseur de la roulette de queue, même si les images sur cette partie sont assez rares.
Je me suis efforcé de reproduire cela au mieux malgré la petite taille de l’ensemble.



Voilà ce que cela donne en appuyant simplement l’avion sur la pièce qui demande encore à être affinée.



Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais en regardant cette dernière photo, j’ai bien l’impression que le raccord entre le plan fixe et le fuselage n’est pas tip-top. Le décrochage me semble encore trop important et je pense devoir sortir de nouveau le papier de verre…

Merci d’avance pour vos avis sur ce point mais ce qui est sûr, c’est qu’il y aura de la couleur sur mon prochain post !

Tu as compris

Philippe

je reviens sur t'as question , en fait oui si warof a bon (et je doute bien que oui) y'a bien quéque chooose qui va pô sur l'empennage horizontal quand on compare a cette photos





Pierre

Hé bien ! Je crois qu'il y a du vrai dans les deux réactions précédentes.

J'espère que tu ne vas quand même pas sacrifier ton réveillon…

Bon courage et à bientôt !

Une merveille de précision ce train d'atterrissage :10s10:

Bonsoir,

Superbe travail, pour les masticages importants lorsque j'utilise le milliput il sèche plus lentement que les mastics acryliques et peu se lisser plus longtemps à l'eau il a de plus l'avantage de renforcer le collage et de de mieux supporter la re-gravure.

Encouragements pour la suite.

Je suis béat d'admiration, c'est fantastique ce que tu fais

Bonjour à tous.

L’année 2019 a donné enfin de la couleur à mon  Bréguet.
Après un ultime ponçage pour aplanir la jonction du fuselage avec les gouvernes, j’ai commencé par peindre les parties transparentes de la couleur interne.
Nouvelle déconvenue pour moi : la peinture a fait ressortir les défauts de la verrière que je n’ai pas assez corrigés. La base arrière est en effet plus étroite que le fuselage.



La reprise que j’avais tenté de faire au mastique, n’a pas donné non plus le résultat escompté.



Plutôt que de tout reprendre, j’ai choisi une solution de facilité en collant une bande de masquage Tamiya spécial courbe de 2 mm qui est pile-poil à la bonne largeur.



Tout est prêt pour pour passer le gris-bleu clair, en l’occurence Lifecolor UA141 dilué au Klir.



Un petit détail amusant concernant les photos prises avec un APN .
Sur un fond blanc, la couleur ressort franchement bleue :



Sur un fond bleu clair, c’est complètement gris.
A l’oeil nu c’est en fait entre les deux mais cela laisse à réfléchir sur la validité des avis que l’on peut avoir sur  les forums…



Pour le camouflage trois tons de l’extrados,  ce sont  aussi les références Lifecolor que j’ai utilisé : UA142, UA143 et UA145.
A cette échelle, l’utilisation de boudin de Patafix pouvait être crédible,  mais j’ai décidé de le faire à main-levée après une expérience précédente réussie sur mon Hayabusa et cette marque de peinture.



Je dois bien avouer que cela ne s’est pas fait cette fois sans difficulté, sans avoir réussi pleinement à trouver le bon équilibre entre dilution et pression.
J’ai du m’y reprendre en plusieurs fois afin d’éliminer de nombreuses « pétouilles » et « overspray ».



La difficulté supplémentaire est aussi liée à la configuration bimoteur. En effet la partie située entre la partie interne des moteurs et le fuselage, n’est pas facile d’accès pour une pulvérisation au plus près de la surface.



Après pas mal de jurons et avec abnégation, je suis arrivé à ce résultat qui ne me satisfait pas pleinement mais qui est pour l’instant le reflet de mes capacités.
J’en arriverais presque à regretter de ne pas travailler à une échelle plus grosse, c’est dire …







Une grosse étape est passée, place à la peinture des petites détails et à la finalisation de la décoration, en espérant ne plus avoir de mauvaises surprises  maintenant.

superbe travail ,

belle peinture

wipeout a écrit:
J’en arriverais presque à regretter de ne pas travailler à une échelle plus grosse, c’est dire …

autre échelle autre problème , car tu as peut être plus d'aisance pour peindre , mais les détails sont aussi plus important a traiter
ta peinture à la life est une vrai réussite surtout à main levé , moi je n'aurai même pas essayé vue le nombre de déconvenues que j'ai déjà eu avec cette peinture pour peindre des petit détails

aller au continue champion

Pierre

Ce zing avait de la gueule et tes travaux s'annoncent sous de bonnes augures

Tu es toujours d'accord, tu le finis et tu me l'envoies , il fera bien dans ma collection, de toutes les façons , je n’arriverai

jamais à faire aussi bien.



Philippe