Bonjour à tous.
Je commence à entrevoir la fin de ce montage avec la patine de l’avion.
Je dois avouer cependant que j’appréhende souvent cette phase par peur de gâcher tout le travail effectué jusque là et c’est la raison du délai excessif depuis mon dernier message.
Tout d’abord, je me suis occupé d’un certain nombre de pièces complémentaires qui seront ajoutées à la fin en raison de leur petite taille.
Le marche-pied est issu de la planche de photo-découpe Extra-tech. Je l’ai épaissi avec du Surfaceur.
Les deux tubes de Pitot non fournis proviennent de la boite à rabiot. Les masselottes et le viseur en métal sont fournis par Azur. Les mitrailleuses et le canon (non fournis aussi …) sont confectionnés à partit de différents diamètres de micro tubes et seringues.
Ce n’est pas très photogénique pour l’instant mais le but était de montrer la taille des pièces et leur fragilité.
J’ai pas mal tâtonné pour la patine et tout ne s’est pas passé comme je le désirais.
Il faut déjà savoir que les Bréguet engagés sortaient quasiment d’usine pour la grande majorité, il faut donc être léger sur les traces d’usure sachant que la plupart des photos ont été prises bien après les combats, après leur replis dans le Sud de la Franc mais pour beaucoup, leur durée de vie a été courte…
J’ai commencé par des éraillures réalisées au pinceau fin sur les zones de marche notamment.
J’ai ensuite tenté une première patine des couleurs avec la technique des filtres avec des petites pointes de peintures à huiles.
J’avais inauguré celle-ci sur mon Ki-43 précédent mais là le résultat m’a semblé moins probant.
A l’intrados je me suis contenté au début d’un jus gris de Payne, mais je l’ai trouvé alors trop léger.
J’ai finalement opté pour une couleur Terre Ombre naturelle :
Sur l’extrados, c’est un jus Sépia qui a été choisi, que j’ai passé aussi généreusement sur les échappements.
Mes essais pour l’utilisation de feutres ou crayons ne se sont pas révélés très positifs, je me suis rabattu sur les moyens que je maîtrise plus ou moins.
Fusain et crayons de pastels réduits en poudre ainsi que l’utilisation des palettes Tamiya m’ont servis à rajouter divers salissures.
Comme les jus précédents ont été confectionnés avec de l’essence de Térébenthine qui est plus longue à sécher, la poudre à tendance à s’agglomérer dans la gravure.
J’ai l’impression finalement que j’ai eu la main trop lourde pour l’intrados.
J’ai pris quelques photos en lumière naturelle et avant le passage du vernis mat pour voir ce que cela donne, l’avion est un peu plus sale que je l’aurais souhaité mais peut être que d’autres en seraient satisfaits…
Le retrait des masques après passage du vernis m’a laissé quelques mauvaises surprises. Ce sera l’objet de mon prochain post avec les corrections et l’ajout des petites pièces.
L’assemblage du train d’atterrissage risque de ne pas être une partie de plaisir de son côté, mais tout cela sera pour le prochain et peut-être dernier épisode.
C’est avec optimisme que je vous dis à bientôt …