Merci à vous. Oui c'est çà, c'est des autochromes. Les couleurs ont l'air plutôt fidèles, même comparé aux photos couleurs de la 2°GM qui tirent souvent sur le rouge ou le vert.
Je pensais moi aussi que le bleu des cocardes françaises de 1914 était le même bleu pale que celui de 1940, mais apparemment non, il était plus foncé.
Pour les losanges, j'ai cherché les couleurs correspondant aux valeurs Methuen (cf Windsock Datafiles plus quelques sites spécialisés dans la reconstitution des entoilages). Le problème est que les couleurs indiquées sont celles des colorants translucide, pas le résultat sur du lin beige ou marron. Il y a aussi des échantillons d'entoilage conservés qui donnent de bonnes indications mais les couleurs sont en général très délavées et le tissu, en partie pourri. A partir d'un même lot de couleurs et la même disposition de polygones, on peut obtenir des résultats très variés, comme ces deux extrêmes:
Revenons aux Pfalz:
Gabarits maintenus en place par les élastiques, on a un ensemble rigide qui peut être retourné. C'est beaucoup plus pratique que les gabarits réglables, mais l'inconvénient est qu'il faut fabriquer des gabarits pour chaque modèle d'avion. Heureusement çà peut resservir, ceux pour mon Albatros D-V serviront pour les 2 D-Va à venir. C'est dans cette position que j'installe les mâts de cabane, ce qui va tout seul (hum) à condition que l'alignement des 2 ailes soit parfait en longueur et en hauteur.
Le D-III avec tous ses mâts, gabarits retirés. Cette vue montre la profondeur neuve et encore non peinte, "entoilée" et légèrement translucide.
Sur l'avion de Böhning, on voit ici les tuyaux du réservoir d'aile, que par déduction j'ai peint couleur cuivre foncé. C'est un fil de cuivre plié en deux et ajusté. On voit à quel point l'espace entre le fuselage et l'aile supérieure est encombré.
De l'autre côté, les durits d'eau en place, légèrement rouillées. On voit un mât avec le n° de série, le clapet de réglage du radiateur et ses rails, et le patin avec son "élastique" que j'ai supposé ivoire.
Petit essai de haubanage sur le D-III. Les haubans sont en étiré calibré à 0,15mm, un peu hors échelle mais pas exagéré. Ce hauban ne fait que passer dans le crochet sous l'aile supérieure pour rejoindre la racine d'aile (où se trouvera un tendeur) comme sur le vrai.
Le D-IIIa de von der Marwitz est le premier qui a reçu son vernis mat et son apparence définitive. Il est quasiment terminé (bien qu'en pièces détachées...), et recevra roues et hélice au moment du collage sur le dio.
Le vernis mat sur la peinture TS30 donne le résultat escompté, un gris métallisé mat. J'ai également matifié les panneaux en alu au vernis, et j'aime bien la différence d'apparence qui différencie le métal des parties peintes en "Silbergrau".
J'ai commencé à découper des longueurs de micro-tube en coton-tige étiré, calibré à 0,25mm de diamètre. Reste à vernir en mat les 2 avions complets avant de terminer la patine par quelques dry-brushes et de passer au haubanage.