[RS Models] Reggiane Re2005

Je monte ce Re2005 parallèlement à un autre chasseur italien de la même époque qui recevra le même camouflage (gain de temps pour la peinture...), un G55 de chez Special Hobby.

Voici la doc utilisée:


Même s'il ne fut produit qu'à 32 exemplaires (dixit "I grandi aerei italiani/Fiat G55-Re2005") le Re2005 a fait l'objet de quelques maquettes au 1/72, entre autres Pegasus et Pavla. Ayant raté le modèle Pavla qui a l'air de ne plus être à leur catalogue, je saute sur le RS Models qui est...quasiment parfait en terme de formes, dimensions et gravure des lignes de structures. Certains panneaux de visite sont même en léger relief ce qui n'est encore pas courant au 1/72. Il a quand même un défaut (la perfection n'est pas de ce monde): l'ensemble dérive/gouvernail n'est pas assez haut:


Cà ne va pas être si évident à rattraper. Heureusement, l'ensemble dérive/gouvernail est moulé avec le demi-fuselage gauche ce qui facilitera l'opération chirurgicale. Mais il faudra découper la pièce horizontalement et ajouter une entretoise, puis reprendre la gravure pour assurer la continuité, avant de découper le gouvernail pour le représenter éventuellement braqué.

La verrière est un autre point faible: assez épaisse (1mm soit 7,2cm ramené à l'échelle 1/1 ce qui n'est pas réaliste), et d'un seul bloc (ce qui exige un découpage pour la représenter ouverte), elle sera remplacée par une provenant de la boite Falcon n°20 consacrée au zinc italiens.

Avant de démarrer le montage, j'ai d'abord épluché ma documentation comme à mon habitude, et choisi un appareil plausible à représenter. Les 2 avions dont on peut trouver une vue complète de profil sont les MM92347 (n°5) et 92350 (n°8 )

Seul le n°5 a une décoration complète avec l'insigne de l'unité sur la bande blanche. Par contre, si on a la preuve photographique que la casserole d'hélice comporte une portion blanche pour le n°8, c'est difficile à trancher pour le n°5, dont la partie blanche est peut-être invisible de l'autre côté de l'avion...c'est pourtant la décoration qui me parait la plus intéressante et la plus significative pour un Re2005 opérationnel. De plus, cette déco fait partie de celles proposées par RS ce qui me simplifiera la tâche...:


Concernant les couleurs: si le logo "Sagittario" sur la dérive parait bien plus foncé que les chiffres blancs et donc probablement rouge sur le n°8, en revanche il pourrait être blanc sur le n°5 si l'on compare les 2 photos.

Passons aux choses sérieuses: j'ai dégotté 2 plans suffisamment complets (5 vues) de la bête, un sur internet et l'autre dans un des bouquins de Sergio Govi. Le premier est plus clair au niveau des lignes de structure (sur le 2°, les lignes de rivets ont été interprétées comme des lignes ce qui le rend plus confus, mais il comporte des coupes de différentes sections du fuselage:


Ensuite, des vues en coupe qui aideront au positionnement de divers éléments dans le cockpit ou les puits de train, ou à un détaillage supplémentaire (baies des canons d'aile). Sur le profil on voit une antenne gonio sous le fuselage similaire à celle du G55 mais aucune photo ne la montre. Sans doute une erreur.


Vue en couleurs du cockpit provenant du livre de la série Ali d'Italia:


Pour finir, je me suis constitué un petit photoscope en rassemblant toutes les images de détail que j'ai glanées dans les 3 bouquins italiens, les 2 de Sergio Govi étant de loin les plus riches:


Voyons le kit de plus près. Bonne surprise: absolument rien à ajouter en terme de gravure, pas la moindre petite trappe oubliée, et les rivets les plus visibles (ceux qui nécessitent d'être représentés au 1/72) sont là. Au point qu'on dirait que le kit a été gravé selon le même plan! (celui du haut dans le post au-dessus). Déjà du boulot en moins.

Sur le fuselage, les goulottes des mitrailleuses ne sont pas assez profondes (problème courant dû aux contraintes de moulage). Il faudra percer l'orifice de levage devant la profondeur et celui de la manivelle de démarrage à droite du moteur. Ensuite, couper l'ensemble dérive-gouvernail horizontalement, ajouter une entretoise puis refaire la continuité et regraver pour donner à la pièce la taille voulue. Le gouvernail sera découpé après seulement ce qui simplifiera la rectification. Je vais opter pour des volets de radiateurs ouverts, donc à découper à l'arrière de celui-ci. Un point qui me laisse dubitatif, c'est l'apparence qu'aura le montage prévu par RS Models des rangées d'échappements...Je sens que je vais encore remplacer tout çà par un tirage de rampes d'échappements de Bf109E ICM dont j'ai l'empreinte, comme sur le G55 que j'ai commencé. Enfin, il faudra remplacer les compas d'amortisseurs des jambes de train par d'autres en photodécoupe de récup, et évidemment, ajouter les canalisations de frein le long des jambes. Par ailleurs, il faudra également percer l'entrée de la prise d'air du compresseur, représentée obturée comme on le voit sur certaines photos d'avions en cours de montage.


Sinon, les détails moulés sur les parois internes du cockpit sont une base correcte à améliorer avec du fil de cuivre et des manettes en étiré. Au plafond des puits de train, RS a moulé la structure en "tôle ondulée". Il y aura peu de choses à ajouter de ce côté-là.

On continue:
Vraiment peu de choses à redire sur les surfaces et le moulage des pièces. La structure interne des trappes extérieures de train est bonne (une photo d'un des livres de S.Govi les montre). Sur les photos, les jambes de train masquent toujours la structure des trappes principales. On fera confiance à RS d'autant que sur la maquette, cette structure sera aussi cachée par les jambes...Il faut creuser l'entrée de la prise d'air du compresseur. Les roues hélas souffrent d'un défaut de moulage ou d'une déformation. Il devrait y avoir moyen de masquer çà avec les fourches du train. On créera un méplat sur les pneus pour représenter leur écrasement au sol:

La structure interne ondulée au fond des puits de train, bien représentée. Le siège (pardon pour la photo floue), de forme correcte, devra être affiné par ponçage:

Sur l'intrados, là aussi juste du "pinaillage": affiner les lèvres des puits de train, refaire les feux de navigation, ouvrir les orifices d'éjection de douilles...:

Pour le tableau de bord, je percerai les cadrans et imprimerai un dessin du tableau de bord à coller derrière, puis remplissage des cadrans au vernis brillant. Ne pas utiliser l'hélice allemande et sa casserole d'hélice pour un appareil de série. Enfin, j'essaierai à blanc le montage des pipes d'échappements mais remplacerai probablement les pipes et les plaques situées au-dessus et en dessous par des pièces de récup.

Les tubes des canons d'ailes seront refaits en profilé Evergreen percé à la bouche du canon, avec les zones en sur-épaisseur refaites en scotch. Et enfin, l'orifice du canon-moteur sera percé dans la casserole d'hélice:

On attaque enfin le plastique! Comme prévu j'ai coupé le haut de la dérive et du gouvernail et collé un bout de plastique grossièrement taillé qui sera mis en forme et gravé en place. Sur la demie-coquille droite, j'ai positionné la rangée d'échappement "pour voir". Les pipes sont pas mal...:

...mais sous un autre angle, le carénage à l'avant de la rangée ne raccorde ni avec le fuselage ni avec les tôles au-dessus et en-dessous des pipes, et celles-ci sont trop épaisses et dépassent trop...

J'ai donc ressorti mes empreintes en caoutchouc polymère de rangées d'échappements de Bf109E, fait fondre quelques morceaux de grappe dans du trichlo. L'un des moules est déjà rempli de plastique liquéfié. Reste à attendre que les pièces durcissent pour démouler:

Voyons la voilure. Comme prévu les lèvres des puits de train sont affinées...ce qui était plus facile à dire qu'à faire à cause des parois verticales moulées avec l'intrados. On voit à gauche que j'ai déjà découpé un aileron.

Petit montage à blanc pour voir l'ajustage général. Pour comparer à d'autres marques de l'est, c'est moins précis qu'Eduard ou ICM mais correct. Il y aura un peu d'ajustage pour l'extrémité arrière du fuselage et au niveau des extrados à cause des parois des puits de train qui devront être légèrement réduites en hauteur pour un bon ajustage. J'ai percé les trous de levage et celui de la manivelle (flèches rouges). Je me suis aperçu au montage à blanc que la dérive est moulée décalée à gauche (comme sur le vrai, voir plan, pour contrer le couple du moteur). C'est donc pour çà que RS a moulé intégralement dérive + gouvernail sur la demie-coquille gauche, comme sur beaucoup de kits Supermodel d'avions italiens.
Par contre, j'ai cassé le tube de pitot en dégrappant l'intrados...mais, pas grave je comptais le refaire en fil electrique...


Moulages d'échappements: J'ai raté 3 tirages consécutifs (pâte trop épaisse, des bulles s'étaient insinuées dedans) et comme je laisse durcir le plastique 3 ou 4 jours avant chaque démoulage, çà fait déjà 2 semaines de perdues...
J'ai fini par réussir à tirer 2 pièces correctes que voici, brutes de démoulage avant ébarbage:


J'entame le cockpit. Première opération: le tableau de bord.
Les instruments sont gravés en relief pour simuler le pourtour des cadrans, avec en léger relief la plaque en surépaisseur qui reçoit les principaux instruments de vol ainsi que le compas et le collimateur. L'emplacement des instruments est tout à fait conforme à la doc. Il ne reste qu'à percer l'emplacement de chaque cadran:

non non vos lunettes ne sont pas sales, c'est moi qui ne suis pas foutu de faire des photos nettes en macro. Il faut que je me décide à installer le pied pour mon APN...
Ensuite, une fine plaque de carte plastique blanche est découpée de la même forme que le tableau de bord et peinte en noir brillant:

Il n'y aura plus qu'à la coller derrière le tableau qui aura au préalable été peint en gris très foncé. Ensuite, gravure des instruments dans la carte plastique.

Tant que j'avais ma perceuse en mains, j'en ai profité pour creuser l'ouverture de la prise d'air moteur:

Encore un peu flou, mille excuses, je vais éviter çà pour la suite...

j'ai entamé le détaillage du cockpit: quelques petits boitiers, tubulures et câblages. Notamment l'arrivée d'oxygène à droite; à gauche, j'ai refait le boitier de commandes et 2 manettes pour les gaz et le pas d'hélice. Le palonnier a reçu des sangles, le siège son brelage et le manche un câblage sur la gauche.
J'ai ajouté des pions de calage "maison" dans le demi-fuselage droit pour garantir l'alignement au collage (RS c'est du short-run...). Après avoir découpé le gouvernail, 2 morceaux de résine sont collés et seront mis en forme pour créer les paliers d'articulation.
La cloison arrière du cockpit a reçu des échancrures pour laisser passer les cables et tuyaux ajoutés. Cette pièce s'ajuste très bien entre les demi-coquilles t servira de guide pour le collage du plancher avec le siège.



Pour le cockpit, RS n'indique pas l'ordre dans lequel monter l'intérieur mais je me suis aperçu qu'il faut coller d'abord la cloison arrière. Ensuite une fois le fuselage refermé, le plancher vient prendre appui sur la cloison et sur la structure interne moulée à l'intérieur. Pas évident à deviner mais tout devrait se mettre en place correctement.

A ce stade le fuselage est bon pour la peinture interne, mais il me reste encore du boulot sur la voilure (refaire les paliers des surfaces mobiles que j'ai découpées, arrondir l'articulation des ailerons et de la profondeur...du ponçage et de l'ajustage en perspective)

Quelques explications sur les étapes en cours. Plutôt que des photos qui montreraient difficilement ce que je veux faire ou un long discours, quelques petits dessins:

d'abord, ce joli train d'atterrissage (à première vue) s'avère vraiment chiant à monter. Non seulement le montage dans l'aile va m'obliger à monter le train avant la mise en croix, mais en plus le montage des roues repose sur 2 protubérances à peine marquées sur les roues, comment faire tenir çà dans les fourches du train??? Solution: j'ai percé délicatement les fourches, ainsi que celles qui sont noyées dans les trappes de train inférieures (encore une idée pourrie...). Ensuite j'ai percé les roues de part-en-part et un axe viendra passer à travers tout çà. Cà sera quand même plus propre et plus solide. Après collage, l'axe sera coupé au plus près des pièces:


Ensuite, j'en ai terminé avec le radiateur dont les éléments sont prêts pour la peinture. Les pièces d'origine incluent un radiateur semi-noyé dans le fuselage et le carénage du radiateur, représenté volets d'ouverture fermés. En général au sol, ces volets sont ouverts pour éviter la surchauffe. J'ai donc refait ces clapets avec leurs vérins (visibles de l'arrière de l'avion), qui entrent dans des trous pratiqués dans le fuselage. En avant du radiateur, la coupe trouvée dans la doc montre une sorte de séparateur de flux que j'ai représenté avec un bout de carte plastique collé sur le radiateur. Voilà à quoi çà ressemble en coupe longitudinale:


Les étapes de détaillage sont finies (à part les durits de frein sur les jambes de train que je vais fabriquer en élastique de section ronde de 1mm de diamètre, très pratique à mettre en place et qui s'arrondit naturellement). La phase suivante va être une phase de peinture des intérieurs afin de pouvoir refermer le fuselage et mettre l'oiseau en croix.

Le fuselage est (enfin!!) refermé, les joints poncés. En bas, le TdB, le plancher avec le siège qui restera le détail le plus visible une fois tout çà en place...Et à droite, le gouvernail en cours d'ajustement. On voit les rangées de pipes d'échappement qui ont été remplacées par un moulage de la même pièce provenant d'un Bf109 ICM, et le feu de navigation qui a été mis en forme après collage à l'extrémité caudale:


Petit point sur l'avancée de la bestiole: les jambes de train et les roues sont peintes, et quelques détails délicats ont été ajoutés. D'abord un renfort en léger relief non figuré par RS, qui est le point de fixation du parebrise au fuselage: morceau de carte plastique très fine découpé, collé et percé pour simuler les rivets.
Ensuite, les goulottes des mitrailleuses, pas assez profondes (contrainte de moulage), ont été creusées. Au cas où j'aurais raté l'opération qui est délicate, j'avais pris une empreinte du dessus du capot et tiré une pièce de rechange...au cas où:



Voilà...mille excuses pour la longueur du roman, je viens de condenser les étapes du montage pour vous le présenter. Actuellement le train est peint et collé en place, ainsi que l'empennage. La suite bientôt.

Du beau boulot !

Bon montage !

A+
Marc

beaucoup de travail, tu refais toute la maquette je vois, bravo parce qu'elle est belle comme tout après être passée entre tes mains

je me place.

Super !
Ça c'est du "pazapa" !
Je suis attentivement, Monsieur le professeur !
Cordialement

..très chouette article, d'une lecture facile et passionnante..belle documentation..comme dans un article de Wingmasters..voire mieux !..euhhh, je confirme, oui, mieux !...et au final une belle maquette d'un magnifique avion qui se profile à l'horizon........

Vincent,

Merci pour partager autant de trucs et astuces. tu nous fais progresser à une telle cadence que j'ai le sentiment de préparer un graduat en Modélisme.

Superbe, la notion d'empreintes ... Je risque sérieusement d'user et d'abuser du concept.

Pourrais-tu détailler un poilla manière dont tu as abordé les nervures d'ailes apparaissant par les ouvertures du train ?

En tout cas, bravo pour tout cela. C'est du grand art. Du trèèèèèèès Grand art même.

Salut,

Très instructif tes commentaires

Bonne suite

/ Frédéric

Salut vincent

Quand je voit le travail , je dis bravo, et je suis bien content de monter du aifix il y a beaucoup moin de travail

Pierre

Merci à vous tous.
D'accord avec toi Pierre, le problème c'est que...Airfix ne fait pas de Re2005

Richard, les nervures apparentes dans les puits de train sont fournies par RS d'origine, c'est assez bien fait. Il faut poncer le dessus après pour ajuster les extrados.

A ce propos, maintenant que le train est en place, je les ai collés. Mais des rigoles sont apparues au bord d'attaque, que j'ai dû combler avec moult cyano, et il va y avoir une bonne séance de ponçage...Un petit dessin pour expliquer. Vue en coupe d'une aile, bord d'attaque à gauche:

Ce genre de colmatage, je le fais avec du sintofer de carrosier. Avec le durcisseur, cela permet de pouvoir poncer asssez rapidement....

bonne idée le sintofer

J'utilise uniquement de la cyano pour combler les trous depuis que je suis tombé sur la "Zap-a-Gap" qui est conseillée pour...boucher les trous. Cà sert aussi de colle bien sûr
La cyano j'aime bien comme matériau pour regraver dedans, je trouve qu'il n'y a pas de différence de consistance avec le plastique.
Ce problème est assez typique de certains moulages short-run. A ce propos, je placerais RS Models dans le "milieu de tableau" en terme de préparation des pièces. En haut je mets Eduard et ICM (çà s'ajuste quasi aussi bien que du japonais), et en bas je mets Pavla, AML et je dirais aussi Valom, qui pour moi sont des marques assez "râpeuses". Cà n'empêche que j'ai des kits de chez eux, pour le choix des sujets...Faudra poncer...

Et Amodel..tu le mets au sous- sol alors ! ..mais il y a pire..Eastern express
..quatrième sous sol.....

Pour ta colle cyano..le problème c'est que Gap, c'est trop loin de chez moi !

polnagaillot a écrit:Et Amodel..tu le mets au sous- sol alors !..mais il y a pire..Eastern express..quatrième sous sol.....

C'est un peu çà, oui. Mais si tu veux monter certains sujets russes, ces marques sont incontournables...et puis ce n'est pas toujours vrai. L'IL2 de chez Eastern Express, est une reprise d'un moule Dako superbe de finesse. Pareil chez A-Model, leur Bf109F4 est une tuerie, et leur IAR80 le meilleur au 1/72...

Mais si tu veux monter certains sujets russes, ces marques sont incontournables

..vu mon sujet favori, tu comprendras que coté Amodel, j'en ai un peu d'avance...27 boiboites...

Hé hé, j'en ai quelques-unes aussi: YaK1, YaK2, IAR80A, Be2 (KOR1). Et chez Eastern: MBR2bis et IL2.
Quand vont-ils nous sortir enfin des hydravions Tchetverikov??

Il me reste quelques morceaux d'anthologie ayant franchi le mur a l'époque où il existait encore. Vu le niveau qualitatif, je comprends l'intérêt du mur ...

Mais c'était tout une aventure et j'avoue en avoir commis quelques uns avec grand plaisir.

Encore que la plupart sont maintenant disponibles dans de bien meilleures qualités.

Superbe boulot mention pour le siege et tout ce qui va autour

Merci, ce qui est dommage comme toujours avec les détails intérieurs, c'est qu'on n'en voit quasiment rien une fois le fuselage refermé.

Je suis en contact sur des forums avec des maquettistes tchèques et polonais, et il semble que l'industrie chimique soit bien développée dans ces pays, ce qui leur permet d'avoir pas cher une large gamme de très bons produits pour faire des moules, de la résine etc. Et ils ont eu tellement longtemps l'habitude de faire des maquettes à partir de bases de mauvaise qualité (je pense aux kits VEB, Novo, PZW, Mastercraft ou les vieux KP), qu'ils sont devenus très forts dans l'art d'améliorer un kit.

Et je me demande si ce n'est pas pour çà que la République Tchèque est devenue la plaque tournante du moulage de maquettes en Europe, après s'être imposée sur les accessoires. Car même si le coût de production qui est bas chez eux, a une importance, il faut quand même un savoir-faire.

Un article très intéressant pour un joli petit avion ... les italiens avaient déjà le goût de la belle carrosserie

un joli petit avion

c'est vrai qu'il est assez petit. A côté du G55 que je monte en parallèle, et qui a globalement les dimensions d'un Spit, le Re2005 est vraiment plus petit, plus fin. Pourtant ils sont construits autour du même moteur allemand, les capotages sont très serrés sur le 2005.

Il a reçu son train (que j'étais donc obligé de coller à ce stade), l'empennage, les profondeurs et les extrados. Je mets des photos bientôt.

La suite: les extrados sont en place, ainsi que l'empennage et les ailerons. Le tube de pitot a été refait à partir d'un vérin en résine. Les petits feux de navigation à l'extrémité des ailes, ont été supprimés, et un trou a été foré à leur place pour y mettre des morceaux de plastique étiré translucide rouge et vert. Il reste à coller en place le gros radiateur ventral, et on approche rapidement des opérations de peinture.



Enfin, 2 figurines qui accompagneront un autre chasseur italien en cours (G55). Les bras du pilotes ont été coupés et repositionnés. Le mécano est un Airfix.
Le pilote explique le comportement de l'avion au mécano qui semble perplexe.

Salut,

Et bien je vois que ça avance

Tiens, puisque je t'ai en ligne (), quel outil utilises-tu pour recreuser les goulottes ?

Personnellement, j'utilise un forêt monté sur porte-forêt ou non selon l'angle de recreusage. Ca le fait mais c'est un peu sport lorsque les goulottes sont quasiment parallèle au fuselage

Watt euh bas'août y'où ?

/ Frédéric

euh bas'août mie (de pain), je fais pareil que toi.
Et pour pas que le mandrin vienne massacrer l'avant du capot, j'enfonce le moins possible le forêt pour avoir le maximum de longueur. J'utilise des forêts de taille progressive, du plus petit au plus gros. Mais ce genre d'opération reste dangereux, c'est pourquoi j'ai d'abord pris une empreinte du capot d'origine avant de creuser les goulottes, en cas de ratage...

Salut,

vincentm a écrit:euh bas'août mie (de pain), je fais pareil que toi.
=> Ah bon Bon... J'en déduis que je également un génie du maquettisme . . . . . . . .

Et pour pas que le mandrin vienne massacrer l'avant du capot, j'enfonce le moins possible le forêt pour avoir le maximum de longueur. J'utilise des forêts de taille progressive, du plus petit au plus gros. Mais ce genre d'opération reste dangereux, c'est pourquoi j'ai d'abord pris une empreinte du capot d'origine avant de creuser les goulottes, en cas de ratage...
=> Excepté l'empreinte du capot (que je suis bien incapable de réaliser ), nous avons bien la même méthode.

Lorsque le risque massacre est trop important, je tiens le forêt dans mes doigts et à l'envers. Je le fais ensuite glisser la partie cylindrique du forêt le long de la goulotte. je "racle" ensuite le plastique jusqu'à ce que la forme me convienne.

Merci pour ton retour

/ Frédéric

prendre l'empreinte, c'est pas sorcier, faut juste avoir le produit: Siligum Gédéo par Pébéo. Pâte polymère bi-composant (y'en a d'autres). Ensuite on coule dedans du plastique fondu dans du trichlo (il parait que çà marche aussi en le faisant fondre dans du diluant cellulosique). Je ne jette jamais les grappes, c'est la matière première.