[Diorama] RS models - Morane Saulnier 406 C (Peinturlure)

Une petite MàJ rapido pour vous montrer le résultat de l'entoilage. Je reviendrai sur les étapes intermédiaires.
Pour bien me rendre compte du rendu j'ai passé un voile de peinture.
Y'a encore des trucs à reprendre mais dans l'idée, c'est ça.





J'ai aussi découpé le saumon babord qui avait disparu lors du crasch.



Quoi que c'est ti que vous en pensez ?

juste parfait

Excellent

Vraiment pas évident de bien représenter ces déformations du fuselage, bien joué !


Pierre

impressionné je suis

Pierre

Eh bien le côté familial et affectif ça motive bien! Si tu continues comme ça tu vas avoir fini avant qu'on est tous commencé!

blagues à part c'est vraiment un beau projet de dio, faire un appareil accidenté ça n'a rien d'évident et tu nous fais ça vraiment bien, comme sur la photo!

bravo.

Très réaliste !!!!

Ton entoilage est très réaliste

Merci à vous.

Dédé est au stalag et l’inactivité le mine. Un jour, alors qu’il vagabonde dans le camp, il remarque un groupe de soldats allemands autour d’un véhicule visiblement en panne.
Il s’approche, il regarde et répare la voiture.
Ce petit intermède va changer sa vie de prisonnier.
Tito va retourner à la vie civile. Cette défaite n’est pas la sienne et il veut continuer le combat. Mais d’’abord, il lui faut s’occuper de son usine. Une grande partie du personnel est manquant et il n’a pas envie que son entreprise serve à l’occupant. Il met l’usine en sommeil, ne gardant que le volet du petit outillage agricole et va « escamoter » une partie des machines et des matières premières.
Cet acte de désobéissance va lui valoir de faire un séjour dans les geôles de Vichy.
Il en ressortira quelques mois plus tard avec interdiction de séjourner à Villefranche et de s’occuper de son usine.



Juste avant, il avait pris soin de retirer les pompes de carburant de son Mew Gull, l’avait démonté et caché dans une grange sous des sacs de pomme de terre.

Revenons sur le montage et de l’entoilage des flancs. Sur les tubes de structure, j’avais pris soin de coller du plastique étiré pour imprimer la forme des plis de la toile. Hélas je n’ai pas pris le même soin pour en faire une photo correcte.
J’ai ensuite utilisé de la feuille alu autocollante avec renfort des collages avec de la cyano.

Je pensais alors attaquer le travail de fainéant qui caractérise le dessous d’un appareil posé sur le ventre.
Vue la profondeur des puits de train, je n’ai pas voulu dégonfler ces belles roues en résine (en plus poncer la résine demande des précautions à prendre…) alors je me suis mis en quête de roues de substitution dans la boite à rabiot.
Par ponçage, j’ai réduit ces roues à l’état de galette. Dans le même ordre d’idées, les jambes de train sont réduites à leur plus simple expression pour pouvoir poser les trappes.



J’ai ensuite raccourci en hauteur le radiateur pour pouvoir le positionner rentré et j’ai confectionné les volets.



A plus pour la mise en peinture.

petite majoration , mais toujours avec une grande finesse de travail

Pierre

Dédé est repéré comme mécanicien et il va être envoyé en Autriche pour travailler dans une usine qui fabrique des moteurs. En bon ouvrier et bon technicien il sait comment fonctionne un moteur aussi, avec ses compagnons, ils vont mettre au point une façon de saboter leur travail sans attirer l’attention. Ils vont usiner leur pièces de façon à ce que les axes soient soit au maximum de la tolérance et les alésages au minimum de la tolérance. Ainsi, le jeu fonctionnel sera minime et le moteur serrera plus facilement réduisant leur durée de vie.
Tito va s’installer à Nice et va prendre contact avec la résistance locale.
Dans ces rêves les plus fous, il envisage de voler un avion et se rendre en Afrique du Nord.
En Novembre 42, la ligne de démarcation tombe et la région est occupée par les Italiens.



La mise en peinture est faite.
L’appareil fait partie de la série N° 971 à 1060 qui montrent un camouflage fait de petites taches à délimitations floues.





Bizarrement, j’ai eu toutes les peines du monde à bien diluer la teinte marron alors que les autres teintes Life color sont bien passées. Comme quoi, c’n’est pas toujours dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe.



Sur l’intrados, j’ai positionné le radiateur en position rentrée.





Une couche de verni brillant passé, je vais pouvoir passer au décals.

A plus

superbe le camo

Je viens de découvrir ton post, bravo à toi pour le superbe travail effectué !!!

beau sujet !

L'arrière vrillé du fuselage rend très bien

Bonne continuation

C'est super bien fait tout çà.....
De plus, l'histoire familiale reste en filigrane, c'est très intéressant....

Une suite toujours aussi intéressante

Ce moment d'histoire + ce montage très beau = un post très passionnant !

Bonne suite


Pierre

Je suis tout ça avec beaucoup de plaisir

j'attend la suite avec impatience  car je voudrai savoir ce qu'est devenue le mew gull

ta peinture à la life chapeau bas , j'ai beaucoup de misère à faire du fin avec cette peinture l'aiguille s'encrasse à la vitesse grand "V"  toute teinte confondue

Pierre

Passionnants ce montage et cette histoire !
Je m'incruste.
Cordialement

J'arrive !

À propos de l'histoire familiale, Bronzavia, ce n'est pas tout à fait un nom inconnu.

Quant au montage… J'ai aussi un MS de RS Models, mais je me montrerai beaucoup plus raisonnable…

Philippe F a écrit:
Bon, je regarde, je bave, j'admire et un jour quand je serai grand peut être.
Philippe

Et je continue, je ne sais pas quoi dire de plus.....

Philippe

Excellent tout ça

La suite, la suite !!

MaxiM V. a écrit:La suite, la suite !!

Elle arrive bientôt mais je me suis battu avec du rhodoïd récalcitrant pour thermo-former ma verrière et il a gagné... Tous ne ce valent pas pour ce genre d'exercice et j’attends du meilleur matériau.

Quintilius a écrit:J'arrive !

À propos de l'histoire familiale, Bronzavia, ce n'est pas tout à fait un nom inconnu.

En effet, même certains MS 406 étaient équipés de ces échappements pare-flammes.
D'ailleurs en parlant d'histoire familiale et en essayant de retracer le parcours de mon arrière grand père pendant la première guerre, je suis tombé sur ça



Il est dit qu'en cas d'attaque aux gaz, il faut à l'avance désigner les hommes qui doivent faire fonctionner les appareils Vermorel. C'étaient des pulvérisateurs (dédié aux traitements de la vigne) qui, rempli d'un produit chimique qui était censé neutraliser le gaz.

Bon la suite bientôt.

Intéressant. Mais pour les pulvérisateurs, compte-tenu de la quantité de gaz relâchée par les obus, j'ai comme un doute sur l'efficacité… En supposant que le produit dispersé soit lui-même efficace !

Il y eu à cette époque plusieurs type de gaz utilisé. Certains sont dits "fugaces" (gaz suffocants ou toxiques) et d'autres dits "persistants" (des  lacrymogènes  ou  des  vésicants)
L'ypérite est de la deuxième catégorie. Il met un temps fou à se dissiper et stagne. Des moyens de décontamination doivent être mis en place pour éviter d'abandonner la place.
Une tranchée contaminée à l’ypérite peut être désinfectée à l'aide d'un
pulvérisateur Vermorel rempli de chlorure de chaux.





Près d'Epinal (Vosges), désinfection d'une tranchée contaminée à l'ypérite, nettoyage d'une pièce d'artillerie. Là, le chlorure de chaux est dans des seaux.

Durant ce conflit, l'aïeul a été gazé 3 fois. Du coup j'ai épluché le site http://www.guerredesgaz.fr/
ainsi qu'une thèse sur les gaz de combat.
Mais là, on est loin du Morane...

MERCI de partager tout cela, c'est grandement intéressant et à la fois effrayant

Bonsoir,

Le détail maquettiste associé au détail historique, c'est un post de grande qualité que tu nous proposes.

Les gaz, quelle saloperie ! Et maintenant nous en sommes aux agents bactériologiques . Quels esprits malades sont capable d'inventer ce genre de chose ? L'être humain dans toute sa splendeur

pifoux34 a écrit:Les gaz, quelle saloperie ! Et maintenant nous en sommes aux agents bactériologiques . Quels esprits malades sont capable d'inventer ce genre de chose ? L'être humain dans toute sa splendeur

oui les agents bactériologique une vrai saloperie , j'ai été faire les courses a Auchan je me suis choppé la crève

on ne nous dit pas tout

sérieux oui tout ces types d'armes sont encore plus affreuses que les conventionnelles


Pierre