[Airfix] Vought Kingfisher

pour l'occasion je me répète sans doute mais les 2 derniers numéros d'avion sont consacrée au zoziau.
plein d`idée a prendre pour des drôle de duo entre autre. Pour une fois en plus il pense a nous, maquettiste en donnant les references des peintures

Merci les gars et merci Fafl, je vais essayer de potasser ces numéros...
La suite, ce matin, m'amène à peaufiner la patine de cet intérieur. Après le jus d'hier, il est bien évident que je ne pouvais pas laisser cela en l'état. Et oui, c'est l'auberge espagnole avec ses détracteurs et ses défenseurs...
Personnellement, je suis les enseignements de mon maître à penser, Andréa Viggnocchi.
Le jus amène la profondeur ; les arêtes, l'élévation.
Remarquez que le dimanche matin, c'est toujours très spirituel, non ?
J'ai tapoté avec mon bout d'éponge magique (c'est pour ça que les français ont perdus, hier, c'est moi qui l'avait l'éponge magique...) le vert intérieur de chez Prince August qui est un poil plus sombre que le Gunze et un peu d'alu. Point trop n'en faut, quand même...
J'ai ensuite rehaussé les arêtes, les cadres du fuselage, en l'occurrence, avec un mélange Prince August de vert intérieur de blanc et de jaune. Ici, le vert n'est pas du tout majoritaire...
Evidemment, comme ça, cela peut paraître un peu flashy mais, lorsque le moment béni (toujours le spirituel) de la fermeture sera venu, cet éclairage de couleurs vives viendra mettre en valeur le travail réalisé et le rendra ainsi visible du commun des mortels (c'est ça, à la fin, on finit par se prendre pour ce que l'on ne sera jamais : un dieu !! Rien que ça ? Bin, ouais...)
Je brosse à sec de blanc les parties noires et je pose quelques décals issus d'une planche Mike Grant consacrée aux instruments de bord sur la console centrale. J'en profite pour mettre aussi des plaques d'instruction du meilleur effet...

























Je pense que je vais pouvoir attaquer la gravure du fuselage avant de refermer...Finalement, c'est facile et ça ne prend pas tant de temps que cela...
Je vais peut-finir par me décider à ressortir des vieilles radouilles, genre Bristol, par exemple...
Oui, je sais, encore...
J'aime bien l'Arlésienne...
Bonne semaine et lâchez-vous !!
Philippe

raaaah lovely..... comme d'hab.

J'ai quand même une réserve sur les éclats d'alu. C'est vachement écaillé dans des zones qui ne devaient pas recevoir tant de coups. Ca me semble toujours exagéré.
Eventuellement c'est plausible pour le pourtour de l'habitacle ou on frotte pour rentrer et sur le plancher ou les pieds frottent régulièrement... encore que pour un avion embarqué, on devait pas y ramener trop de boue...

Sinon il faudra que tu expliques comment tu as fait l'anneau du mitrailleur. Il est superbe, et j'ai le même à faire pour mon O-52

Adrien

Salut Adrien,
Je suis d'accord avec toi. Si,si !!
Sur le pourtour du siège pilote prenait place le câble (balaise, le câble !!) qui servait à hisser l'avion hors de l'eau pour le replacer ensuite sur sa grue. Quand tu vois les photos, à force, tu te fais une idée assez nette de la manœuvre. L'avion est en pleine mer. Le moteur tourne encore. L'ensemble est secoué par la houle et les vagues provoquées par le navire qui s'approche. Et il ne s'agit pas d'un remorqueur mais d'un gros cuirassé, bien lourd...
Le mitrailleur sort sur l'aile, attrape le câble derrière la tête du pilote. L'équilibre est instable. Il se retient pour ne pas tomber à l'eau. Evidemment, le câble en acier tape sur son support, arrache de la peinture. Parfois, la mer est calme, le jeu d'équilibriste n'est pas systématique.
A l'arrière, au niveau du poste mitrailleur, les éclats sont plus discutables. Cependant, on peut bien imaginer que cet homme à de nombreuses choses à faire. Utiliser la radio, défendre le secteur arrière, observer à l'extérieur, à la jumelle les longues étendues d'eau pour repérer un canot, manœuvrer pour hisser l'avion sur le navire, larguer les bouées ou les fusées de détresse. J'imagine aussi, qu'à l'occasion, on embarque par ici des naufragés. Autrement dit, il y a du passage et de l'usure.
Sur un avion normal, je serai plus raisonnable. Quoique...
Mais, sur un avion de service, au sens où il sert beaucoup, il est probable qu'il y ait ce genre de problème. Remarque bien que je n'ai pas mis de poussière sur le plancher...Au moins, cela, j'y ai pensé...
Bon, là, ma moitié me presse pour aller boire un café et faire un tour au marché de Noël de Binic. Eventuellement aller humer aussi l'air marin.
Donc, je reviens te dire comment j'ai procédé pour l'anneau du mitrailleur.
A plus.
Philippe

Philippe,

J'adoooooooooooooooooore ton intérieur ... Le scratch, bien sùr ... mais surtout le choix de teintes et le vécu qui en sort.

Les patines, l'usure et les éclats apportent une touché de realism qui fait rêver et, surtout, que l'on ne trouve pas souvent sur des kits vintage.

Tu es en train de donner une nouvelle dimension à ce que les vieux Airfix peuvent faire pour nous.

Bravo. Chapeau, Maestro.

C'est du très, trees, trèèèèèèès grand art.

Merci Richard !!
Je reviens quelques instants (il est tard !!) sur l'anneau du mitrailleur.
C'est artisanal...
Une bandelette de plastique que j'enroule autour d'un axe que j'estime correct. En l'occurrence un manche d'X-Acto. Le tout est de trouver le moyen de coller. J'ai assoupli ce plastique, dans un premier temps autour d'un manche de pinceau. L'avantage est que son diamètre va en se rétrécissant. Ainsi, le plastique ne se plie pas mais garde une certaine rotondité. Ensuite, autour du manche sus cité, je bloque la bandelette avec une pince à linge. Il ne reste plus qu'à coller à la super glue et prier pour que cela tienne. Une fois ce petit miracle réalisé, je pose une demi bandelette à l'intérieur de l'arceau, à la jonction. Ce sera le dossier. Le côté visible de ce morceau reçoit de la colle à bois afin de reproduire le coussin. L'arceau extérieur qui soutiendra l'affut de la mitrailleuse est martelé avec des emporte-pièces à la dimension et collé sur l'arceau principal. reste à fixer le siège qui est thermoformé sur un morceau de résine et découpé soigneusement. Il est maintenu à l'arceau par deux montant en plastique étiré.
Bon, je ne sais pas si cela est bien clair mais je pourrai mettre un pazapas même si je n'ai pas trop le temps en photos...
Ce serait sans doute plus parlant !!
Philippe

 bah voila çà c'est fait    

Pierre

Alors, aujourd'hui, jour des enfants, pas de photos, juste une petite pause pour dire ce que j'ai fait ce matin.
La mitrailleuse de 12.7 est montée. Pour mémoire, j'ai, en faisant un peu de ménage, ça calme les nerfs, trouvé dans mes réserves (sic!) une boîte Aires avec les dites mitrailleuses. Aubaine bénie !!
Allez, ni une, ni deux, puisque c'est là autant s'en servir. On ne pourra pas dire que je les avais acheté exprès...Et même...
Ensuite, j'ai gravé grave : le fuselage y est passé. J'ai mis tout dedans, collé, mastiqué : facile et c'est bien la première fois...Comme quoi, quand on fait gaffe aux ajustements dès le départ, ça fait moins de déboires à l'arrivée.
Tant que j'y étais, j'ai sorti la boîte Squadron pour la verrière. Et hop, découpée, poncée, ajustée et klirée...
Comme j'avais un luxe de temps, j'ai attaqué les ailes. Il y avait bien un petit déficit en longueur mais j'ai décidé unilatéralement d'en faire l'impasse. Par contre, Airfix a représenté les ailerons et les volets en décalage. Les photos montrent clairement que ces deux éléments sont sur la même ligne. Il m'a même semblé comprendre que les ailerons pouvaient aussi servir à la portance au décollage, comme à l'atterrissage. Cela me paraît bien étrange : comment contrôler l'avion dans ces phases critiques sans ces ailerons ?
Si quelqu'un dans l'assistance connaît la réponse...
Bref, en attendant, j'ai découpé l'ensemble pour le remettre au même niveau. Braqués ? Je ne sais pas encore. Ce qui est sûr c'est que, à l'intrados, l'aile est coupée en biais. Il n'y a pas véritablement de logements pour ces parties mobiles. Donc, action...Il y aura aussi un peu de tringlerie à faire ici. Pour rattraper le décalage sur les ailerons et volets, j'ai collé un morceau de grappe plastique au bout afin d'en refaire l'arrondi par ponçage.
Voilà, je crois avoir fait le tour de la question pour ce mid week.
En espérant que j'avance encore un peu d'ici la fin de semaine, vous aurez au moins les photos à ce moment là...
Philippe

Pas de photos?... pas grave; c'est comme un roman ou on imagine la scène... l'avantage par rapport à un film qui te prédigère tout


Pour le kingfisher en particulier je ne sais pas; mais pour beaucoup d'avions les ailerons peuvent participer à la sustentation. Ils s'abaissent comme les volets; mais gardent un peu de liberté pour continuer à garder le controle en roulis.
C'est finalement le différentiel de portance entre les deux ailes qui agit sur cet axe. Si les deux ailerons abaissés créent de la portance, il suffit d'en relever un un peu plus et d'abaisser l'autre d'autant et tu auras une aile moins porteuse qui s'enfoncera, l'autre gagnera un peu de portance... Ca se joue de quelques degrés, pas plus.

Je pensais un peu à ce genre de chose, effectivement.
Philippe

La réponse est venue de chez les copains de Master. Effectivement, les ailerons sont couplés avec les volets lorsque ces derniers sont actionnés. Ils gardent cependant un petit débattement pour les manœuvres.
Dont acte.
Le fuselage est donc refermé et j'ai commencé à poser les surépaisseur en scotch alu adhésif après avoir regravé la bête.
Les ailes avec la modification concernant l'alignement des ailerons avec les volets.
Et, enfin, la mitrailleuse qui fera illusion (même si c'est une 12.7 mm alors qu'il aurait fallu du 7.7 mm). Vu la posture dans laquelle je veux disposer la maquette, elle sera en position repos, c'est à dire visible mais sans plus...



J'aime beaucoup le rendu extérieur du cockpit. Je ne sais pas si c'est partagé mais c'est exactement ce que je cherche à rendre.















Une photo pour l'aile qui est à peu près terminée. Ca paraît pas mais ça prend du temps de remettre tout cela d'aplomb...



Et, enfin, la pétoire que je réserverai jusqu'au bout en raison du viseur trèèèèèèèèès fragile...



A plus tard...
Philippe

dakota 22 a écrit:J'aime beaucoup le rendu extérieur du cockpit.

Moi aussi

Superbe patine sur l'intérieur. On devine l'effet corrosif de l'air marin. J'imagine que l'extérieur va être patiné à l'avenant...

Bin, justement, pas trop. Sur les navires, certes, l'air marin, mais point d'abrasifs comme sur les îles coralliennes du Pacifique...Donc, je ne jouerai pas le bourrin comme d'habitude et j'essaierai de me tenir...

En fait, il me faudra également faire un peu le ménage. Je m'aperçois en regardant les photos que la poussière s'est insinuée partout...
Philippe

superbe rendu,meme une fois ferme , je voulais le faire celui là,mais quand je vois le taf que tu as fait , j'hesites un peu maintenant ,  

Magnifique , quel boulot ...  

très bien, très beau

le contraste est là , quand la verrière sera posé ce sera du plus bel effet

Pierre

Joli travail sur les postes intérieurs !
Vivement la suite !...

C'est vraiment un travail d'orfèvre...en vintage, RESPECT !   

j`admire et ne trouve pas mes mots

Désolé, mon Philou, je ne reçois plus les notifications de mise à jour de ton topic.
Du coup, je viens de rattraper mon retard d'une traite. C'est épatant !!!
Je filerais bien 20 perles au crew chief, en voyant l'état de l'intérieur du zinc !  

Allez, hop là !! La suite !!!

Superbe, superbe et encore superbe ...

Yesssssssssssssssssssssss

On en redemande !!!

Des fois, on se sent tout petit devant un travail pareil !...détaillage de ouf ! 

Merci les gars, c'est motivant, boostant !!
Aujourd'hui, j'ai terminé les ailerons et volets, j'ai mis d'aplomb la dérive, découpé les élevons et braqué les compensateurs. Pour finir, j'ai mis l'oiseau en croix. Là, les tranchées sont franches, belles, larges et, surtout, à boucher. J'ai noyé l'affaire dans la cyano.
J'ai commencé à poncer en ayant pris soin de protéger la gravure avec du scotch Tam. Les choses se présentent bien.
Le phare sous l'aile gauche est tapissé de scotch alu adhésif, façonné avec le bout d'un manche de pinceau. Lorsque j'ai voulu déposer le crystal du phare prévu par Airfix, il m'a échappé et impossible de remettre la main dessus. J'ai pris le parti de le remplacer par de la colle à bois. Certes, l'aspect est quelque peu opaque mais, en situation, sortant juste de l'eau, l'effet peu être plausible.
Voilà pour ce soir !!
Philippe

Toujours pas de photo ? Gréve de l'APN ??

Taquin ?
C'est le plaisir de l'attente, la noria des rêves les plus fous, l'arlésienne !!
Ne t'inquiète pas. Je prends des photos mais, dans mon organisation (quoi ? J'en ai une ?), il m'est plus pratique de les présenter le week end (en début, pas en fin...).
Donc, point de grève, ni de l'APN, ni de l'APC, ni de rien du tout...
Philippe

C'est loin le week-end...

Lundi, je sais...
Philippe

Bin ça y est, on y est !!
Cette semaine était un peu morne. Je m'explique : je trouve cette partie un peu rébarbative...J'avoue...
Je colle les ailes, les ailerons. Je mastique, je ponce, je remastique, je reponce, etc.
Avouez que ce n'est pas un plaisir naturel. Bon, je sais, y'a toujours des malades, mais quand même...
Bref, je place toutes les petites babioles qui ornent le fuselage et les ailes. Ca va du tube lance fusée, au vide-vite, en passant par les trappes de remplissage, les feux de position. Et puis, j'ai refait de nombreuses trappes en alu adhésif, de même que l'entoilage un peu marqué que j'ai vu sur toutes les photos de l'oiseau. Je pose, c'est pas encore terminé, les ailerons. Remarquez que, volontairement, ils sont braqués vers le bas. Celui qui n'y est pas encore sera également vers le bas. Suite à notre petite recherche, il apparaît évident que les ailerons participaient à la portance lors des phases de décollage et d'atterrissage (oui, de déjaugeage et etc.). Dont acte. La dérive est volontairement braquée. Voilà, je crois que j'ai fait le tour...
Je m'attaquerai aux flotteurs et au moteur. J'ai déjà découpé la couronne et thermoformé celle-ci. Je suis somme toute assez déçu et je me demande bien comment je vais procéder...
Bref, jusqu'à présent, c'était du plaisir : les ennuis commencent seulement maintenant...











Je vous souhaite une bonne semaine.
Philippe