[K.P] Dewoitine D-500 & D-510 "FINI"

Content de voir que tu as épris du poil de la bête
pour le reste ça s'annonce prometteur

Welcome Back !!

Bon retour et bonne forme.

Ravi de te voir de nouveau aux affaires, Michel !
C'est donc que tu vas mieux et que l'épisode désagréable est derrière toi.

Connaissant ton souci du détail, j'imagine les affres dans l'abime desquels le casse-tête de l'aménagement intérieur te plongent...

très bon retour parmi nous , vas y rattrape , le temps perdu

De retour aux affaires, bien !
le souci du détail est toujours là, bien !
Concernant le tableau de bord, j'ai souvent le même souci avec Yahu, qui sont un poil trop large. Il faut affiner à mort le fuselage. Encore sur le Boomerang, ce fut le cas mais moins que le précédent (d'ailleurs je ne sais plus lequel), du fait qu'il y a de la marge chez le petit Aussie !

Salut,
Yes l'ami Michel est de retour aux affaires, comme d'hab il repart à la chasse aux détails que personne ne verra , la preuve que la forme revient Très bonne nouvelle.Si il faisait le 109 de Galland ,il serait capable de mettre l'allume cigare....

a plus et très bonne continuation.

Bonjour à tous.

Cette fois la chaîne de montage des Dewoitine a réellement démarré puisque j’ai collé mes premières pièces. C’est vrai que les approximations de cette maquette ne m’ont pas aidé à retrouvé une motivation productive.
Rien ne va réellement pour loger les pièces dans ce cockpit et mes modifications n’ont pas arrangé les choses.

Suite à une remarque pertinente, le siège en scratch du D 500 a été refait car le dossier du premier était trop haut.
Cette fois j’ai vérifié qu’il se plaçait correctement.



En raison du manque de documentation sur certains aspects de l’aménagement du poste, j’ai décidé de me simplifier la vie sur certains détails, exceptés ceux dont j’avais les éléments et dont j’étais à peu près sûr.
Pour le D-500, la peinture de base est une teinte métallique, ici c’est de l’argent Prince August Air Metal que j’ai passé au pinceau. Je n’avais plus d’aluminium mat mais cela fait très bien l’affaire.

Pour le tableau de bord, je me suis servi des pièces en résine Pavla comme support des éléments Yahu. Celles-ci sont donnés pour des D-510 mais comme montré sur mon message précédent, elles correspondent plutôt au D-500.
J’ai agrémenté le siège en scratch d’un coussin en Milliput et utilisé des sangles en photodécoupe Eduard. J’ai pu ainsi constaté que ces dernières sont toujours autant surdimensionnées.
Le manche à balai est aussi une pièce « maison ».



N’ayant que peu de renseignements sur les parois, j’ai conservé les éléments moulés par KP. Comme j’ai constaté que les coques ne se fermaient pas une fois le tableau de bord installé, j’ai du amincir les parois à la fraise boule. C’est du brutal mais heureusement ça ne se voit pas.



Pour le D-510, de construction plus tardive (à partir de 1936 il me semble), j’ai décidé d’appliquer les préconisations en vigueurs en 1935-1936 : soit « surfaces intérieures de teinte mate, neutre et foncée ». Sans plus de précision j’ai donc considéré que le gris bleu foncé pourrait correspondre à cette définition. Bien sûr cela reste très hypothétique.
Entretemps, j’apprends que le nouveau périodique Les Ailes va consacrer une série d’articles sur les peintures françaises de 1935 à 1942 et notamment qu’un article sur les Dewoitine est prévu ...
Je me suis demandé à ce moment si je ne devais pas attendre ces publications avant de poursuivre pour finalement décider de prendre le risque de me tromper.

Pour cette version, j’ai utilisé le tableau de bord de la boite avec le manche et le siège en résine Pavla. Si celui-ci conserve une forme plus adéquat, je me suis aperçu un peu tard qu’un affinage aurait été nécessaire.



Les parois de cette version sont complétées avec la photo-découpe Yahu car cela correspondait à une représentation en 3 D que j’ai trouvé sur Internet.



Malgré plusieurs essais à blanc réalisés précédemment, je me suis aperçu tardivement que tout cela ne se logeait pas correctement.
Les manches à balais sont finalement trop grands et j’ai du les refaire.
De plus leur positionnement trop en avant gène l’installation des tableaux de bord.
Finalement j’ai du reprendre certains aspects : boucher les trous des anciens emplacements, percer plus près du siège et réaliser de nouveaux manches plus courts.

L’installation de ce petit monde demande finalement beaucoup de travail où il faut tenir compte du moindre dixième de millimètre pour arriver à fermer correctement les demi-fuselages.




Sur le D 500, l’installation des planches de bord droites et gauche est un peu aléatoire, mais je suis finalement arrivé à les caser.







Pour le D 510, il m’a fallu aussi rogner sur l’épaisseur des parois pour que le tableau de bord, pourtant d’origine, ne gène pas la fermeture des coques du fuselage.





A mon avis tout ça manque un peu de finesse mais finalement les défauts ne seront plus visibles une fois les fuselages assemblés, comme le reste d’ailleurs.
En tout cas je suis bien content de pouvoir passer à autre chose même si je me doute que les ajustages aléatoires risquent d’être encore au rendez-vous…

Voici une reprise rondement menée, à la Michel du 77

Paco

beau travail de détaillage bravo!!

Tu es trop sévère avec toi-même : la finesse est au rendez-vous !

Très joli tout ca

wipeout a écrit:...A mon avis tout ça manque un peu de finesse mais finalement les défauts ne seront plus visibles une fois les fuselages assemblés, comme le reste d’ailleurs...

C'est exactement ce que je me dis à chacun de mes montages... Mais chez moi, c'est réellement justifié
Tes cockpits sont propres et nets : tu as bien bossé Michel

simple et efficace bravo

Salut Michel ,
Effectivement c'est pas trop fin tout ca , peut mieux faire pour du 48
Ah zut c'est du 72 le volant de trim ou de je sais pas quoi , rigolo a faire de cette taille là. j'adore ce genre de détail.
Une fois refermé , ben on voit pas grand choses je présume, c'est ballot , mais on sait que c'est là.
Vivement la suite .
a plus

jp de vaux a écrit:Salut Michel ,
Effectivement c'est pas trop fin tout ca , peut mieux faire pour du 48
Ah zut c'est du 72 le volant de trim ou de je sais pas quoi , rigolo a faire de cette taille là. j'adore ce genre de détail.
Une fois refermé , ben on voit pas grand choses je présume, c'est ballot , mais on sait que c'est là.
Vivement la suite .
a plus

Tu rigoles ?
C'est du 1/24...

Merci à vous les copains, ma motivation est reparti à la hausse.

Je n'ai pas trop poussé le détail sur ce coup : même pas mis de câblage alors  
Et les détails c'est pour les photos et mes connaissances personnelles, voilà

Après l'apéritif, je m'attaque maintenant à l'entrée et c'est pas du gâteau !

A bientôt.

Bonjour.

Je continue sur ma lancée avec l’assemblage du fuselage.
J’ai d’abord travaillé sur les pièces complémentaires du capot.
Sur le D-500, KP fourni des pièces pour des mitrailleuses de capot qui sont des ébauches de Vickers (avec un manchon plus large que le canon).




En fait ces mitrailleuses furent rapidement remplacées par des Darne à cadence de tir plus élevées. La notice d’équipement datée de 1936 indique bien ces dernières pour l’armement du capot et les Vickers sont simplement signalées provisoires.
J’ai donc choisi de représenter les Darne par du micro-tube en laiton et j'ai donc creusé leur installation en prévision.
La pièce constituant l’avant du capot demande aussi à être améliorée pour se rapprocher de ce que l’on observe sur les photos.
J’ai commencé par creuser ce qui est représenté par une simple gravure circulaire et le « sillon de charrue » sera bien entendu bouché à la cyano-talc avant reprise.



Ajout d’une gravure plus fine, quelques trous et rivets réalisés à la pointe sèche sont les autres détails ajoutés.
Le fuselage assemblé montre des jonctions qui vont demander un important travail de finition.



J’ai représenté le bouchon de remplissage du réservoir d’huile par un morceau d’aluminium auto-collant découpé à l’emporte-pièce.



Le « cigare » est assemblé.



Sur le D-510, le travail est un peu différent. KP fournie bien entendu un capot sans mitrailleuse.



Pour le nez, j’ai encore cannibalisé la maquette Pavla car elle représente le bossage présent sur cette version et couvrant l’orifice de remplissage du réservoir d’huile.



J’ai eu un souci sur ce deuxième fuselage. En collant légèrement en force les coques, le tableau de bord s’est décollé. Procédant par étape en infiltrant par capillarité de la colle liquide Tamiya et en commençant par la queue, une bonne partie était déjà sèche.
A l’aide d’une lame et d’essence F j’ai pu décoller sans trop de dommage les demi-coques. J’ai ensuite creusé de nouveau les emplacements du tableau de bord pour en améliorer son insertion.
Tout cela demande à être fignolé de toute façon.



Les ailes ont été aussi assemblées et je pense mettre les avions en croix avant de procéder aux finitions.





Une dernière photo montrant les différences de longueur de fuselage entre les deux versions. Sur ce point, KP ne s’est pas plantée en fournissant des pièces différentes.





Un important travail de ponçage et masticage est à suivre avant d’attaquer radiateur et train d’atterrissage, une autre paire de manches …
Merci encore de m'avoir suivi et à bientôt.

Une belle progression !

j'aime bien la machine , les différences techniques sont très bien appréhendés dans ton poste je vais gardé précieusement le lien

comme à ton habitude tu nous fais un super boulot

Je suis present pour la suite.

C'est quand même étonnant, certains d'entre nous font des trucs qui semblent tout simple et quand moi j'essais c'est une galère pas possible.

Y'a un truc.

Chapeau.

Bravo ! Très bon boulot et instructif qui plus est .

PhF 1955 a écrit:C'est quand même étonnant, certains d'entre nous font des trucs qui semblent tout simple et quand moi j'essais c'est une galère pas possible...

Moi, je ne tente plus le diable et me contente de faire simple

Pareil, en pire : je ne fais plus rien d'autre que trainer sur les fora...

super boulot ,bonne continuation

Hello,
Ca à l'air d'aller mieux, super , ca avance bien, c'est ballot pour le tableau de bord , toujours bête quand ca t'arrive , coup de bol tu t'est bien sorti.

a plus

Bonjour.

Merci à vous qui suivez ce montage car il faut de la patience vu qu’il a pris beaucoup de retard. Et ce n’est pas pour raison de santé mais bien le fait à la fois du kit mais aussi de ma maladresse et désir d’en rajouter. Bref, ma motivation en a pris un coup même si les obstacles sont progressivement levés.

Une fois les ailes assemblées au fuselage un important travail de finition des joints a été réalisé. Mastiques « Mr. White Putty »de Mr Hobby et « Perfect Plastic Putty » de Deluxe ont été réquisitionnés. Tout ça n’est pas très photogénique mais très chronophage en revanche.



Après un premier ponçage, un coup de marqueur est passé sur les joints qui sera suivi d’un nouveau ponçage de finition afin de détecter les éventuelles fissures non comblées.



La gravure du kit représentant la jonction entre l’aile et le fuselage est assez irrégulière, sachant que sur l’avion réel cette partie est plutôt en relief.
J’ai d’abord tenté de représenter cet aspect en feuille d’aluminium auto-collante mais sans succès en raison d’une découpe délicate.
Finalement j’ai opté pour l’utilisation de couches de « Mr Surfacer  500 ».
La délimitation est d’abord réalisée avec une fine bande de cache Tamiya permettant de réaliser plus facilement la courbure.



Ensuite deux couches de « Mr Surfacer » sont passées au pinceau.



Une fois les caches retirés, la délimitation n’est pas au top. J’ai tenté de l’améliorer avec du mastique « Perfect Putty » afin de gommer les imperfections.







Pour le radiateur, KP fournie une pièce identique pour les deux versions. Or celui du 510 était légèrement plus volumineux et comportait 7 volets au lieu de 6 pour les versions précédentes.
J’ai utilisé la pièce d’origine pour le D 500 et ajouré l’intervalle entre les 6 volets.



Pour le D 510, j’ai pris la pièce en résine de Pavla, et dont il faut coller un à un les 7 volets. L’opération est délicate et j’ai du m’y reprendre en plusieurs fois pour que les écartements ne gênent pas ensuite la fixation sous le fuselage. En effet il n’y a aucune rainure ou autre aide permettant le positionnement des volets.



Les appuis-têtes ont été largement amincis avant leur fixation et d’autres petits détails sont ajoutés en utilisant du plastique étiré à la flamme, de l’alu auto-collant ou du profilé. Les plans à ma disposition donnent tous des dessins différents sur ce qu’il y a sur le dessus du capot alors j’ai interprété ce que j’ai pu distinguer sur les rares photos d’avions mis en pylône.





La présentation du radiateur sous le fuselage du D 500 a de quoi donner des sueurs froides. C’est à se demander si la pièce n’a pas été conçu pour un autre avion.





Bizarrement, cela se passe beaucoup mieux avec le D 510 et la pièce Pavla, ce qui laisse penser que KP s’est inspiré de cette maquette puis en a modifié légèrement le fuselage pour produire les autres versions.



Plusieurs couches de « Perfect Putty » ont été nécessaires afin de combler les crevasses et tenter de rendre le tout « raccord » avec le fuselage.



C’est plus tranquille sur le 510.



J’ai finalisé l’aspect en passant une couche de Surfacer sur la jonction du radiateur.
Quant à l’installation des plans horizontaux, cela demande son lot de mastique mais tout en restant relativement classique.



Bref, non sans douleur, les Dewoitine sont en croix.



Evidemment, il me reste encore quelques petits détails à ajouter ou à créer avant la phase de peinture.
Surtout il me faut préparer le train d’atterrissage dont la fixation semble aussi aléatoire …

Finalement les manques et approximations de ce kit me font presque regretter que ce ne soit pas du Azur, c’est dire !

il ont du embaucher le gars de chez azur pour faire leurs moules chez KP

beau travail de détaillage et rattrapage , c'est parti être des superbes pièces

J'admire la patience et la qualité du travail au long court chez les monteurs de ton acabit