Bonjour à tous.
L’aéro étant sorti, j’ai poursuivi la peinture sur les autres éléments complémentaires.
Les hélices en noir, les roues en gris pneu Lifecolor.
Le moteur est couleur acier de la gamme Prince August Air Metal suivi d’un jus à l’huile pour assombrir les cylindres. Je préfère cette méthode pour cette échelle plutôt que de peindre en noir et de brosser une couleur métallique ensuite. Le moteur est peut être moins réaliste mais ressort plus au fond de son capot, d’autant que les tiges de culbuteurs sont noires. Le carter est un gris Lifecolor UA045 vernis en brillant.
Les pots d’échappements reçoivent une couche de peinture fer brulé Gunze/Aqueous Hobby Color H76. Un jus marron sert ensuite de filtre. Sur celui-ci encore frais, je tapote avec une brossette de maquillage du pastel sec en poudre de couleur marron afin de reproduire l’aspect du « grain » de la rouille. Un jus noir est aussi déposé dans les sorties de gaz. Il reste à brosser légèrement les arrêtes avec de la poudre de graphite lors de la patine finale.
Le petit clapet à l'entrée des prises d'air du radiateur d'huile a été ajouté. C’est une pièce découpée dans du plastique soufflé d’emballage et mis en forme par ponçage.
Après reprise des « pétouilles », la maquette a été recouverte de Klir. Le réglage aléatoire de la balance des blancs sur le iPhone fait ressortir une teinte verdâtre qui n’est pas représentative de la couleur à l’oeil nu. Je me demande d’ailleurs si ce réglage est possible sur un smartphone ?
Le klir est passé au pinceau. Il faut trois couches fines pour obtenir un brillant suffisant. Au passage, on remarque que les auréoles laissées par les boudins de Patafix ont complètement disparues.
Les moteurs sont maintenant ajoutés. Comme il n’y a aucun système pour assurer le bon positionnement de ces ensembles, il faut trouver des moyens pour éviter que l’ensemble soit bancal.
Pour éviter que les cônes d’hélices louchent par exemple, j’ai intercalé un cercle découpé dans du papier calque. C’est juste le moteur qui est collé avec de la cyano en gel et à prise lente.
Les capots moteurs sont ensuite fixés suivi des échappements.
Le problème avec un montage qui s’éternise, c’est que l’on oublie la marche à suivre que l’on s’est fixé au départ. J’avais donc prévu de peindre le drapeau du gouvernail, d’autant que ce dernier n’est pas fourni par la planche DP Casper qui ne donne que les inscriptions. C’est ballot car maintenant les gouvernes sont collées …
Donc je me suis rabattu sur les décalques Azur que j’ai du découper pour y mettre le bon n° de série.
Le pire c’est sur l’intérieur de ces gouvernes car là les inscriptions ne sont même pas fournies … J’ai donc récupéré aussi des drapeaux et des n° des planches Azur que j’avais heureusement en double. En effet la planche Azur fournie aussi des inscriptions mais sans le drapeau pour ceux qui veulent le peindre.
Aussi, le chiffre « 8 » est en fait un « 6 » que j’ai transformé.
Cela fait pas mal de découpes hasardeuses : les drapeaux pour tenir compte du passage de l’articulation de la commande du gouvernail, les n° modifiés et découpés individuellement. Au début ça fait peur mais le Microsol aide bien pour faire disparaître les plis et fondre l’ensemble.
Vous pouvez aussi admirer le support utilisé pour ces opérations, même si madame a râlé un peu lorsque qu’elle a constaté le détournement de son mug (anglicisme du mot français « moque » d’ailleurs …).
La décoration que j’ai choisi n’est pas la plus fournie en motif mais elle est peut-être un peu plus originale. En fait, pendant la Campagne de France, peu d’avions arboraient leurs insignes. Celui-ci n’a même pas son n° des série repris sur le fuselage.
Pour en rajouter un peu, j’ai décidé de représenter les repères indiquant les endroits où devaient se positionner les tréteaux quand l’appareil était en maintenance.
En fait ces motifs ne sont pas visibles sur tous les 63-11, certains sont présents que sous l’intrados mais comme l’avion n’est connu que pour une photo prise de l’arrière, je me suis permis cet écart.
D’après les photos où ces derniers sont bien visibles, la marquage au plus proche des moteurs est décalé par rapport au Potez 631. Ceci est certainement lié au réservoir supplémentaire sur ce modèle qui a obligé à modifier la structure à cet endroit.
Ces petites bandes sont issues de rabiot de décalques (délimitation de zones de marche).
L’avion est ici posé sur une boite de carte de visite afin d’apprécier les dimensions.
Pour cette même raison, j’ai ajouté les motifs sur les pales d’hélices. Sans compter l’hélice bipale, deux fournisseurs équipaient les Potez 63-11 : Gnome et Rhône et Ratier.
Les pièces Heller me semblent plus proche des Ratier qui ont le bout des pales plus effilées, et la casserole a l’air d’être plus volumineuse, c’est donc ce que j’ai choisi. En même temps cela m’arrange car la petite planche Kora ne fournie pas les logos pour Gnome et Rhône…
Prochaine étape : la patine.
Ma motivation a repris un peu de couleur maintenant …