bon... bin... yapuka... Ca sera mon 3ème vacu, mais jamais avec un tel empilement de mats et ficelle. Je vais devoir apprendre les techniques petit à petit.
Je vais en profiter pour essayer de détailler un peu les techniques propres au vacu, un peu pour démystifier le vacu auprès des novices, et aussi pour profiter d'un croisement d'avis de la part des moustachus.
Alors n'hésitez pas à réagir et donner vos trucs pour que tout le monde apprenne.
Au commencement était la boite
Deux gaufrettes en plastique blanc contiennent tous les éléments vacuformés
Vu de plus près:
L'entoilage est bien représenté, mais les quelques points d'aspiration seront à éliminer sans abimer les ondulations. Peu de gravure ailleurs; aucune sur les flotteurs, tout sera à refaire.
Et une petite grappe de petits éléments en injecté
Un vitrage thermoformé, pas sur la photo, qui fait bonne impression.
Globalement le vacu semble honnète, les dimensions correspondent, le plastique est assez épais. Par contre aucun repérage pour les assemblages de flotteurs, mats d'entreplan... Il faudra prévoir des gabarits pour tout aligner.
J'attaque par les flotteurs pour démarrer en douceur.
Séparation des éléments de la plaque par une découpe grossière. Je passe un coup de gros marqueur sur la ligne de découpage, à cheval sur la pièce et sur ce qui sera la chute.
Ensuite je passe le dos d'une lame de scalpel au fond de la ligne de découpe. J'appuie assez pour bien marquer le plastique
Le dos plutot que le tranchant parce que ainsi la lame suit docilement la limite de la pièce. Avec le tranchant la lame a tendance à aller ou elle veut.
Une torsion du plastique le fait casser en suivant la ligne du scalpel
Je me retrouve avec une pièce comme ça:
La limite noir/ blanc est franche. Tout le blanc dessous est à poncer jusqu'à arriver au noir, qu'il faut conserver.
L'étape est à faire en extérieur l'été, ou en intérieur l'hiver, mais loin de sa petite femme... C'est un tantinet poussiéreux.
Un papier de verre à gros grain, et on ponce généreusement le plastique.
La patafix me permet de bien tenir le plastique, sans glisser et sans y laisser des bouts de peau sur le papier de verre.
Il faut y aller doucement à la fin et par petits bouts pour éviter de trop poncer par endroits.
Le risque sur les grandes pièces, avec leur souplesse, c'est de trop poncer là ou les doigts appuient et d'avoir des plans de collage irréguliers
A partir de là on a des pièces équivalentes à un kit en injecté... pas du tamiya hein! du short run... du short run artisanal...
Enfin bref yapuka coller les demi coques
Masticage des joints, regravure... la suite c'est du classique, comme pour tout kit.
Sur le flotteur central j'ai un peu plus avancé. Il est collé, mastico poncé sur le joint supérieur et je traite le dessous
Un des défaut inhérent à la technique du vacu, c'est qu'il est très difficile de faire des arètes "effilées". Le plastique ne va pas épouser parfaitement les angles aigus dans le fond du moule, et a des arètes avec un congé.
Dans le cas de mon flotteur, le bas des flancs devrait avoir une lèvre qui retombe un poil plus bas que le fond du flotteur.
Pour y remédier je colle un profilé evergreen sur le chant, puis comble le creux sur le coté avec du talc-cyano... et ponçage affinage
Et voilà pour le moment... A venir la regravure des flotteurs...
Adrien