Evidemment, c'est l'usine. Faire pour faire. Il est vrai que dans ces conditions, le temps consacré au montage est assez limité. Ce qui donne inévitablement, des approximations, des erreurs. L'histoire même des avions concernés est forcément quelque peu négligée.
Bon, vous me direz, cela ne change pas de l'habitude mais il y a des périodes comme celle là où l'envie d'accélérer le mouvement est irrépressible.
J'ai donc ressorti ce modèle "new generation" Airfix du Zéro japonais.
Je me suis posé une question dès le départ en voyant le titre. Qu'est-ce-que c'est que cette version A6M2b ? D'où pouvait bien sortir ce "b".
J'ai regardé un peu la doc que je peux avoir sur le sujet et voilà l'explication que j'ai pu trouver.
Cependant, il importe de connaître, même sommairement, la signification des différentes lettres et chiffres composant le nom du célèbre chasseur.
Je vais au plus simple :
A : avion embarqué de la marine (chasseur).
6 : 6ème chasseur embarqué de la marine.
M : le constructeur (Mitsubishi, pour ceux qui n'aurait pas encore compris...)
2 : deuxième version dérivée du même modèle.
A6M2b est l'application des différentes sous versions du modèle avec l'alphabet latin.
L'A6M2a correspond à l'A6M2 modèle 11.
L'A6M2b correspond à l'A6M2 modèle 21.
Là vous vous dites : mais quelles sont les différences entre ces deux modèles ?
C'est assez simple mais, à force, cela devient un peu touffu...
Dans Modèle 11, le premier "1" correspond au premier type de cellule et le second "1", au premier type de moteur.
Dans Modèle 21, le "2" correspond au deuxième type de cellule et le "1", au premier type de moteur.
En l'occurrence, le moteur est un Nakajima Sakae 12 et les modifications de cellule sont assez simples puisqu'elles consistent en l'ajout d'une crosse d'appontage et de contrepoids d'aileron afin de soulager les efforts au manche dans les hautes vitesses.
Voilà. Facile, finalement...
La maquette maintenant.
Il s'agit de la dernière mouture sortie par Airfix du Zéro. Je pense qu'il est inutile d'en faire l'historique, même sommaire, tant sa réputation nous est parvenue presqu'intacte et ce, presque 70 ans après !!
Le modèle est bien pensé. Il est simple de montage, comporte d'assez nombreux détails qui pourront très facilement être améliorés avec un peu d'alu adhésif, de fils de cuivre de différents diamètres ou encore d'étiré, de morceau de grappe transparente pour les feux de position. Tout l'attirail habituel, quoi.
On pourra toujours reprocher la gravure trop appuyée mais, personnellement, cela ne me dérange pas. Laissons cela aux cadors qui préféreront sans doute le modèle Tamigawa, trop chers pour ma pauvre bourse...
Allez, zou, le temps de dire tout cela et la mise en croix est faite.
Le moteur qui sera quand même bien caché sous le capot est agrémenté de ses différents fils d'allumage. Les cylindres sont peints en noir, brossé à sec avec de l'alu. Les fils sont placés dans des trous dans lesquels j'ai préalablement mis un morceau de coton tige étiré. Ils sont peints couleur cuivre et rouge pour les plus gros.
L'hélice et le cône d'ycelle sont passés au Rub'n'Buff. Du noir sera passé sur les pales dirigées vers le pilote pour, j'imagine, éviter l'éblouissement de ce dernier.
Le vert du cockpit est un peu flashy, pensez-vous. Certes, mais je me suis dit que je laisserai la verrière fermée, histoire de changer de l'habitude. Par conséquent, j'ai triché un peu afin qu'il reste un peu visible...
Le cockpit, toujours, cette fois-ci, vers l'avant.
Remarquez, au passage, la facilité de montage. J'ai utilisé la colle liquide Tamiya, bouchon vert afin d'éviter les reprise trop nombreuses au mastic. Il faut avouer qu'ici, avec ce procédé, elles sont vraiment minimes...
Puisque le kit le permet, j'ai opté pour le repliage des ailes. Les feux de position sont remplacés par des morceaux de grappe transparentes mise en forme après avoir été collé en bout d'aile. Je les ai peints en translucide Gunze rouge et bleu.
Il a fallu néanmoins détailler l'intérieur des ailes. Un minimum. Quelques trous, un peu de cuivre de bouteille de vin, un peu d'étiré...
La suite, normalement, bientôt.
Philippe