Voilà arrivé le couronnement de ce montage avec l'installation du câblage d'antenne.
Celui-ci est réalisé en plastique étiré (sprue + bougie) dont je ne rappellerai pas la technique tant elle est connue dans l'univers du modélisme.
L'ensemble est fixé à la colle cyanoacrylate dont une petite goutte a été déposée sur la surface d'une bougie chauffe-plat dont de petites quantités ont été prélevées avec un cure-dents et déposées là ou cela était nécessaire.
Cette petite astuce (la bougie de chauffe-plat), vue en son temps sur PlastikDream, garanti à la goutte de colle qui y est déposée un bien plus long temps d'exploitation que si elle avait été déposée sur n'importe quelle autre matière (métal, plasticard etc...).
Ainsi et avec cette seule gouttelette de chez micro gouttelette, j'ai pu assumer tous mes points de collage, compte-tenu du temps de séchage que ceux-ci réclamaient avant chaque prise complète (et la colle utilisée n'était pas des plus rapide dans ce domaine, croyez-moi).
Et la goutte de colle a été utilisée dans son entièreté !
A l'aube d'un avenir ou la décarbonation va nous imposer des modérations de moyens, l'affaire n'est pas sans répercutions sur la perpétuation de notre hobby.
(un sous étant un sou: il n'y a pas de petites économies - selon moi)
CONCLUSIONVenons-en à la conclusion de ce montage.
Le kit n'est pas de première fraîcheur, ce fait est entendu depuis le début et j'aime assez ce genre de challenge.
Dans l'ensemble, les formes sont bien là mais pas la précision et le souci du détail qui font partie des prérequis actuels.
Les éléments les plus voyants qui font défaut sont les biellettes apparentes et particulièrement caractéristiques (en arc de cercle) qui permettent de manœuvrer les gouvernes de profondeur (au niveau de la queue de l'appareil).
Les gardes-boues du train principal sont trop petits.
Il faut prendre attention à l'orientation des moteurs et ne pas suivre les indications du plan de montage (supprimer les ergots de positionnement).
La forme du nez de l'appareil est schématiquement représentée (face ventrale avant mal aménagée)
Les parties vitrées (canopée, bulle de tourelle et poste de tir ventral) sont réellement rudimentaires. Heureusement elles se mettent bien en place (sauf le poste de tir ventral légèrement sous-dimentionné).
Par contre et on ne s'en étonnera pas: l'intérieur du poste de pilotage est vide.
Je l'ai aménagé au minimum syndical pensant qu'il serait peu visible, mais au final il ne l'est pas tant que cela.
Le montage de l'ensemble est aisé et le masticage pas trop excessif quoique néanmoins nécessaire au niveau de tous les raccords.
Mais comme ce n'est pas une partie du travail de montage que je dédaigne particulièrement, cela fut fait dans la joie et la bonne humeur.
En conclusion, le montage du Dornier 217 de chez Airfix est un bon exercice que je ne renouvellerai pas.
Et je ne conseille le montage de ce kit qu'aux amateurs de sensations fortes et aux têtes brûlées qui se portent volontaires pour les missions sans retour réservées aux vrais hommes (les Chuck Norris, Dolf Lundgren et autres Michael Dudokoff du maquettisme viril).
Car si c'était à refaire, je lui préférerai certainement le Dornier 217 de chez Italeri.
Voilà les photos que vous attendez tous et toutes !
Et ainsi se termine l'épisode avec la mise en sa dernière demeure.