Hello,
Parlons un peu de ce qui fait la principale caractéristique du F-8 Crusader, son aile à incidence variable, et parlons aussi de la configuration que je vais adopter pour cette maquette. De chaque côté on trouve les surfaces mobiles suivantes :
- au bord d’attaque : deux becs qui courent sur toute la longueur de l’aile, la séparation entre ces becs se faisant au niveau de la partie repliable de l’aile,
- au bord de fuite : un volet côté interne et un aileron coté externe.
Si vous voulez représenter votre Crusader en phase de catapultage, la configuration obligatoire est la suivante :
- l’aile est placée à son incidence maximale,
- les becs de bord d’attaque sont automatiquement déployés car l’aile est à l’incidence maximale,
- les volets et ailerons sont braqués vers le bas pour assurer la portance nécessaire.
Il en va de même lorsque le F-8 décolle depuis une piste classique.
Lors de l’appontage, la configuration est identique :
- l’aile est placée à son incidence maximale,
- les becs de bord d’attaque sont déployés,
- les volets et les ailerons sont braqués.
Pour l’atterrissage sur piste, on observe la même configuration.
Au roulage, j’ai toujours observé une aile à incidence maximale, des becs déployés et des volets et ailerons braqués. Est-ce pour autant une règle immuable ?
Lorsque le Crusader est au parking, et c’est comme ceci que je compte le représenter, on observe le plus souvent une aile en position basse, des becs de bord d’attaque rentrés et des volets et ailerons assez souvent au neutre, mais pas toujours.
Mais j’ai réussi à trouver quelques photographies qui montrent au parking, sans pilote ou mécanicien dans le cockpit, une aile à incidence maximale, des becs déployés et des volets et ailerons en positions diverses.
Voilà, vous savez maintenant ce à quoi il faut veiller quand vous voulez monter un Crusader. Cependant, les photographies que je viens de vous proposer montrent des Crusader de toutes les versions et attention, sur les F-8J et les F-8E(FN), l’aile est différente, les becs sont différents, les angles de braquage aussi, donc mieux vaut se baser sur des clichés d’avions réels pour bien représenter votre avion.
J’ai dans la bonne configuration une photographie du zinc que je veux représenter. Donc, au boulot.
J’ai commencé par le bord de fuite en découpant sur l’intrados et l’extrados les volets et les ailerons du kit. Là, c’est fait uniquement à droite. Au passage, les flèches indiquent des trous qu’il m’a fallu percer à l’intrados pour placer les vérins qui permettent de modifier l’incidence de l’aile.
Voilà le travail terminé.
J’ai collé ensuite l’extrados sur l’intrados, puis j’ai placé sur l’extrados le carénage dorsal ainsi que la cloison le fermant à l’avant.
Voilà notre aile avec les deux volets et les deux ailerons Quickboost qui ne sont pas encore collés tout de suite car ils seront peints et patinés séparément.
Passons maintenant au bord d’attaque. Les quatre becs sont découpés. Pour les becs internes, les plus épais, il faut coller une bande de plastique sur le haut, supprimer la partie basse des plots de fixation et poncer le bas du bec.
Je les ai alors fixés sur l’aile.
L’angle de 25° est à peu près respecté. J’ai utilisé le rapporteur de mon fils pour tracer mon angle, cela faisait des années et des années que je n’en avais pas utilisé.
Les becs externes, beaucoup plus fins, ont été simplement poncés sur le dessous avant d’être collés sur l’aile. Ponçage, masticage, ponçage, masticage, re-gravure, vous connaissez bien la chanson !!!
Un petit montage à blanc de l’aile sur le fuselage, pour le plaisir
Il va quand même falloir que je passe un petit coup d’aérographe sur les joints, histoire de m’assurer qu’il n’y a vraiment rien à reprendre.
A bientôt