Bonjour à tous.
Je poursuis sur le thème des évasions de futurs FAFL. Après le Caudron Goeland , je reste chez Caudron avec le Simoun. C'est probablement l'appareil qui a été le plus utilisé dans ce but. Facile à piloter, les élèves pilotes le connaissent . Il y aura même 3 mécanos de l’école 101 , non brevetés pilotes , Michel Roché, Marcel Bausardo et Pierre Bideau qui rejoindront l'Angleterre en partant de Royan, en cassant quand même un peu de bois à l'atterrissage en campagne. De plus, il a une bonne autonomie et est quadriplace.
A partir de la documentation dont je dispose, je suis arrivé à ce tableau que je ne prétend être ni exact, ni complet.
Date........... N°............ MM ou Immat.....Trajet...............................Equipage
17/06/40......188/ 257 ?...T-440/T788 ?....Royan-Yeovil.....................Henri Gaillet,Albert Preziosi
17/06/40......188/ 257 ?...T440/ T788 ?....Royan-Yeovil.....................Yves Ezanno, Robert Moizan
17/06/40......438............T-595.............Royan-Yeovil....................Jacques Soufflet
17/06/40......180/487 ?... T-432/T096......Royan-Crash Angleterre.........Michel Roché, Marcel Bausardo, Pierre Bideau
19/06/40......180/487 ?... T-432/T096......Cazaux-Angleterre...............Georges Grasset, Robert Grasset
26/06/40......344............T-501.............Nouvion Perregaux-Cadix (internés) Joseph Risso, René Nicolas,Jean Jacques Canal d'Engassac
29/06/40......299............T-830.............Fez-Gibraltar....................Gérard Weill, Jacques Despesailles,Jacques Lemaitre
30/06/40......110............T-270.............Rayack-Ismailia.................Jean Cornez, Georges Cabille, de Gilhem Permillat
30/06/40......158............T-359.............Rayack-Ismailia.................Serge Nicolesco, Joseph Portalis, J-P Fruchart
30/06/40......374............T-431.............Oran -Gibraltar..................Emile Fayolle, Charles Guérin, Hubert Stourm
02/07/40......294............T-825.............Tafaraoui-Gibraltar.............Maurice Séguineau,Yves Mahé, Georges Fifre,Jacques Hazard
23/07/40......437............ T-594............Nouvion Perregaux-Gibraltar..Jacques Crozat,Jacques Bernard,Michel Bulle,
18/08/40......419............T-576............Rabat-Gibraltar...................Henri de Renourt de Mimorand,,,
16/06/41......425............T582/F-BACF...Rabat-Gibraltar...................Antoine Laurent
Le seul kit au 1/72 est le vénérable Heller. C'est une bonne base, mais il mérite quelques corrections pour être vraiment ressemblant.
Bizarrement, alors que ses principaux défauts ont été notés dés sa sortie en 1978 par Morziff von Poliester dans le Fana 112 de Mars 1979, ils sont rarement corrigés dans les montages que j'ai trouvés
Quand on pose les pièces sur un plan, les erreurs les plus notables sont les saumons typiques des productions de Marcel Riffard qui ne sont pas représentés et la face avant du capot moteur à reprendre.
Comme points secondaires, les pantalons du train sont sous dimensionnés et plus encore, la roulette de queue . L'aspect des l'extrados peur être amélioré en figurant les réservoirs des panneaux d'ailes extérieurs et la bande de protection de la jonction de ceux ci avec le plan central.
Pour une fois, on ne peut pas mettre en doute les plans, car il est possible de vérifier sur le Simoun du MAE.
Voilà pour les ailes
J'ai commencé par figurer les panneaux d’accès aux réservoirs. Il ne faut surtout pas remplacer le relief figuré par Heller par une gravure. Il faut ajouter le même au niveau des ailes extérieures. La trappe d’accès à la jambe de train est figurée par une rondelle de CP de 1,8 mm de diamètre.
Pour corriger les saumons, il faut à la fois enlever de la matière sur la partie arrière et en rajouter sur l’avant (cyanotalc). Après mise en forme, la gravure des ailerons est reprise .
La bande de protection de la jonction entre la partie centrale de l'aile, solidaire du fuselage et les panneaux extérieurs démontables est figurée par de l'alu autocollant.
La face avant du capot moteur pèche pas 2 points. La prise d'air de refroidissement est trop large et il manque 2 orifices. La correction se fait avec une languette de CP de 0,2 d'épaisseur. Pour donner de la profondeur à cette ventilation, il faut percer l'avant de fuselage qui recevra le capot. Ne pas mettre un faux cylindre derrière,qui donne une position aberrante pour le moteur, sans compter que les autres cylindres ne seraient pas refroidis. Dans la réalité, on aperçoit une petite partie des ailettes de la tête du premier cylindre mais surtout la 1ere tige de culbuteur et le tube du démarreur à air Viet. , que j'ai représenté avec un bout de fil de 0,5mm.
La mauvaise représentation des pantalons a poussé la société Rétrokit à produire des trains corrigés.
Pour ma part, j'ai utilisé la même technique que pour les ailes du Lublin XIII. Je découpe une âme en CP de 0,5 de la bonne forme et je colle de part et d'autres les 1/2 pièces affinées de 0,25 chacune. Mise en forme au cyanotalc. Comme j'avais 4 Simoun en projet, et pour avoir des pantalons identiques, j'ai fait des tirages résine du train corrigé.
La roulette de queue est refaite en habillant une roue du bon diamètre et repoduit en 4 exemplaires.
Pour faciliter le ponçage du dessus du fuselage qui necessite un masticage si on veut dissimuler le joint, j'ai supprimé la sortie de ventilation cabine et le feu pour les reproduire après . Le feu et figuré par une goutte de cyano-gel.
Beaucoup de Simoun volaient sans carénage de roues. J'ai fabriqué les fourches pour représenter un des appareils dans cette configuration. Gabarit en bande cache coupé à la Silhouette, collé sur de l'alu provenant d'une canette. Découpe aux ciseaux et affinage au scalpel. La jambe est en tube d'alu de 1mm.
Je comptais faire un Simoun civil à l'intérieur rouge. Malheureusement , celui du SCLA qui a servi à une évasion est un ex militaire . Suivant les recommandations de Waroff sur un autre montage, j'ai opté une couleur neutre et sombre et pris du GBF. Pour les tableau de bord, j'ai comparé la peinture sur les instruments figurés en relief sur la pièce et le collage d'une image du TdB . Vu de loin, les résultats sont comparables.
Dernier point. Les tuyaux d’échappement qui étaient oblongs. Obtenus en rectifiant un rond d'étiré
Voilà les kits prêts pour la peinture.
1
Le premier Simoun est celui que Jacques soufflet emprunta le 17/6/1940 pour rallier Royan à Yeovill. C'est le 438, N° constructeur 8539, MM T 595.
Soufflet était moniteur à l'EP 101 de St Cyr, repliée à Royan, . En entendant le discours de Pétain demandant l'armistice, il avait décidé avec ses collègues Ezanno, Gaillet, Moizan et Preziosi de rallier l'Angleterre. Ezanno /Moizan et Gaillet/ Preziosi partirent les premiers sur les 188/T440 et 257/T788.
Soufflet devait prendre un Goéland et emmener des mécanos, mais l'appareil étant indisponible, il se rabat sur ce Simoun.
Je l'ai retenu car j'ai déjà fait un avion de Jacques Soufflet, le Luciole avec lequel il décolla de l'Ark Royal pour essayer de rallier ses camarades de la Base de Ouakam , entreprise qui se termina en prison.
Il évoque cette triple évasion (et même quadruple , car les mécanos cités au début du post suivirent cet exemple ) , son identification est certaine, et le camouflage peut être extrapolé de façon plausible de ce celui du 257 photographié à Rayack qui appartenait à la même unité au moment de l'évasion.
Le 257 portait son numéro très près du stabilisateur, laissant la place à une cocarde. Place occupée par la croix de Lorraine. J'ai donc opté pour des cocardes aux 6 position sur un camouflage type usines Caudron pour le 438.
.
2
Histoire de faire une livrée civile, le second est un Simoun du Service Civil de Liaison Aériennes d'Afrique du Nord, basé au Maroc. C'est son pilote officiel , Antoine Laurent qui s'envole avec lui de Rabat à Gibraltar le 16 Juin 1941. Sur la photo, les carénages de roue sont démontés, mais comme j'ai des trains complets, j'ai décidé que le 16 juin, ils avaient été remontés.
C'est un Simoun Militaire, le 425 T-582, reversé au SCLA début 1941.
Antoine Laurent est Navalais, pilote d'hydravion. Démobilisé en décembre 194 il entre au SCLA . Arrivé en Angleterre, il s'engage dans les FNFL et est d'abord affecté au 615 Squ sur Hurricane. Il passe ensuite au 138 Squ , nouvellement formé et premier de "Special Duties Squadron"sur Lysander. Il se tue lors d'un de ses premiers entraînements sur le T1771, prototype du "Long Range Lysander". L'envie de l'évoquer est un bon prétexte pour acheter le nouveau Dorawings.
3
Beaucoup de Simoun étaient tout alu, A défaut de l'évasion d'un FAFL, j'ai trouvé la tentative d'évasion d' un belge libre, Jan "Pyker" Offenberg, qui sera le mentor des aviateurs belges rejoignant plus tard l'Angleterre, comme Raymond "Cheval" Lallemant ou Mike Donnet. Je compte d'ailleurs évoquer une autre évasion belge , à bord d'un Stampe SV4, celle de Mike Donnet et Léon Divoy.
Replié à Bordeaux avec d'autres pilotes belges dont son ami Alexis Jottard, il tente d'emprunter un avion pour rejoindre l'Angleterre. Ils en sont empêchés et envoyés à Montpellier à bord de trois Simoun le 19 Juin. De là, ils les empruntent sans autorisation le lendemain pour rejoindre l'école belge de Oujda, au Maroc, dont le 360 piloté par Offenberg. Contrairement à la légende de la photo, (Avions 155) ils ne rejoignent pas Gibraltar avec cet avion, mais plus simplement en prenant un train pour Casablanca puis un bateau pour Gibraltar , n'étant pas soumis aux mêmes contrôles que les pilotes français.
Outre, la livrée alu, cette appareil montre la partie amovible des carénages de roues démontée et l'installation d'une hélice en bois Merville.
4
Dernier appareil. Celui qui a servit à l’évasion de Ezanno ou de Gaillet. C'est le 257, qui après séjour à Odiham et réfection dans divers ateliers britanniques est envoyé en caisse au Liban. Il est photographié en 1943 à l’école de pilotage de Rayack. Il a encore camouflage et immatriculation de 1940, mais avec des cocardes à liseré jaune britanique et la croix de Lorraine. Il m'a permis de scratcher les trains non carénés
Cet autre Simoun passé par les ateliers britanniques , outre l'hélice à bout jaune, est équipé d'un phare dans le bord d'attaque. J'ai supposé que le 257 avait subit la même amélioration. Malgré le sourire d'Ezanno, cet avion n'est pas celui de son évasion. Le premier chiffre du matricule que l'on devine à l’intrados est un 8 ou un 9. Il peut donc s'agir du T-825 de Maurice Séguineau ou du T-830 de Gérard Weill qui tous deux avaient atterri à Gibraltar.
Pour le camo, j'ai copié le travail de recherche que des maquetistes ont effectué sur fighters .
A+
Bernard
Cocardes Heller + pochoirs silhouette pour les 3 premiers.
Planche Model Art pour le 257.
Camo 3 tons:
GBC Hataka C083. J'avais testé les autres teintes françaises sur les Goéland avec un résultat qui ne m'a pas plus.
Comme pour les Farman 222 et 223, extrados, Vert XF58, Brun XF 10, GBF XF 18
Bleu SCLA: celui que j'avais en stock: XF 8
Alu XF 16
Bleu des gouvernails de direction et bande du SCLA :Humbrol 89
A+
Bernard
Je poursuis sur le thème des évasions de futurs FAFL. Après le Caudron Goeland , je reste chez Caudron avec le Simoun. C'est probablement l'appareil qui a été le plus utilisé dans ce but. Facile à piloter, les élèves pilotes le connaissent . Il y aura même 3 mécanos de l’école 101 , non brevetés pilotes , Michel Roché, Marcel Bausardo et Pierre Bideau qui rejoindront l'Angleterre en partant de Royan, en cassant quand même un peu de bois à l'atterrissage en campagne. De plus, il a une bonne autonomie et est quadriplace.
A partir de la documentation dont je dispose, je suis arrivé à ce tableau que je ne prétend être ni exact, ni complet.
Date........... N°............ MM ou Immat.....Trajet...............................Equipage
17/06/40......188/ 257 ?...T-440/T788 ?....Royan-Yeovil.....................Henri Gaillet,Albert Preziosi
17/06/40......188/ 257 ?...T440/ T788 ?....Royan-Yeovil.....................Yves Ezanno, Robert Moizan
17/06/40......438............T-595.............Royan-Yeovil....................Jacques Soufflet
17/06/40......180/487 ?... T-432/T096......Royan-Crash Angleterre.........Michel Roché, Marcel Bausardo, Pierre Bideau
19/06/40......180/487 ?... T-432/T096......Cazaux-Angleterre...............Georges Grasset, Robert Grasset
26/06/40......344............T-501.............Nouvion Perregaux-Cadix (internés) Joseph Risso, René Nicolas,Jean Jacques Canal d'Engassac
29/06/40......299............T-830.............Fez-Gibraltar....................Gérard Weill, Jacques Despesailles,Jacques Lemaitre
30/06/40......110............T-270.............Rayack-Ismailia.................Jean Cornez, Georges Cabille, de Gilhem Permillat
30/06/40......158............T-359.............Rayack-Ismailia.................Serge Nicolesco, Joseph Portalis, J-P Fruchart
30/06/40......374............T-431.............Oran -Gibraltar..................Emile Fayolle, Charles Guérin, Hubert Stourm
02/07/40......294............T-825.............Tafaraoui-Gibraltar.............Maurice Séguineau,Yves Mahé, Georges Fifre,Jacques Hazard
23/07/40......437............ T-594............Nouvion Perregaux-Gibraltar..Jacques Crozat,Jacques Bernard,Michel Bulle,
18/08/40......419............T-576............Rabat-Gibraltar...................Henri de Renourt de Mimorand,,,
16/06/41......425............T582/F-BACF...Rabat-Gibraltar...................Antoine Laurent
Le seul kit au 1/72 est le vénérable Heller. C'est une bonne base, mais il mérite quelques corrections pour être vraiment ressemblant.
Bizarrement, alors que ses principaux défauts ont été notés dés sa sortie en 1978 par Morziff von Poliester dans le Fana 112 de Mars 1979, ils sont rarement corrigés dans les montages que j'ai trouvés
Quand on pose les pièces sur un plan, les erreurs les plus notables sont les saumons typiques des productions de Marcel Riffard qui ne sont pas représentés et la face avant du capot moteur à reprendre.
Comme points secondaires, les pantalons du train sont sous dimensionnés et plus encore, la roulette de queue . L'aspect des l'extrados peur être amélioré en figurant les réservoirs des panneaux d'ailes extérieurs et la bande de protection de la jonction de ceux ci avec le plan central.
Pour une fois, on ne peut pas mettre en doute les plans, car il est possible de vérifier sur le Simoun du MAE.
Voilà pour les ailes
J'ai commencé par figurer les panneaux d’accès aux réservoirs. Il ne faut surtout pas remplacer le relief figuré par Heller par une gravure. Il faut ajouter le même au niveau des ailes extérieures. La trappe d’accès à la jambe de train est figurée par une rondelle de CP de 1,8 mm de diamètre.
Pour corriger les saumons, il faut à la fois enlever de la matière sur la partie arrière et en rajouter sur l’avant (cyanotalc). Après mise en forme, la gravure des ailerons est reprise .
La bande de protection de la jonction entre la partie centrale de l'aile, solidaire du fuselage et les panneaux extérieurs démontables est figurée par de l'alu autocollant.
La face avant du capot moteur pèche pas 2 points. La prise d'air de refroidissement est trop large et il manque 2 orifices. La correction se fait avec une languette de CP de 0,2 d'épaisseur. Pour donner de la profondeur à cette ventilation, il faut percer l'avant de fuselage qui recevra le capot. Ne pas mettre un faux cylindre derrière,qui donne une position aberrante pour le moteur, sans compter que les autres cylindres ne seraient pas refroidis. Dans la réalité, on aperçoit une petite partie des ailettes de la tête du premier cylindre mais surtout la 1ere tige de culbuteur et le tube du démarreur à air Viet. , que j'ai représenté avec un bout de fil de 0,5mm.
La mauvaise représentation des pantalons a poussé la société Rétrokit à produire des trains corrigés.
Pour ma part, j'ai utilisé la même technique que pour les ailes du Lublin XIII. Je découpe une âme en CP de 0,5 de la bonne forme et je colle de part et d'autres les 1/2 pièces affinées de 0,25 chacune. Mise en forme au cyanotalc. Comme j'avais 4 Simoun en projet, et pour avoir des pantalons identiques, j'ai fait des tirages résine du train corrigé.
La roulette de queue est refaite en habillant une roue du bon diamètre et repoduit en 4 exemplaires.
Pour faciliter le ponçage du dessus du fuselage qui necessite un masticage si on veut dissimuler le joint, j'ai supprimé la sortie de ventilation cabine et le feu pour les reproduire après . Le feu et figuré par une goutte de cyano-gel.
Beaucoup de Simoun volaient sans carénage de roues. J'ai fabriqué les fourches pour représenter un des appareils dans cette configuration. Gabarit en bande cache coupé à la Silhouette, collé sur de l'alu provenant d'une canette. Découpe aux ciseaux et affinage au scalpel. La jambe est en tube d'alu de 1mm.
Je comptais faire un Simoun civil à l'intérieur rouge. Malheureusement , celui du SCLA qui a servi à une évasion est un ex militaire . Suivant les recommandations de Waroff sur un autre montage, j'ai opté une couleur neutre et sombre et pris du GBF. Pour les tableau de bord, j'ai comparé la peinture sur les instruments figurés en relief sur la pièce et le collage d'une image du TdB . Vu de loin, les résultats sont comparables.
Dernier point. Les tuyaux d’échappement qui étaient oblongs. Obtenus en rectifiant un rond d'étiré
Voilà les kits prêts pour la peinture.
1
Le premier Simoun est celui que Jacques soufflet emprunta le 17/6/1940 pour rallier Royan à Yeovill. C'est le 438, N° constructeur 8539, MM T 595.
Soufflet était moniteur à l'EP 101 de St Cyr, repliée à Royan, . En entendant le discours de Pétain demandant l'armistice, il avait décidé avec ses collègues Ezanno, Gaillet, Moizan et Preziosi de rallier l'Angleterre. Ezanno /Moizan et Gaillet/ Preziosi partirent les premiers sur les 188/T440 et 257/T788.
Soufflet devait prendre un Goéland et emmener des mécanos, mais l'appareil étant indisponible, il se rabat sur ce Simoun.
Je l'ai retenu car j'ai déjà fait un avion de Jacques Soufflet, le Luciole avec lequel il décolla de l'Ark Royal pour essayer de rallier ses camarades de la Base de Ouakam , entreprise qui se termina en prison.
Il évoque cette triple évasion (et même quadruple , car les mécanos cités au début du post suivirent cet exemple ) , son identification est certaine, et le camouflage peut être extrapolé de façon plausible de ce celui du 257 photographié à Rayack qui appartenait à la même unité au moment de l'évasion.
Le 257 portait son numéro très près du stabilisateur, laissant la place à une cocarde. Place occupée par la croix de Lorraine. J'ai donc opté pour des cocardes aux 6 position sur un camouflage type usines Caudron pour le 438.
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2
Histoire de faire une livrée civile, le second est un Simoun du Service Civil de Liaison Aériennes d'Afrique du Nord, basé au Maroc. C'est son pilote officiel , Antoine Laurent qui s'envole avec lui de Rabat à Gibraltar le 16 Juin 1941. Sur la photo, les carénages de roue sont démontés, mais comme j'ai des trains complets, j'ai décidé que le 16 juin, ils avaient été remontés.
C'est un Simoun Militaire, le 425 T-582, reversé au SCLA début 1941.
Antoine Laurent est Navalais, pilote d'hydravion. Démobilisé en décembre 194 il entre au SCLA . Arrivé en Angleterre, il s'engage dans les FNFL et est d'abord affecté au 615 Squ sur Hurricane. Il passe ensuite au 138 Squ , nouvellement formé et premier de "Special Duties Squadron"sur Lysander. Il se tue lors d'un de ses premiers entraînements sur le T1771, prototype du "Long Range Lysander". L'envie de l'évoquer est un bon prétexte pour acheter le nouveau Dorawings.
3
Beaucoup de Simoun étaient tout alu, A défaut de l'évasion d'un FAFL, j'ai trouvé la tentative d'évasion d' un belge libre, Jan "Pyker" Offenberg, qui sera le mentor des aviateurs belges rejoignant plus tard l'Angleterre, comme Raymond "Cheval" Lallemant ou Mike Donnet. Je compte d'ailleurs évoquer une autre évasion belge , à bord d'un Stampe SV4, celle de Mike Donnet et Léon Divoy.
Replié à Bordeaux avec d'autres pilotes belges dont son ami Alexis Jottard, il tente d'emprunter un avion pour rejoindre l'Angleterre. Ils en sont empêchés et envoyés à Montpellier à bord de trois Simoun le 19 Juin. De là, ils les empruntent sans autorisation le lendemain pour rejoindre l'école belge de Oujda, au Maroc, dont le 360 piloté par Offenberg. Contrairement à la légende de la photo, (Avions 155) ils ne rejoignent pas Gibraltar avec cet avion, mais plus simplement en prenant un train pour Casablanca puis un bateau pour Gibraltar , n'étant pas soumis aux mêmes contrôles que les pilotes français.
Outre, la livrée alu, cette appareil montre la partie amovible des carénages de roues démontée et l'installation d'une hélice en bois Merville.
4
Dernier appareil. Celui qui a servit à l’évasion de Ezanno ou de Gaillet. C'est le 257, qui après séjour à Odiham et réfection dans divers ateliers britanniques est envoyé en caisse au Liban. Il est photographié en 1943 à l’école de pilotage de Rayack. Il a encore camouflage et immatriculation de 1940, mais avec des cocardes à liseré jaune britanique et la croix de Lorraine. Il m'a permis de scratcher les trains non carénés
Cet autre Simoun passé par les ateliers britanniques , outre l'hélice à bout jaune, est équipé d'un phare dans le bord d'attaque. J'ai supposé que le 257 avait subit la même amélioration. Malgré le sourire d'Ezanno, cet avion n'est pas celui de son évasion. Le premier chiffre du matricule que l'on devine à l’intrados est un 8 ou un 9. Il peut donc s'agir du T-825 de Maurice Séguineau ou du T-830 de Gérard Weill qui tous deux avaient atterri à Gibraltar.
Pour le camo, j'ai copié le travail de recherche que des maquetistes ont effectué sur fighters .
A+
Bernard
Cocardes Heller + pochoirs silhouette pour les 3 premiers.
Planche Model Art pour le 257.
Camo 3 tons:
GBC Hataka C083. J'avais testé les autres teintes françaises sur les Goéland avec un résultat qui ne m'a pas plus.
Comme pour les Farman 222 et 223, extrados, Vert XF58, Brun XF 10, GBF XF 18
Bleu SCLA: celui que j'avais en stock: XF 8
Alu XF 16
Bleu des gouvernails de direction et bande du SCLA :Humbrol 89
A+
Bernard
Dernière édition par LGB le Dim 11 Sep 2022 - 0:28, édité 5 fois