Bonjour à tous,
Après le Trébouliste et ses plus de 100 passagers pour l'Angleterre, je poursuis l'histoire des "évasions" avec l' Altaïr et ses 20 passagers.
Il s'agit du Farman 222-2 n°19 immatricule L 116 .
C'est l'adjudant chef James Denis qui est à l'origine de ce départ. Pilote à l'école des radionavigants à la base 129 de Fontenet -St Jean d'Angely, il entend l'appel du 18 Juin grâce au radio Raymond Dispot, qui déformation professionnelle oblige était à l'écoute sur un récepteur de la base. Il ne connaît pas de général De Gaulle et pense qu'il s'agit du général de l'armée de l'air de Goÿs de Mezeyrac.
Entre les pilotes, mécanos et radios ils sont un quinzaine de sous-officiers de l’école volontaires pour rejoindre l'Angleterre plus Charles Flamand, arrivé par hasard avec un Potez 540 à réparer. Les Potez 540 de l'école ne sont pas assez gros, mais Denis apprend qu'il y a un Farman 222-2 à La Rochelle à 60 km. Il y va le 19 et le chef pilote de la maison Farman, Mr Coupet le lui confie , " à condition qu'il ne le laisse pas tomber aux mains des allemands"
Le temps de faire les pleins et vérifier la mécanique, le départ ne peut avoir lieu le jour même. Il se fera le 20 au lever du jour , malgré l’opposition du colonel commandant l'école.
Au dernier moment, le capitaine Goumin, chef de l'escadrille embarque avec sa femme.
Il y a 20 personnes à bord et Denis pilote avec Speich son adjoint comme copilote.
Arrivés en vue des côtes de Cornouailles, ils sont accompagnés par un Anson du coastal command que le radio Dispot avait contacté et qui prend cette photo entre autres. Ils atterrissent à 9h45 à St Eval , à coté de Newquay sur la cote ouest des Cornouailles.
Cette histoire est racontée dans de nombreux articles sur les FAFL avec souvent le rôle le plus important donné à Goumin (à l'initiative de , sous le commandement de, piloté par ) sans doute parce que c'était le seul officier . Le mieux est de se référer aux récits de certains des protagonistes, Denis dans le Icare 128, page 44 , Cantes dans le Icare 166, page 15 et dans le même numéro, Flamand, page 30.
La 15eme escadre donnait à ses Farman 221 et 222 des noms d'étoiles de premières grandeur inscrit sous la tourelle avant. Ici Pollux, ce qui m'a permis de mettre "Altaïr" au bon endroit.. Je l'ai camouflé en trois tons réglementaires bien que la photo soit difficile à interpréter. Un profil dans les "Ailes Françaises" N° 7 donne l'extrados GBF/Vert
Ce modèle a été produit par Aerovac mais vu sa rareté, il se vent à des prix prohibitifs. Par contre, José Fernandez avait mis en vente un lot de Farman 224 sur Ebay et à Bron à un prix plus abordable et j'en avais profité
J'ai utilisé les ailes , empennages et une partie du train et ait scratché le reste. La forme boite à chaussure du fuselage facilitant bien les choses.
A+
Bernard
Après le Trébouliste et ses plus de 100 passagers pour l'Angleterre, je poursuis l'histoire des "évasions" avec l' Altaïr et ses 20 passagers.
Il s'agit du Farman 222-2 n°19 immatricule L 116 .
C'est l'adjudant chef James Denis qui est à l'origine de ce départ. Pilote à l'école des radionavigants à la base 129 de Fontenet -St Jean d'Angely, il entend l'appel du 18 Juin grâce au radio Raymond Dispot, qui déformation professionnelle oblige était à l'écoute sur un récepteur de la base. Il ne connaît pas de général De Gaulle et pense qu'il s'agit du général de l'armée de l'air de Goÿs de Mezeyrac.
Entre les pilotes, mécanos et radios ils sont un quinzaine de sous-officiers de l’école volontaires pour rejoindre l'Angleterre plus Charles Flamand, arrivé par hasard avec un Potez 540 à réparer. Les Potez 540 de l'école ne sont pas assez gros, mais Denis apprend qu'il y a un Farman 222-2 à La Rochelle à 60 km. Il y va le 19 et le chef pilote de la maison Farman, Mr Coupet le lui confie , " à condition qu'il ne le laisse pas tomber aux mains des allemands"
Le temps de faire les pleins et vérifier la mécanique, le départ ne peut avoir lieu le jour même. Il se fera le 20 au lever du jour , malgré l’opposition du colonel commandant l'école.
Au dernier moment, le capitaine Goumin, chef de l'escadrille embarque avec sa femme.
Il y a 20 personnes à bord et Denis pilote avec Speich son adjoint comme copilote.
Arrivés en vue des côtes de Cornouailles, ils sont accompagnés par un Anson du coastal command que le radio Dispot avait contacté et qui prend cette photo entre autres. Ils atterrissent à 9h45 à St Eval , à coté de Newquay sur la cote ouest des Cornouailles.
Cette histoire est racontée dans de nombreux articles sur les FAFL avec souvent le rôle le plus important donné à Goumin (à l'initiative de , sous le commandement de, piloté par ) sans doute parce que c'était le seul officier . Le mieux est de se référer aux récits de certains des protagonistes, Denis dans le Icare 128, page 44 , Cantes dans le Icare 166, page 15 et dans le même numéro, Flamand, page 30.
La 15eme escadre donnait à ses Farman 221 et 222 des noms d'étoiles de premières grandeur inscrit sous la tourelle avant. Ici Pollux, ce qui m'a permis de mettre "Altaïr" au bon endroit.. Je l'ai camouflé en trois tons réglementaires bien que la photo soit difficile à interpréter. Un profil dans les "Ailes Françaises" N° 7 donne l'extrados GBF/Vert
Ce modèle a été produit par Aerovac mais vu sa rareté, il se vent à des prix prohibitifs. Par contre, José Fernandez avait mis en vente un lot de Farman 224 sur Ebay et à Bron à un prix plus abordable et j'en avais profité
J'ai utilisé les ailes , empennages et une partie du train et ait scratché le reste. La forme boite à chaussure du fuselage facilitant bien les choses.
A+
Bernard
Dernière édition par LGB le Mer 13 Avr 2022 - 13:34, édité 1 fois