[Revell] Junkers JU-88 A-4, bombardier au-dessus des eaux du grand nord (FINI)

Bonjour
Pour décoller tes pièces du ruban adhésif passe un coup de White Spirit dessus avec un pinceau. Ca bouffe la colle du ruban et ta pièce sort sans problème (et sans trace de colle).

A+

Très bonne idée qui permet d'être bien symétrique !

Bonjour Spadukit,

Merci pour l'astuce mais elle ne m'a pas servi dans le présent cas.

La bande cache utilisée est celle provenant de chez Action et a une adhérence particulièrement délicate qui se prête bien au masquage pour modèles réduits.
De ce fait: enlever ces fragiles éléments c'est fait sans inquiétude, précieusement  avec la pointe d'un cutter.



Par contre et dans la foulée j'ai testé ton astuce en plaçant un bout de plastique plat sur la dite bande cache pour ensuite passer tout autour un pinceau imbibé de white-spirit.
Et effectivement, la colle traitée perd tout effet d'adhérence et la pièce s'enlève sans qu'aucune trace de résidu n'y soit laissée dans l'opération.

Testé et approuvé.

Tu nous as réalisé là de bien belles pièces

Voilà ce que cela devrait donner au moment de leur dépose. Celle-ci interviendra plus tard, après mise en peinture, au moment des finitions.



Au tour du nez de l'appareil et des moteurs, maintenant.

Très bonne méthode, toute bête mais il fallait y penser.
Je la range dans un coin de neurone pour la ressortir au moment approprié.

Paco

excellent travail sur ces frein de piqué

Magnifique création pour tes freins de piqué !

Octobre 2022 m'aura permis de profiter d'une suite non attendue des conditions estivales pour m'adonner à diverses occupations extérieures à l'égal du jardinage ou de la balade en vélo sur les chemins de la campagne environnante avec son cortège d'air pur, d'images d'Epinal et de crevaisons me contraignant à du déplacement pédestre non désiré (les joies de la nature…)

Mais depuis peu, voilà revenu un climat autrement plus propice à des occupations intérieures telles que celle qui m'occupe en ce moment et qui consiste à avancer dans le montage et la mise en peinture du JU-88 d'origine "Revellienne" (datant de la grande époque).

La mise en peinture des surfaces inférieures approche maintenant de son terme.
Cela a pris un certain temps (voir un temps certain) pour que le bleu RLM-65 couvre convenablement les surfaces.
Cinq à six passages très légers avec un long séchage entre chaque application (vu l'ajout d'huile de lin dans le récipient afin de  récupérer une première jeunesse) auront été nécessaire pour ce faire.





Une petite astuce à l'occasion.
Même lorsqu'on est un aficionado de l'aérographe, il arrive d'avoir l'utilité d'un pinceau.
Alors, plutôt que d'en changer lorsque ce dernier perd sa silhouette, faites ceci:
Afin de rendre son aspect premier à un pinceau plat qui, au fil des utilisations, voit ses poils s'ébouriffer, j'utilise la méthode suivante:
Après nettoyage (au pétrole dans mon cas car voilà un dissolvant doux qui nettoie en profondeur et qui, de par sa composition, graisse le poil de l'outil, permettant ainsi une longévité d'utilisation), la tête du pinceau est enserrée dans un tampon de papier essuie-tout et pris ensuite dans l'étau d'une pince de maintien.

On laisse reposer le tout le temps qu'il faut (plusieurs jours) pour constater que la pointe du pinceau plat aura repris avantageusement ses formes.










La prochaine fois ce sera le tour du pinceau rond (j'ai, là aussi, une astuce très simple et efficace)

Sympa comme astuce !!!!

Avec les acryliques l'alcool à brûlé  remplace le pétrole,  un passage sous de l'eau très chaude et ensuite un peu de savon de Marseille pour lui refaire une joli pointe (il fait office de gel fixateur)

Top, j'essayerai quand j'aurai fini mon déménagement

fourneau a écrit:Avec les acryliques l'alcool à brûlé  remplace le pétrole,  un passage sous de l'eau très chaude et ensuite un peu de savon de Marseille pour lui refaire une joli pointe (il fait office de gel fixateur)

Certes: avec des peintures acryliques, le produit nettoyant n'est pas de même nature.

Mais pour ce qui est des peintures Glycéro, le pétrole décape non seulement en profondeur (plus que le white-spirit, Thinner et autres dissolvants - sauf le cellulosique) mais surtout à des propriétés hydratantes en graissant le poil du pinceau et assurant ainsi une plus grande longévité à l'outil.

A l'occasion, j'utilise aussi des peintures acryliques ou à l'eau. Mais même après un nettoyage au savon (qui, comme l'alcool à brûler, dégraisse), je finalise toujours mes pinceaux au pétrole, notamment pour les effets avantageux de la dite propriété hydratante.

Et en matière de conservation longue durée de pinceaux (mon instrument de prédilection depuis toujours et peut-être jusqu'à la fin), je pense m'y connaître.

Des astuces et du beau travail : on ne s'en lasse pas

Bonjour

Merci pour ces astuces rénovatrices de pinceaux.

A+

Très bien les conseils pour les pinceaux, merci beaucoup !
Olivier

Passons maintenant à la mise en peinture des surfaces supérieures.

Ses surfaces sont entièrement passées au Dunkelgrun 71 (Dark Green) Humbrol.
Celles-ci ont déjà reçu quelques restes de peintes foncées, reliquats d'autres applications.
Entre autres choses, cela permet de débusquer les derniers défauts.

Afin d'éviter tout effet de surcharge, j'y vais en couches très minces (voir transparentes).
Après trois ou quatre passages entrecoupés de longues périodes de séchage, les surfaces commencent à se couvrir uniformément.

J'ai commencé par masquer les flancs de la maquette (séparation rectiligne des teintes dessous et dessus) et suis passé par la suite aux parties avant (nacelle et moteurs) afin d'avoir toujours une possibilité de prise pour manipuler la maquette.









J'en suis actuellement à l'aube de parfaire les bords d'attaque des ailes pour appliquer ensuite une ultime et ténue couche de finition sur l'ensemble des surfaces supérieures.
En ce qui concerne la mise en peinture des surfaces, il me restera ultérieurement à appliquer la seconde teinte (Schwarzgrun 70) aux motifs rectilignement délimités (avec utilisation intensive de masquages).





Alors, en ce qui concerne les pinceaux à bouts pointus, c'est simple:

Il faut auparavant se munir d'une colle pour papier dans le genre de celles qui sont destinées aux bambins et avec lesquelles ils font leurs premières armes sur des bouts de papiers crépon ou autres.
Ces colles sont sans danger et surtout délayable à l'eau (soucis d'ingestion et autres, vous connaissez les petits).
Et aussi au cas où il vous viendrait l'idée de…

Une colle scolaire/de ménage vinylique peut aussi faire l'affaire.

On en prend une goutte entre les doigts pour en imbiber la tête éclatée (et qui refuse de reprendre sa silhouette native) du pinceau pointu préalablement purgé de toute présence de peinture.
On lisse jusqu'à la colle se raffermisse et permette de rendre au dit pinceau sa forme d'origine.
(la colle viendra à bout des épis les plus rébarbatifs)



Il suffit ensuite de laisser reposer le tout quelques jours/semaines, le temps que les poils du pinceau retrouvent leur position d'origine.
Avant de l'utiliser à nouveau, il suffit de passer à l'eau afin que la colle se dilue et disparaisse.
(la méthode vaut aussi pour redresser la pointe d'un pinceau demeuré trop longtemps la tête la première plongée dans un récipient)

Extra, ton travail comme tes conseils

Toujours aussi didactique et bien photographié  

au top !!!!

Un vrai cour de maquettisme,bravo.

Mise en place du camouflage deux tons sur mon JU-88 A4

Après l'application de la couche de base Dunkelgrun 71 (Dark Green) Humbrol, j'ai passé l'ensemble des surfaces supérieures au vernis brillant.



J'avais précédemment remarqué que le tape de masquage tenait nettement mieux sur une surface passée au vernis brillant (ou brillante de base) par rapport à une surface peinte en couleur mate. De plus, cette meilleure adhésion évite les infiltrations de peinture sous le tape de masquage dans l'hypothèse où le mélange se révélerait trop liquide.
Cela fut vérifié ici: aucune retouche ou correction n'a été apportée après la manœuvre de la mise en peinture des zones délimitées afin de recevoir le fameux Schwarzgrun 70.

Par contre, comme l'utilisation du crayon noir est inapproprié sur de la surface brillante, j'ai marqué les zones à éluder avec des résidus de bande cache (afin d'éviter toute méprise lors de la mise en peinture).




L'opération a été décomposée en trois phases avec démasquage et séchage complet entre chaque étape: premièrement les ailes et ailerons, deuxièmement le gouvernail de queue et enfin (le plus complexe) le fuselage.
Cela a assuré à une parfaite manipulation du modèle, lors de chaque étape.






Le tout, une fois terminé, a reçu une nouvelle couche de vernis brillant en vue de la pose à venir des diverses décalcomanies.

Et ce sera là la prochaine étape.

Je suis toujours dubitaf quand je vois poser les verrières  après  peinture , car je n'ai  jamais eue de bol ,côté  ajustement avec cette méthode

En tout cas t'as peinture me plaît bien

Je n'aurais jamais envisagé de peindre sur du vernis brillant... Comme quoi ce montage m'apprend beaucoup

Bonjour
Très beau camouflage respectueux des indications de tracé du RLM.

A+

DePhil a écrit:

fourneau a écrit:Avec les acryliques l'alcool à brûlé  remplace le pétrole,  un passage sous de l'eau très chaude et ensuite un peu de savon de Marseille pour lui refaire une joli pointe (il fait office de gel fixateur)

Certes: avec des peintures acryliques, le produit nettoyant n'est pas de même nature.

Mais pour ce qui est des peintures Glycéro, le pétrole décape non seulement en profondeur (plus que le white-spirit, Thinner et autres dissolvants - sauf le cellulosique) mais surtout à des propriétés hydratantes en graissant le poil du pinceau et assurant ainsi une plus grande longévité à l'outil.

A l'occasion, j'utilise aussi des peintures acryliques ou à l'eau. Mais même après un nettoyage au savon (qui, comme l'alcool à brûler, dégraisse), je finalise toujours mes pinceaux au pétrole, notamment pour les effets avantageux de la dite propriété hydratante.

Et en matière de conservation longue durée de pinceaux (mon instrument de prédilection depuis toujours et peut-être jusqu'à la fin), je pense m'y connaître.

Merci pour cette astuce que je vais essayer dès que j'aurais trouvé un bouteille de pétrole. Jusqu'à présent je nettoyais au savon de marseille en finale.

Se pose maintenant la question de la décoration à apposer sur mon Ju-88 A4.

Dans mes archives, subsistent encore de nombreuses planches de décalcomanies.
Une de celles-ci, de marque "Microscale Decal", me permettrait de réaliser six versions différentes de Ju-88 A4 dont trois sont emblématiques des opérations exécutées par la Luftwaffe au-dessus de l'atlantique nord contre les convois alliés à destination de l'URSS.
Mais la qualité de ces décalques contraste fortement avec la rusticité du kit  Revell (à mon humble avis).
Je me réserve donc l'opportunité de les utiliser ultérieurement pour l'éventualité ou j'entamerais un autre JU-88 A4 de marque Italeri (bien plus récent que la maquette Revell) se trouvant dans mon stock.

Tout comme je l'ai fait en ce qui concernait d'autres réalisations récentes (He-111 et Dornier 17 de la marque Frog) je vais donc me rabattre sur une des deux décorations (visibles sur le couvercle de la boîte) proposées avec le kit Revell.





Peu (voir pas) d'informations relatives aux assignations des décorations proposées pour le kit Revell sont présentes dans la documentation du kit. J'ai toutefois réussi à dénicher sur la toile une piètre photo du JU-88 correspondant aux codes 3Z+DK que je me suis proposé de réaliser.



Comme pour le kit Revell, la planche de décalcomanies fournie affiche bien son âge. Le vernis la recouvrant a légèrement jauni malgré le fait que celle-ci soit protégée par un voilage.
Le temps qui passe ayant fait son œuvre,  il n'y a rien d'étonnant à ce constat.
Je ne vais donc y puiser que les codes d'identification 3Z+DK après lui avoir fait endurer une petite remise à niveau.

Cette remise à niveau consiste simplement à appliquer la dite planche de décalcomanies face plaquée contre l'intérieur d'une vitre orientée vers la lumière extérieure (soleil).
La saison ne s'y prêtant plus tellement (puisque nous sommes en hiver), cela risque de prendre un certain temps avant d'obtenir le résultat recherché (et déjà éprouvé précédemment pour d'autres réalisations).

Mais je me connais assez patient  pour savoir attendre jusque là.

Dans l'intervale, je vais m'attaquer à la mise en peinture des éléments vitrés.

Très beau travail aux pinceaux, cela à l'air propre et net !
Olivier

Hâte de voir la fin

Très Très beau boulot !

j'attends la suite avec impatience...

Merci pour les astuces !