[Frog] Typhoon I.B. Fighter-bomber RAF 1943 [FINI]

Nouveau projet en perspective.

Attention !
Alors là: tenez-vous bien car je m'attaque à un vieux de la vieille.
Un de ces kits dont, aujourd'hui, plus personne ne voudrait s'y intéresser (et encore moins l'assembler).

J'ai nommé Le "Typhoon I B Fighter-bomber" de la marque Frog !



Je vous entends déjà rugir: "Mais cette maquette d'un autre temps est complètement naze !!!"
Je sais, je sais (oui, je sais)…





Mais (je vous raconte) il fut un temps lointain (l'époque durant laquelle on maquettait en solitaire) ou certaines marques de modèles réduits n'étaient portés à ma connaissance qu'à travers leurs catalogues dont j'avais pu obtenir un exemplaire, je ne sais par quel miracle.
Les seuls commerces de proximité permettant de me fournir en maquettes ne proposaient que les marques courantes (du Airfix en principal, du Revell pourquoi pas, du Matchbox lors de son apparition, parfois du Heller - sauf sa série musée, rarement tout le reste et jamais au grand jamais du Frog).
Je me contentais donc de rêvasser devant les pages aux illustrations tellement évocatrices de telles ou telles répliques à l'échelle 1-72 (j'y étais déjà devenu partisan) d'appareils légendaires.

C'est dans les pages d'un catalogue Frog du début des années 70 (je vous le mets en chiffre pour éviter la confusion franco-belge) que mon imagination créatrice folâtrait alors à la penser de monter telle ou telle maquette qui me semblait majestueuse et dont je me devais d'avoir un exemplaire assemblé.
Et pendant longtemps, cela restait à l'état de projet à défaut de pouvoir mettre la main sur la maquette convoitée.

Plus tard, lorsque mon horizon c'est enfin ouvert aux clubs et aux bourses d'échanges à destination du modélisme réduit (et encore bien avant internet), j'ai pu collecter avec ferveur tout ce qui m'avait fait envie auparavant.

Et c'est ainsi qu'au fil du temps et des opportunités qui s'offraient, j'ai engrangé cinq exemplaires au  1/72 du Typhoon I-B ("car door type" ou "verrière camion") de la marque Frog.
Avec toujours l'ambition, un jour ou l'autre, de réussir à en monter un exemplaire.
Et bien peut-être que ce jour est enfin arrivé !



Pour m'aider à réaliser un montage digne de ce nom et face aux multiples défauts que présente cette maquette, je vais m'aider un article textuel, extrêmement détaillé, paru dans un numéro de l'IPMS Belgique (num.22 daté du premier trimestre 1976) dont l'auteur décrit toutes les améliorations à effectuer pour rendre justice à un avion particulièrement compétant dans les tâches qui lui ont été dévolues durant le second conflit mondial.
J'essaierai d'en tirer ce que je peux.

D'autant que l'une des deux décorations présentes dans la boîte du kit permet de représenter la machine du F.Off. RAF Raimond Lallemant (un compatriote) qui fut parmi les grands pilotes du fameux squadron 609 (basé à Biggin Hill) !

Après-guerre, R.Lallemant aura l'occasion d'écrire ses mémoires dans deux manuscrits connus :
"Rendez-vous d'un jour - le 6 juin 1944" et "Rendez-vous avec la chance"



Livres dans lesquels je vais me replonger, en préambule au montage de la maquette en question.
(excellente mise en condition)

Voilà, voilà (pour l'instant).

C'est grosso modo, le parcours de tous les jeunes du Forum.

Mais (je vous raconte) il fut un temps lointain (l'époque durant laquelle on maquettait en solitaire) ou certaines marques de modèles réduits n'étaient portés à ma connaissance qu'à travers leurs catalogues dont j'avais pu obtenir un exemplaire, je ne sais par quel miracle.
Les seuls commerces de proximité permettant de me fournir en maquettes ne proposaient que les marques courantes (du Airfix en principal, du Revell pourquoi pas, du Matchbox lors de son apparition, parfois du Heller - sauf sa série musée, rarement tout le reste et jamais au grand jamais du Frog).
Je me contentais donc de rêvasser devant les pages aux illustrations tellement évocatrices de telles ou telles répliques à l'échelle 1-72 (j'y étais déjà devenu partisan) d'appareils légendaires.

C'est dans les pages d'un catalogue Frog du début des années 70 (je vous le mets en chiffre pour éviter la confusion franco-belge) que mon imagination créatrice folâtrait alors à la penser de monter telle ou telle maquette qui me semblait majestueuse et dont je me devais d'avoir un exemplaire assemblé.
Et pendant longtemps, cela restait à l'état de projet à défaut de pouvoir mettre la main sur la maquette convoitée.

Plus tard, lorsque mon horizon c'est enfin ouvert aux clubs et aux bourses d'échanges à destination du modélisme réduit (et encore bien avant internet), j'ai pu collecter avec ferveur tout ce qui m'avait fait envie auparavant.


Surtout pour la collecte, je ne peux m'empêcher d' acquérir des Heller alors que je sais pertinemment que les maquettes sont mieux faites ailleurs.

Bon montage et bonne lecture de la vie de Cheval.

Très intéressant

Ces kits Frog restent souvent de bonnes bases

Bon montage à toi



Pierre

Bonjour de Phil

DePhil a écrit:Les seuls commerces de proximité permettant de me fournir en maquettes ne proposaient que les marques courantes (du Airfix en principal, du Revell pourquoi pas, du Matchbox lors de son apparition, parfois du Heller - sauf sa série musée, rarement tout le reste et jamais au grand jamais du Frog)..

C'était quand? Quand j'ai commencé, en 1962, Frog , ou plutôt sa production française Tri-Ang à Calais était la marque la  plus courante, avec les sachets Airfix.
Dans une séquence nostalgie, j'ai récemment remonté le modèle de mes débuts, le P-47 razorback  de Frog:



Je confirme l'opinion de Pierre Même si elle sont simples selon les  critères actuels, les maquettes  Frog sont  juste de forme  ( le Skua est l'exception) et je suis en train de me servir d'un Mig 3 Frog pour faire un I-200. Il n'est jamais sorti sous la marque mais le moule a été récupéré , comme beaucoup d'autres par des sociétés à l'époque soviétique  . Il est commercialisé par Emhar.

Bon amusement
Bernard

Hello DePhil, en ce qui me concerne, j'adhère complètement à ton choix de monter un "vieux de la vieille" Le plaisir que me procure ces kits d'un autre âge n'a pas d'équivalence alors régale nous vite

salut Dephil j'ai fait un kit bien plus triste que ton Frog le USK





par contre le box art de Frog me ferai acheter le kit rien qu'a cause de lui il est superbe

LGB a écrit:C'était quand? Quand j'ai commencé, en 1962, Frog , ou plutôt sa production française Tri-Ang à Calais était la marque la  plus courante, avec les sachets Airfix.

La bonne question n'était pas "quand" mais "où".

Pour ma part c'était dans une petite ville de Belgique dans laquelle je réside encore.
Et dans les années 60 (début 70), je n'y connaissais que deux petits magasins (de jouets) susceptibles de m'approvisionner en modèles réduits.

Ils ont cessés leurs activités depuis bien longtemps...

Bonjour fourneau,

Très séduisante décoration que celle proposée sur la boîte du Typhoon I.B. "verrière camion" de Frog.
Quoi qu'elle comporte une erreur d'interprétation puisqu'on y voit un Typhoon I.B. première série emportant des roquettes !

A ce que j'ai pu lire ça et là, aucun Typhoon "car door" n'en a jamais emporté une seule.

(Excellente ta réalisation !)

Pour une fois que j'ai fini une maquette, en 1990 d'après mes archives, la même boîte que le Tiffy au décollage.



Paco

Salut
Les maquettes Frog étaient réputé pour la justesse de leurs formes ( Il y avait des "loupés" notables: le MS 406, le Skua entre autres) mais en principe c'était bien rendu. Par contre niveau détails intérieur c'était la rencontre du zéro et de l'infini, un vrai désert à part une mounaque représentant le pilote.

Bon montage.

Maquette ISK aussi veille que le Frog

Donc tu arriveras à quelque chose avec le Frog

Spadukit a écrit:Les maquettes Frog étaient réputé pour la justesse de leurs formes ( Il y avait des "loupés" notables: le MS 406, le Skua entre autres) mais en principe c'était bien rendu.

Une justesse des formes et un bon rendu, tu disais !?!...

Et bien on va voir cela.

Je commence par quelque chose de simple à rectifier (en hors d'œuvre, en somme): le gouvernail de direction et principalement la partie mobile.
Je me réfère à l'article paru dans l'IPMS n°22 de 1976 et de photos glanées sur la toile.



Frog a affublé la partie mobile d'un revêtement de type toile de jute. Il n'en était rien et il faut éliminer cette représentation.
J'en profiterai pour affiner le bord de fuite.
J'en profiterai encore pour allonger cette partie (trop petite) en y ajoutant  1 mm à la base.
J'en profiterai toujours pour supprimer, de chaque côté, les biellettes de commande du volet de compensation et ne remplacerai que celles du bas (plus longue).
Sur la partie fixe du gouvernail, j'ai déjà enlevé les excroissances qui n'ont pas raison d'être.



Voilà: j'ai déjà de quoi m'amuser un petit bout de temps...

Pendant que le gouvernail se restaure doucement, je m'occupe de l'aménagement intérieur du poste de pilotage.

Originellement complètement vide et en vue de son amélioration, j'ai prélevé les pièces correspondantes (plancher et dos) dans la boîte du kit Academy (qui propose un très beau Hawker Typhoon IB verrière bulle).
Dans de la carte plastique de récupération, j'ai découpé puis mis en place deux pièces correspondantes.
Je place le tout dans la partie bâbord.



Et c'est là qu'à la fermeture provisoire du fuselage du Typhoon de Frog, je constate que celui-ci affiche une section trop importante (une ventripotence excessive qui laisse un espace vide entre le bord du plancher et le côté opposé du fuselage).
Cette malfaçon est le défaut principal de cette maquette et demande (d'après l'article IPMS cité plus haut) un important travail de rectification pour rattraper des dimensions correctes.

Je ne me sens pas la force d'entamer de tels remaniements !
J'en resterai donc à un léger ponçage sur l'avant des deux demi-fuselages de manière à ce que la forme du capot moteur corresponde parfaitement au diamètre de la casserole d'hélice (en gros).

En tous les cas, je vais essayer…

Je m'aperçois que je n'ai encore rien proposé en matière de rappel historique concernant le Hawker Typhoon.
Alors plutôt que d'élaborer toute une diatribe à ce sujet, j'ai pensé que vous préfèreriez une vidéo YouTube recouvrant le sujet.

Celle que je vous présente ici est assez vivante et en partie instruite à travers un jeu vidéo, ce qui offre une approche plus communicative.
Malgré des commentaires parfois chevrotants (rien de grave et qui peut s'excuser), les informations fournies sont particulièrement complètes et intéressantes (en gros: exhaustif) à plus d'un titre.
Comme la genèse d'une mise en service, par exemple.


Un point toutefois n'y a pas été évoqué: ce sont les périls qu'encouraient les pilotes de Typhoon à l'utilisation de la roquette.
A l'époque, la roquette anglaise RP-3 non guidée de 27 kg était une arme puissante mais assez imprécise qui exigeait d'être lancée à une distance bien inférieure à celle demandée pour un lâché de bombe (reconnue comme tout aussi efficace).
De ce fait, l'avion qui menait l'attaque se trouvait dangereusement mis en péril face à une flak légère lorsque celle-ci protégeait la cible visée.
On sait combien la flak allemande était précise et à prélevé son lot de victimes parmi les avions alliés qui s'engageaient dans des attaques au sol, sur des objectifs défendus.
Pour s'en convaincre, il m'a suffi de relire un des livres cités plus haut.

Cela étant, le montage du kit Förg avance à petits pas.
Comme à l'accoutumé, en ce qui me concerne, les lignes de structure en léger relief sont éliminées.
La photo ci-dessus explique pourquoi.



L'intérieur du poste de pilotage étant particulièrement vide, je l'aménage sommairement avec une cellule dans laquelle se trouve siège et un tableau de bord.
Je fais quasiment disparaître le cercle des plaques de renfort situé à l'arrière du fuselage (sur base d'une photo d'époque).
Idem en ce qui concerne les deux évents exagérément représentés sur le flanc gauche de l'appareil (toujours sur base d'une photo d'époque).



Je marque l'emplacement de la portière (flanc droit de l'appareil) et fait de même sur le flanc gauche.
Au vu d'une photo d'un appareil qui s'est posé sur le ventre, un panneau semblable pouvait s'enlever du côté gauche (celui dépourvu de portière). Tout comme a aussi disparu la partie supérieure de la verrière niveau pilote (le tout éjecté avant ou enlevé après l'atterrissage d'urgence, je ne sais pas…).



Et enfin je prépare les ailes en veillant à bien affiner les bords de fuite (bien trop épais).
L'article IPMS propose de découper les puits du train d'atterrissage principal pour les positionner plus profondément dans les ailes.
Je ne me risque pas dans ce genre de chirurgie lourde.




Allez, ça avance !

Bon début, ça promet !

Evolution du montage:

L'aménagement intérieur est limité au minimum syndical.
Le siège et ses bretelles, un palonnier récupéré d'on ne sait où et un tableau de bord maison feront largement l'affaire pour ce qu'on y verra encore lorsque les demi-fuselages seront collés ensemble.
D'autant plus que la peinture noirâtre du poste de pilotage du Typhoon n'arrange pas les choses.

Passons maintenant aux choses sérieuses: la mise en place des ailes.
Suivant l'article IPMS, l'angle d'attaque des ailes est trop prononcé.
En posant le montage à blanc sur une illustration en vue du dessus, c'est effectivement le cas.
Cette différence d'angle est toutefois minime et surtout totalement indécelable pour le néophyte.
Pour corriger l'imperfection, il aurait fallu placer des morceaux de plastiques à l'arrière (raccord de fuite entre le fuselage et l'aile).
Mais si on pratique ainsi (et c'est facile à comprendre), les canons ne suivront plus le parallélisme par rapport à l'axe du fuselage !
(non non, c'est trop délicat pour moi: je laisse le tout en l'état)

Par contre et en vue de profil, l'aile est trop relevée vers l'avant. Les canons ne sont pas parallèles par rapport à la ligne des échappements et pointent légèrement vers le haut (genre orgues de Staline).
Mais là, la correction est nettement plus aisée simplement en travaillant sur la patte qui fixe l'aile au fuselage (poncer le dessous à l'avant et le dessus à l'arrière) afin de retrouver un angle plat entre les deux éléments cités.
Le reste n'étant qu'un rattrapage et une rectification de matière à la jointure aile/fuselage (un bon masticage suivi d'un vigoureux ponçage et il n'y paraîtra plus).

"Trop est l'ennemi du bien" aussi ton travail est largement suffisant, à mon avis, pour améliorer ce kit hors d'âge

Bonjour à tous,

Très bon début de montage avec détection de nombreux détails à rectifier.

DePhil a écrit:Quoi qu'elle comporte une erreur d'interprétation puisqu'on y voit un Typhoon I.B. première série emportant des roquettes !
A ce que j'ai pu lire ça et là, aucun Typhoon "car door" n'en a jamais emporté une seule.

Erreur !

Voici le EK497 qui a été le premier Typhoon à recevoir des roquettes et qui sera perdu le 1er janvier 1945, codé HF°E, descendu par un... Mustang !.

Bonjour Hemjicé,

La photo que tu proposes ici est très intéressante.

J'ai ai une autre concernant le même sujet.
C'est d'ailleurs la seule que j'ai pu trouver, reprenant un Typhoon 1B verrière camion porteur de roquettes.



Et pour cause: cet avion était utilisé comme avion d'essai par le constructeur Hawkers (le fait qu'il ne porte aucun code d'identification m'a mis la puce à l'oreille).

En 1943, il semble normal que les essais de cette arme furent pratiqués sur un appareil d'époque avant une utilisation ultérieur sur le terrain et, sauf avis contraire, par les 1B verrières bulles alors majoritairement présents dans les escadrilles de la RAF.
Par ailleurs: le Ek497 conserva-t-il cet armement lors de son retour en escadrille ?... Mystère.

(R.Lallemand a par ailleurs passé près d'une année chez Hawkers en tant que pilote d'essai).

Extrait de la fiche de l'avion : Le Typhoon Ib EK497 a été affecté à Boscombe Down en juillet 1943 pour, en effet, servir aux essais de différents armements. Le 27/1/44, il effectue des essais avec des roquettes Mk III RP. Accidenté le 4/2/44. Essais de râteliers à bombes, le 28/3/44. Rééquipé de roquettes en 5/44. Il est alors reversé à la RAF et livré au 183 Sqn à Ursel (Belgique) en 10/44. Piloté par le Flt Lt Arbutt, il participe à une attaque à la roquette et au canon à Walcheren (Pays-Bas), le 1/11/44. Il est abattu à l'atterrissage, près de Y. 29 Asche, le 1/1/45.

Le mystère est levé !
Merci pour ce complément d'informations.

L'assemblage du corps principal étant terminé, j'en arrive à la phase de peinture.

Première opération: les parties inférieures ont été recouvertes d'un gris clair avec un léger assombrissement des baies du train d'atterrissage afin de reproduire un approfondissement en trompe l'œil.



Doit venir ensuite la réalisation des bandes d'identification noires et blanches (dessous des ailes uniquement) apposées sur les Typhoon, à une certaine époque, afin de ne plus les associer aux formes du Fw 190 dont la silhouette engendrait la confusion (plusieurs Typhoon furent abattus pour cette raison).

Pour la petite histoire: ces bandes noires et blanches furent appliquées sur le Hawker Typhoon et les premiers Hawker Tempest Mark V.
Ces avions avaient un profil similaire à celui du Focke-Wulf Fw 190 et les bandes furent donc ajoutées pour aider à la reconnaissance durant les combats.
Cet ordre fut promulgué le 5 décembre 1942.
Les bandes étaient d'abord appliquées en unité avant d'être rapidement peintes directement en usine.
Quatre bandes noires d'une largeur de 30 cm étaient séparées par 3 bandes blanches d'une largeur de 61 cm, en partant de l'origine de l'aile et uniquement sur la surface inférieure de celle-ci.
Par ailleurs, et au début de l'année 1943, le Typhoon avait également une bande jaune, d'une largeur de 46 cm, sur le dessus de l'aile.
Le 7 février 1944, tous ces marquages sont officiellement abandonnés.

Remises à l'échelle 1/72, les dimensions des bandes noires et blanches donnent ceci:
4 bandes noires: 4,16mm    3 bandes blanches: 8,42mm      soit au total: 41,9mm

Tout comme je l'avais fait en son temps, concernant les bandes de débarquement et sur les conseils de Mister Kit dans son ouvrage "Les mordus du modélisme (volume 2) - Les avions du débarquement" en me confectionnant deux gabarits: un pour les bandes à apposer sur les chasseurs et un pour les bandes à apposer sur les bombardiers moyens, je me suis préparé un gabarit spécifique bandes d'identifications suivant le schéma suivant:



Et le voilà réalisé - largeur totale 42mm - je suis dans le bon !


Sans l'aide d'un tel outil, j'avais déjà posé les bandes d'identification sur un Typhoon monté il y a des lustres, sur base du kit Airfix seconde mouture avec remplacements de l'hélice (par une quatre pales Matchbox) et de la verrière bulle d'origine complètement ratée par Airfix.
Mais marquées à main levée: celles-ci se révélèrent, au final,  trop grandes.
L'amateurisme souffre d'indulgences que l'expérience ne dédouane plus.



Pour reproduire au mieux et à l'échelle le Typhoon de R. Lallemant, je vais cette fois essayer d'être plus précis.

Et comme on dit dans ces cas-là: il n'y a plus qu'à !...

Salut
Je viens de voir que j'avais cette même maquette mais en réédition "Novo Export" dans un magnifique plastique de couleur jaune.

A+

Petit travail annexe concernant la verrière de ce bon vieux Hawker Typhoon de chez Frog.

Le modèle que j'ai choisi de réaliser a été acquis d'occasion.
Cette acquisition remonte à plus d'âge et le kit en avait encore plus à ce moment.
Décrocher une maquette convoitée dans ces circonstances présume généralement d'avoir à s'accommoder d'un état communément défraîchi (sans compter les boîtes incomplètes).
Le marché de l'occasion implique de se satisfaire de cette situation (comme d'avoir l'œil et le bon).
Dans le cas de ce Typhoon, aucune pièce ne manquait à l'appel.
Toutefois son propriétaire précédent y avait déjà mis la main.

Ainsi, la verrière (pièce transparente) résidait parmi quelques pièces détachées de leurs grappes et présentait des traces de colle tout comme un jaunissement dû à une exposition avancée aux conditions extérieures.
J'aurais pu la remplacer par la verrière Falcon (solution de secours) mais j'ai opté pour une restauration maison.

Pour ce faire j'ai utilisé différents types de papier de verre extra-fins de manière à faire disparaître les légères traces de colle incrustées dans la matière.
Ensuite j'ai lustré le tout avec du compound fin de carrosserie, puisé dans ma réserve au garage et dont j'ai eu l'utilité à l'époque où je faisais de la moto.
Compound posé avec un coton tige pour bébé (à la ouate plus compacte que celle du coton tige classique)
En parachèvement, la pièce a été lustrée à la ouate ménagère (ou de pharmacie, c'est au choix).

A défaut d'un résultat probant, j'avais aussi prévu d'utiliser du dentifrice qui au final ne me fut pas nécessaire.

Jugez vous-même du résultat.

DePhil a écrit:...Pour ce faire j'ai utilisé différents types de papier de verre extra-fins de manière à faire disparaître les légères traces de colle incrustées dans la matière.
Ensuite j'ai lustré le tout avec du compound fin de carrosserie, puisé dans ma réserve au garage et dont j'ai eu l'utilité à l'époque où je faisais de la moto.
Compound posé avec un coton tige pour bébé (à la ouate plus compacte que celle du coton tige classique)
En parachèvement, la pièce a été lustrée à la ouate ménagère (ou de pharmacie, c'est au choix).
A défaut d'un résultat probant, j'avais aussi prévu d'utiliser du dentifrice qui au final ne me fut pas nécessaire...

Super séance pédagogique : merci DePhil et j'enregistre

Petite avancée au niveau de la pose des bandes d'identification.
Le tout en plusieurs passes (surtout la peinture blanche, pour que cette dernière soit bien couvrante).



Maintenant que c'est fait, je vais pouvoir m'atteler à la mise en place du camouflage supérieur.

Très beau projet, j'ai raté le démarrage mais je ne louperai pas la fin. Beau boulot déjà!

Du blanc au pinceau : très belle peinture d'intrados

Je confirme, le blanc est parfait.

Paco

un super montage avec plein d'explications historiques et d'astuces de maquettistes comme je les aime !
Miam !