Bonsoir,
Il est temps que je vous donne des nouvelles du montage de ce MB.152. Je pense avoir enfin terminé le gros œuvre !!!
Le moteur est terminé. Après avoir préparée la jolie pièce en résine figurant la double couronne de cylindres du Gnome-Rhöne, on colle les tiges des culbuteurs fournis en anneau par Brengun sur sa planche de photo-découpe. Puis, peinture, jus et on s’arrête là car une fois enfermée dans le capot moteur, on ne verra plus grand-chose.
Le capot moteur, parlons-en tiens !!! Quelle daube !!! Quelle m---e !!! Un enfer à préparer et à assembler. Bon, OK en choisissant un kit RS-Models, on sait d’avance qu’il n’y a aucun tenon d’assemblage, tout se colle sur champ. Sauf que sur ce coup-là, les champs sont catastrophiques : ils sont tellement non uniformes qu’il faut les poncer soigneusement pour obtenir une surface de collage convenable. Ca, c’est le premier point négatif. Le second point négatif vient de la découpe faite par RS-Models. Ce capot est livré en cinq pièces : un anneau frontal, la couronne des volets et trois pièces au niveau des têtes des culbuteurs. Après une bonne préparation, on colle tout ceci un peu comme on peut, puis on sort le mastic et le papier à poncer. Et en avant !!! Au bout de quelques séances et de deux pulvérisations d’apprêt pour contrôler le résultat, on arrive à un capot moteur convenable. Comme indiqué par Waroff, on peint l’intérieur du capot en alu (un coup de bombe Tamiya TS-30 fait l’affaire). Vient alors le moment tant attendu du collage du moteur dans le capot, puis de la pose du capot sur le fuselage avec le bon angle vers la gauche (en vue de dessus), caractéristique bien connue du MB.152. Pas de tenon, aucun guide, donc on s’arme de photos et de plans du MB.152, et on colle le moteur dans le capot de façon à ce que l’hélice et sa casserole viennent se positionner correctement, au moins visuellement. Puis, on colle le capot sur le fuselage en respectant un angle vers la gauche de 2.5° comme indiquée par la notice. Bon, j’avoue, j’ai placé ça de façon plus ou moins pifométrique, l’idée à cette petite échelle qu’est le 1/72ème est de montrer visuellement que le décalage de l’axe du moteur vers la gauche est respectée. Bon, ça, c’est fait.
Ensuite, il faut reprendre les feux de navigation qui ne sont figurés que par une gravure. Là, rien d’exceptionnel, que du classique : on taille dans l’aile, on colle un bout de plastique transparent, on ponce (du grain 80 au grain 12000), on lustre. La peinture sera faite en finale. En effet, sur le Bloch 152 (et sur d’autres avions français comme le MS.406, et certainement sur d’autres d’ailleurs), c’est le cache qui est coloré, par l’ampoule. Donc inutile de creuser dans le bout de plastique transparent pour y insérer une goutte de peinture, la couleur se pose à la fin : un coup de peinture translucide fera l’affaire.
J’ai rectifié aussi la forme de la dérive, comme indiqué par Vincent dans son post. Et sur la partie mobile, le flettner est refait en carte plastique et la gravure du compensateur est bouchée.
L’empennage arrière est collée : à la cyano, pour que ça tienne bien, suivi d’un masticage du joint. Les tiges de renfort inférieur seront collées en fin de montage.
Le phare d’atterrissage est collé. Au passage, il faut agrandir l’emplacement à l’extrados, RS-Models l’ayant à peine esquissé.
Les carénages des radiateurs, ainsi que les excroissances à l’intrados dues à la présence des Hispano-Suiza HS.404 sont aussi collées. Et à chaque fois, on met plus ou moins de mastique pour parfaire les joints.
On perce les orifices des deux mitrailleuses d’ailes MAC 1934, les tubes des canons de 20 mm seront mis en place en tout fin de montage. Etant donné leur longueur, je suis sûr que je les aurais cassés lors des opérations de peinture.
J’ai aussi bricolé d’après photo un viseur Baille-Lemaire, en chute de plastique.
Vient alors le moment de s’occuper de la verrière. Finalement, pour la partie fixe située derrière le pilote, j’ai opté pour la pièces proposée par RS-Models même si elle est très épaisse, la pièce Falcon étant difficile à positionner correctement, et puis je suis nul en découpe de pièces thermoformées. Juste avant de masquer les parties transparentes, j’ai percé de chaque côté un petit trou à l’arrière, qu’on voit bien sur les photos. Je pense qu’ils sont destinés à assurer la ventilation de l’habitacle. Et comme vous le voyez, il faut toujours mastiquer les joints.
Ensuite, il faut passer à la préparation et à la pose du pare-brise. Là aussi j’ai opté pour la pièces proposée par RS-Models. Pour figurer la vitre du collimateur qui est incrustée dans la vitre frontale, j’ai procédé à peu près comme Thibault (post sur Fighters). J’ai d’abord découpé puis positionné un bout de bande-cache pour figurer l’emplacement de cette vitre. Puis, à l’aide d’une pointe à graver (en fait, un simple reste de compas d’un de mes enfants), j’ai creusé un petit sillon en suivant le bord du morceau de bande-cache. On enlève alors la bande-cache, puis on passe une peinture verte translucide (Tamiya), suivi d’un jus noir dans le sillon précédemment creusé.
Le pare-brise est alors mis en place, toujours avec du mastic !!!
Les volets sont aussi terminés !!! Avec l’échancrure caractéristique côté intérieur et la sur-épaisseur au bord de fuite, cette sur-épaisseur étant un élément de l’extrados. Tout est en scratch. Une bonne peinture chamois suivi d’une jolie patine permettront de bien mettre en valeur la structure. C’est en regardant ces photos que je me suis aperçu que je n’avais pas respecté le bon nombre de renforts… pourtant j’avais le Wingmasters 135 sous les yeux… tant pis, je ne veux pas tout refaire, cela ne se verra pas et seuls quelques ‘pointures’ constateront qu’il manque quelques éléments de la structure (d’avance, veuillez me pardonner).
Il me reste à masquer le pare-brise et à faire de même avec la partie coulissante qui sera peinte séparément. Le cockpit sera masqué, de même que les feux de navigation et le phare d’atterrissage. Je peindrai au pinceau fin les montants des verrières de la couleur de l’intérieur du fuselage (Humbrol 77), puis je passerai une dernière couche de primer afin de bien identifier et reprendre les pétouilles restantes.
Puis, on pourra passer à la partie la plus intéressante de ce montage : la peinture du camouflage. Mais avant de faire chauffer l’aérographe, je vous présenterai la démarche suivie pour tenter d’expliquer ce qu’on voit sur les photos de ce MB.152 numéro 533 et je vous montrerai une vue couleur du résultat final prévu.