[RS-Models] Bloch MB.152 (80 ans montage 07) - Terminé

superbe montage , t'as préparation impeccable te rendra la tache de la peinture , plus facile et du coup super agréable

PZMR a écrit:Un beau bébé à ce stade... Vous vous êtes concertés avec Vincent pour vos décos respectives

Yes !!! Voir la suite

Bonsoir,

Je vais maintenant passer à la phase peinture de mon MB.152. Avant de faire chauffer l’aérographe, permettez-moi de vous présenter le cheminement qui conduit aux teintes qui seront appliquées sur mon Bloch pour expliquer ce qu’on peut voir sur les photos de ce numéro 533. Attention, ceci n’est bien évidemment qu’une hypothèse, plausible, mais qui ne reflète peut-être pas la réalité. Et je pense qu’on ne connaîtra jamais cette vérité, c’est ce qui fait en partie le charme de notre hobby : recherches, réflexions, certitudes, doutes, hypothèses, … mais au bout d’un moment, il faut trancher.

Tout ceci est parti du désir de Vincent (‘vincentm’) de monter le Bloch MB.152 numéro 533 car de nombreuses photographies de ce zinc étaient disponibles, et chacun sait que, pour représenter un avion de notre Armée de l’Air de cette période, il vaut mieux posséder des photographies de cet avion, l’Armée de l’Air ne faisant pas appliquer de schémas de camouflage précis cet rigoureux comme le faisaient à l’époque la Royal Air Force (avec ses schémas ‘A’ et ‘B’) et la Luftwaffe (avec ses schémas en splinter). De fil en aiguille, de réflexions en réflexions, de recherches en recherches, il s’est avéré que la camouflage de ce Bloch 533 suivait le schéma à bande appliqué à l’usine de Déols, mais ne respectait peut-être pas le triptyque brun, kaki et gris bleu foncé, mais que d’autres teintes étaient plausibles. Thibault (‘Hamilcar’) s’est joint à Vincent, puis un peu plus tard je me suis joins à eux. C’est comme ça que je suis arrivé à monter ce Bloch : merci Vincent et Thibault

Regardons cette photo (elle a été fournie à Vincent par Waroff, et on la trouve dans le magazine Aéro-Journal numéro 50) :



D’après vous, quelles teintes composent ce camouflage ?
Pour moi, sur ce côté gauche, du capot moteur jusqu’à l’empennage horizontal, on trouve:
(1) une première couleur claire, sans aucun doute un gris,
(2) une deuxième teinte, plus foncée, qui coupe le capot au niveau des cache-culbuteurs et qui se poursuit derrière les volets du moteur, sur le bas,
(3) une autre teinte très proche de la précédente mais un peu plus sombre,
(4) une teinte plus sombre, posée en une bande très fine mais trop large pour être attribuable à un effet de recouvrement de teinte,
(5) une teinte claire,
(6) une teinte sombre,
(7) une teinte plus sombre, la plus sombre qu’on trouve sur ce zinc,
( 8 ) une teinte claire,
(9) une teinte sombre, qui semble identique à la teinte (6),
(10) une teinte un peu plus foncée que la précédente, qui semble identique à la teinte (7),
(11) une teinte un peu plus claire que la précédente, qui semble identique à la teinte (9).
Il est bien sûr évident qu’on n’a pas 11 couleurs différentes sur ce Bloch, donc essayons de regrouper les teintes.
Il paraît sûr que (6) = (9) = (11), mais quid de (4) ? Et quelles sont ces couleurs (2) et (3) ? Et pour les teintes claires (1), (5) et ( 8 ), qui est égal à qui et qui ne l’est pas ? Je vote aussi pour (7) = (10).



Observons maintenant cette photo.
Pour les teintes claires, on voit que (1) = (5), mais que ( 8 ) est plus clair.
Sous cet angle, on ne voit plus de différence entre (3) et (4), et (2) est très difficilement discernable.



Fouilla !!! On y perd son latin, ainsi que ses yeux !!!
Vous êtes toujours là ? Continuons.
Sur ces deux photos, les couleurs à l’arrière du fuselage, à partir du cockpit, semblent plus uniformes que celles de l’avant (à part peut-être le gris du capot).
Si on reprend la première photo, on note plusieurs détails intéressants :
- un trait de lumière illumine le haut de la cocarde, signe d’une peinture brillante, donc fraîche car nous savons que les teintes utilisées pour les cocardes étaient brillantes (elles devaient devenir mates à l’usure),
- d’après la légende accompagnant la photo dans l’Aéro-Journal, le blason du GC II/9 n’est pas complet : on distingue nettement l’écu (jaune) portant un pouce baissé et un glaive pointe en bas, il semble juste manquer la devise latine ‘Morietur !’ (‘Qu’il meure !’) ,
- la partie mobile de la dérive est simplement bleu, blanc et rouge, on ne voit aucune des inscriptions habituelles (nom de l’avion, numéro de série, logo de l’usine de production, indications techniques).
De plus, sur cette photo du zinc prise côté droit, on voit que la teinte sous le ‘7’ (la teinte (9) de la photo explicative) déborde en-dessous de la teinte claire (la ( 8 )), indiquant que cette teinte (9) a été passée après le GBC de l’intrados, car sinon on aurait eu une continuité de la ligne de l’intrados (peinture au pistolet).



Tout ceci milite pour moi pour une grosse retouche de peinture sur tout l’arrière du 533, suite à un changement d’unité ou à un événement survenu sur l’avion.

Maintenant qu’on a notre hypothèse pour expliquer les différentes teintes de cet appareil, il faut maintenant passer au côté pratique en identifiant ces teintes. Je rappelle que toutes les photographies du 533 sont en noir et blanc ortho, donc le rouge ou toute teinte contenant du rouge devient très foncé : regardez l’anneau extérieur des cocardes ou la dernière bande de la partie mobile de la dérive.

Après observation des photos, qui peuvent être contradictoires, je choisis les égalités suivantes (il faut bien se lancer) :
- (1) = (5), et ( 8 ) est différent de ces deux teintes,
- (4) = (6) = (9), mais (4) est plus ‘fatigué’ que (6) et (9).
Au passage, si vous êtes instituteur ou professeur de mathématiques, si un de vos élève vous affirme que 1=5 ou que 4=6=9, alors vous saurez d’où ça vient  

Pour l’avant, partons sur des teintes ‘usine’ :
- la teinte la plus claire est très certainement du gris bleu foncé,
- les trois teintes sombres contrastent très très peu en elles, donc il me semble qu’il faut exclure le brun car il s’agit d’une teinte sombre et comme il contient du rouge, il ressortirait assez foncé sur les photographies noir et blanc ortho ; je penche donc pour (de l’avant à l’arrière, soit de la plus claire à la plus foncée) du vert, puis du terre de sienne et enfin du kaki ; le kaki ressort le plus foncé, car il est à dominante jaune, alors que le vert apparaît plus clair, car il est à dominante bleu ; pourquoi du vert et du terre de sienne ? La circulaire n°1422 du 6 décembre 1938 stipule que pour rendre le camouflage effectif, on utilisera en mélange avec les teintes kaki ou gris bleu clair les teintes suivantes : blanc, noir, sienne naturelle, vert, ombre calcinée, bleu, rouge. Donc, un vert et un terre de sienne sont plausibles.

Pour l’arrière, connaître le lieu de la reprise de peinture pourrait nous aider : dépôt de l’Armée de l’Air ou unité ? Ce lieu, on ne le connaît pas et on le connaîtra sans doute jamais. Je suppose que les ateliers de l’Armée de l’Air possédaient toutes les teintes officielles. Quant aux unités, sur le post de Vincent, en première page, Waroff nous dit que les GC disposaient en avril 1940 des teintes suivantes : kaki, terre de sienne, ombre calcinée, et GBC. Si on suppose que notre avion fût repeint en unité, alors :
- les deux teintes sombres de l’arrière sont à piocher parmi le kaki, le terre de sienne et l’ombre calcinée ; néanmoins, je ne pense pas qu’on ait deux ‘marrons’, je pense qu’on a un ‘vert’ et un ‘marron’, et vu que ce marron ressort assez foncé sur les clichés noir et blanc ortho, je vote pour de l’ombre calcinée (teinte sombre contenant du rouge) ; le ‘vert’ est bien sûr le kaki
- la teinte claire est du GBC ; oui, mais vous allez me dire qu’il est plus foncé que le GBC de l’intrados ; exact, mais une peinture fraîche est plus foncée qu’une peinture plus ancienne qui a commencé à s’affadir avec l’usure, et peut-être que le GC II/9 possédait un GBC plus foncé que celui utilisé par l’usine de Déols.

Enfin, dernier détail très intéressant et vu par Thibault (voir son post sur Fighters) : il n’y a pas continuité de la peinture sur l’arête dorsale, c’est un détail à reproduire impérativement et qui milite aussi pour une retouche de peinture.

Au final, notre MB.152 porterait la robe suivante :
- à l’avant, 4 peintures ‘usine’ : gris bleu foncé, vert, terre de sienne, kaki,
- à l’arrière, 3 peintures ‘retouche en unité’ : kaki, ombre calcinée, gris bleu clair.
Grâce aux superbes profils de Vincent, voici à quoi ressemblera mon MB.152 : en couleur, puis en ortho. Deux modifications seront apportées par rapport à ce profil : le haut de la dérive sera kaki, et la bande verte à l’avant sera un peu moins large, au profit du terre de sienne.



Voilà sur quoi je pars. C’est une hypothèse qui a ses failles et qui se tient, mais bien évidemment d’autres sont possibles.

Qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à commenter.

Maintenant qu’on a notre hypothèse pour expliquer les différentes teintes de cet appareil, il faut passer au côté pratique en réalisant le camouflage. Et avant de faire chauffer l'aérographe, je dois sélectionner mes peintures :
- gris bleu clair intrados : Gunze H-67 + Gunze H-11 (70% / 30%),
- gris bleu foncé : Gunze H-53 + Gunze H-54 + Gunze H-305 (50% / 10% / 40%),
- gris bleu clair ‘arrière’ : mélange de deux gris précédents, ou je pars du gris bleu clair de l’intrados que je rend un peu plus sombre,
- vert : les essais sont en cours ; base Humbrol 78 ou 30, Gunze H-312 ou H-302, affaire à suivre,
- terre de sienne : Vallejo 71.035,
- kaki : Gunze H-78 avec un soupçon de Gunze H-52 ? Les essais sont aussi en cours ici,
- ombre calcinée : Tamiya XF-10.

A+.

Belle analyse. Même les couleurs de l'insigne de la 4/GCII/9 est sujet à discussion, Hamilcar ayant trouvé des infos qui indiquent un fond bleu et un poing rose. Mais de quelles couleurs les peintres disposaient en unités?

Quel impressionnant travail de recherche préparatoire à la phase de peinture... J'en reste bouche bée...

Heureusement, c'est pas fini, je peux m'installer.

Pour me différencier, je commencerai par le 151. D'ailleurs, c'est plus dans l'ordre… 

À la prochaine !

Bonsoir,

J'ai démarré la peinture, avec tout d'abord les deux gris 'classiques' : le gris bleu clair de l'intrados et le gris bleu foncé de l'extrados, ce dernier appliqué en bandes plus ou moins parallèles comme on les voit sur les MB.152 avec un numéro supérieur à 500 et fabriqués à Déols. Sur mon zinc, il n'y aura pas de gris bleu foncé à l'arrière, je vais appliquer un gris différent, à savoir un gris bleu clair foncé, dont Waroff nous a parlé de l'existence. Pour rappel, voici ci-dessous les mélanges que j'ai utilisés :
- gris bleu clair intrados : Gunze H-67 + Gunze H-11 (70% / 30%), dilué à 50%,
- gris bleu foncé : Gunze H-53 + Gunze H-54 + Gunze H-305 (50% / 10% / 40%), dilué au 2/3.













Il y a quelques pétouilles à reprendre, je ferai ceci en fin de peinture (les pétouilles sont soigneusement notées sur un papier ).

A+.

Une mise en couleur qui démarre fort pour l'hypothèse qui est la plus colorée.

Merci Michel


J'ai terminé l'application des teintes pour la partie 'usine' de mon MB.152, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y aura pas quelques petites pétouilles à reprendre.

Suite au conseil de Thibault, j'ai décidé de ne pas peindre la teinte numéro 4 (la fine bande kaki en arrière de la verrière). Il peut s'agir vraiment d'un effet de sous-couche, qui ne se voit que dans des conditions de lumière rasantes.

Après avoir appliqué le gris bleu foncé, j'ai appliqué les deux teintes restantes :

- tout d'abord, un brun assez 'chargé' en terre de sienne, donc sans trop de rouge comme l'ombre calcinée, ce qui le fait ressortir plus clair sur les clichés en ortho, ce qu'on voit bien sur les deux photos suivantes de ce numéro 72 (la couleur la plus foncée de ce zinc, qui se situe sur la partie arrière seulement, doit être de l'ombre calcinée) :





- un kaki tirant sur le vert clair.















Les mélanges utilisées et les conditions de pulvérisation sont données ci-après :
- brun assez 'chargé' en terre de sienne : mélange de quatre références Vallejo (30% 71.035 + 30% 71.078 + 20% 71.042 + 20% 71.143), dilué à 50%, avec du flow improver, pulvérisé à 1 bar,
- kaki vert clair : mélange de quatre références Gunze (30% H405 + 30% H312 + 20% H53 + 20% H54), dilué au deux-tiers, pulvérisé à un peu moins de 1 bar.

Pour les techniques de passage :
- brun assez 'chargé' en terre de sienne : pulvérisé en utilisant les masques découpés dans les schémas de camouflage gentiment réalisés par Vincent (j'ai un peu de mal avec la Vallejo, donc j'ai préféré utiliser des masques pour ne pas pourrir le gris bleu foncé),
- kaki vert clair : pulvérisé à main levée pour obtenir une effet dégradé entre les teintes.

J'ai ensuite repris les transitions gris bleu foncé / brun, en pulvérisant à main levée du gris bleu foncé afin de fondre ces transitions.

Voilà. A+

Jasper Joker II a écrit:...brun assez 'chargé' en terre de sienne : pulvérisé en utilisant les masques découpés dans les schémas de camouflage gentiment réalisés par Vincent...

C'est cool le travail d'équipe dans notre hobby
Et très intéressant votre travail respectif sur un même avion

Il faudra que je relise tous ces détails soigneusement quand je passerai à cette maquette, mais je ne suis pas sûr d'adopter tous les détails… 

En attendant, je suis* !

         

* Du verbe suivre !

Ce qui m'inquiète quand je vois tout ça , c'est que le mien c'est le Heller.

Merci messieurs

J'ai poursuivi la mise en couleur de mon Bloch en démarrant la partie arrière, qui est dans l'hypothèse que je suis une partie repeinte en unité ou en atelier. Tout d'abord, afin de représenter le code "72" de chaque côté du fuselage, j'ai pschitté un peu de blanc que j'ai recouvert avec les masques aimablement fournis par Vincent ( coucou2 ). Puis, j'ai repassé un léger coup d'apprêt gris, histoire que le blanc passé ne vienne pas fausser les teintes finales. J'ai ensuite repris le gris bleu clair de l'intrados sur l'arrière du fuselage en essayant de coller au mieux sur les photos disponibles. J'ai alors passé mon gris bleu clair foncé réalisé comme suit:
- mélange de 4 teintes Gunze : 7 gouttes de H67 + 3 gouttes de H11 + 2 gouttes de H53 + 2 gouttes de H305 ; il s'agit ni plus ni moins du mélange utilisé pour le gris bleu clair de l'intrados allongé à 40% de deux des références utilisées pour le gris bleu foncé de l'extrados,
- dilution à l'alcool au deux tiers, pression inférieure à 1 bar, buse de 0,3 mm.















Le contraste entre le gris bleu clair foncé et l'apprêt est très faible, on a du mal à voir la différence sur l'empennage arrière. Ce gris bleu clair foncé contraste aussi peu avec le gris bleu clair, ce qui est l'effet recherché.

Il me reste maintenant à passer le kaki et le brun, en respectant bien les deux points suivants notés par Thibaut et Vincent :
- le décalage des teintes observé sur l'arête dorsale,
- la "pointe" de kaki en-dessous du gris bleu clair, côté droit, montrant que le kaki a été appliqué en dernier.





A bientôt.

trés sympa ces teintes

Compte tenu de l'incertitude sur les teintes des appareils français de l'époque, j'ai des doutes et je me contente d'aller au plus simple pour mes maquettes.  

Mais, peste ! quand je vois ton travail, je l'admire !!!  

Merci Pierre et Michel.

Quintilius a écrit:Compte tenu de l'incertitude sur les teintes des appareils français de l'époque, j'ai des doutes et je me contente d'aller au plus simple pour mes maquettes.

C'est sûr qu'il y a de grandes incertitudes. Même après des mois de travail à trois, les couleurs que je propose sur ce Bloch sont plausibles mais pas certaines.

Hello,

Ce montage va faire une petite pause, courte j'espère. Voici pourquoi. Mardi soir, j'ai passé le kaki à l'arrière. Mercredi soir, je me prépare à passer le brun. Je vérifie le bon nettoyage de l'aérographe : vu que je peins à main levée, sans masquage, pas question d'avoir du crachotis. Je démonte l'aérographe, je nettoie, je remonte l'aérographe, je mets un peu d'alcool dans le godet que je pschitte dehors (par la fenêtre). Et là, j'entends un bruit bizarre, je regarde ce qu'il peut se passer, et voici ce que j'ai vu :



La buse en deux morceaux : à droite la tête, à gauche la partie filetée. Ma buse s'est cassée au niveau de la partie filetée, qui est restée en position dans l'aérographe. J'ai eu du mal à l'enlever, j'espère que je n'ai pas abîmé mon aérographe. Je suis bon pour recommander une nouvelle buse.

A+.

Glups En moyenne, quelle est la durée de vie d'un aérographe avant d'avoir à changer des pièces 

Bon, je conserverai pour toutes mes maquettes le goût du pinceau !!!

Jamais eu d'incidents de ce genre. Pour la durée de vie, je pense que cela dépend beaucoup de son entretien. Mon précédent aérographe Aztek a bien fait une quinzaine d'années, je l'ai changé car faute de nettoyage comme il le fallait, le corps était encrassé de peinture et la gâchette était bloquée. En fait, à ce moment là, je n'aurais pas du le démonter ...

Et tu la montes comment sur l'aérographe  

Cà arrive de temps en temps. Les pièces les plus fragiles d'un aéro sont l'aiguille et la buse. J'ai eu un Fischer qui a duré 25 ans, mais j'ai bousillé la buse en enfonçant trop l'aiguille dedans, elle s'est fendue. Et comme la marque n'existait plus...Je suis passé à Badger. C'est important d'en faire un démontage complet de temps en temps pour tout nettoyer, mais il ne faut pas laisser tremper le corps dans du diluant cellulosique, çà bouffe le joint interne. Et celui-là, pour y accéder, bonjour...

La nouvelle buse est en route
Je ferai attention à la manipuler plus délicatement, c'est peut-être ça qui l'a dégradée.

Bonsoir,
J'ai reçu hier ma nouvelle buse, les affaires vont reprendre

c'est la faiblesse de ce type d'aéro , j'ai eu la même blague

J'ai trouvé des buses avec des aiguille pour pas cher sur le net au cas ou , et maintenant j'en casse plus

Bonsoir,

Je pense avoir terminé le camouflage de mon MB.152

Juste avant de casser ma buse, j'avais passé le kaki sur la partie arrière, un mélange à part égale de H52 et de H78. Le problème, c'est que ce kaki ressortait sacrément foncé. Après discussion avec Vincent et Thibault, et après réception de ma nouvelle buse, j'ai utilisé du H304, qui est un kaki "plus clair". Pour le brun, j'ai utilisé du Tamiya XF-10. Toujours après discussion avec Thibault et Vincent, j'ai repris le côté droit, au niveau de la jonction entre le camouflage "usine" et le camouflage "unité", ma première version étant trop droite. Il faut bien avouer qu'on n'a pas suffisamment de photos de ce côté droit pour être sûr de la délimitation entre les teintes, donc la version que je vous propose n'est peut-être pas la bonne. Je me suis aussi attaché à représenter quelques particularités de ce camouflage, soulignées par les flèches vertes sur les deux photos de l'avion réel ci-dessous :
- la jonction décalée entre les bandes du camouflage sur l'arête dorsale, le peintre a certainement réalisé ce camouflage "au jugé", sans utiliser d'escabeau ou d'échelle pour joindre correctement les bandes ; peut-être qu'il était aussi pressé par le temps,
- le bec de gris bleu clair de l'intrados qui remonte en avant du kaki.





Voilà donc ce fameux camouflage, mon interprétation de ce Bloch MB.152 numéro 533 : un camouflage "usine" à l'avant, un camouflage "unité" à l'arrière. Ce camouflage choquera certainement votre oeil, car c'est quelque chose qu'on n'a pas du tout l'habitude de voir. Mais c'est une interprétation plausible









J'ai aussi passé le chamois dans le logement des volets (référence LifeColor au pinceau).



Voilà
N'hésitez pas à commenter
A+.

Jasper Joker II a écrit:...Ce camouflage choquera certainement votre oeil, car c'est quelque chose qu'on n'a pas du tout l'habitude de voir. Mais c'est une interprétation plausible ...

En ce qui me concerne, choqué, non, je ne le suis pas... Mais impressionné par tes recherches, ton interprétation et la qualité de ton travail, je suis...

Merci Jean-Christophe. C'est un travail d'équipe

Jasper Joker II a écrit:..... Ce camouflage choquera certainement votre oeil, car c'est quelque chose qu'on n'a pas du tout l'habitude de voir. Mais c'est une interprétation plausible

.....

Peu de choses me choquent dans les camouflages France 40.

En tout cas il est bien réussi