Les pacifistes et les guerriers pourront se réconcilier grâce à cette machine, militaire mais désarmée, ce qui est sympa de ma part.
La boîte. Vous avez de la chance, avec cette photo, vous en voyez à la fois le dessus et le dessous, une spécialité Special Hobby.
La notice. 8 pages A5 qui vous en rappelleront d’autres.
On y voit qu’une bonne intention de M. Super est de fixer la couronne arrière de la casserole au fuselage, sans s’encombrer du reste de l’hélice. Évidemment, cela suppose qu’il n’y ait pas – ou presque pas – d’ébavurage à la fin du montage. J’ai comme un doute. Sans compter que, du coup, il a cru devoir livrer les pales en 4 pièces séparées ce qui risque de poser des problèmes de calage.
M. Super nous permet également de pourvoir notre Spit d’un bidon ventral plus ou moins volumineux (tailles S, M et L) selon la durée de la mission. Disgracieux, God Gracious ! mais réaliste.
Il nous propose enfin 2 décos, fatalement très voisines, du 541 et du 542 sqn. J’utiliserai probablement la seconde avec ses petits codes et son petit drapeau de dérive, qui soulignent le caractère discret de l’appareil. À moins que je ne trouve autre chose ailleurs.
Voici d’ailleurs la planche de décals, simple mais de bon goût, qui va avec.
Passons aux grappes. Celle avec le fuselage nous offre en supplément un ensemble dérive-gouvernail classique, si on veut faire tout à fait autre chose et qu’on ait le courage de découper la belle gouverne pointue d’origine. Allez ! Hop ! Boîte à rabiot !
Si on retourne la chose, on se rend compte que, pour un 4e anniversaire, l’aménagement des parois est un peu succinct et ne prévoit notamment rien pour poser le gâteau à la crème de rigueur.
La grappe des ailes nous offre les fameux bidons supplémentaires. Pour les trains d’atterrissage, bon, ben, bof, je crois qu’il va falloir chercher ailleurs.
Comme M. Super veut justifier le prix de la maquette (qui est à l’image de son nom), il nous gratifie de pièces en résine qui n’auraient pas forcément été plus mal en plastique, et d’une superbe verrière en vacuu*, comme disent les initiés.
Voilà, j’ai accompli mon devoir pour faire taire les mauvaises langues, mais nous n’en reparlerons vraisemblablement que vers le mois de mai. En ce moment, j’ai du plastique sur le feu et ça ne peut plus attendre.
Wait and see…
* En fait, il y en a deux, mais j’ai mis la seconde de côté pour un autre appareil où elle pourrait servir. Je crois qu’elle va plutôt remplir ici son office de roue de secours. La hardiesse n’empêche pas la prudence.