Non, non, non, non, mon Spitfire n’est pas mort ! Mais j’ai eu un certain nombre d’obligations plus ou moins mondaines, en plus du Messerschmitt…
Reprenons donc notre délicieuse Pink Lady.
Tout d’abord, voici les deux moitiés de fuselage et les pièces en résine avant assemblage. Comme les pièces sont prévues pour un Spit Mk.IX normal, sans cabine pressurisée, on fermera l’arrière du poste de pilotage avec la cloison prévue par M. Super. Le siège en résine ayant eu des malheurs (la matière est dure et cassante, assez difficile à travailler), j’ai utilisé le siège d’origine qui remplit tout à fait bien son rôle et je l’ai décoré avec un harnais Eduard qui traînait dans le coin.
J’ai largement étendu le concept de chambre noire à la quasi-totalité du fuselage, ce qui ne peut pas faire de mal au final.
C’est l’heure, on ferme ! Et, là, on s’aperçoit que les dessous de la demoiselle ont été assez mal traités : comme les parois en résine s’ajustaient bien à l’intérieur du fuselage, je les ai collées telles que, alors qu’il aurait fallu désépaissir le fuselage pour que ça ne déborde pas trop… C’est un peu tard pour revenir en arrière, donc, tant pis, on continue.
Euh… Le gouvernail en résine a eu de petits soucis lui aussi… On mobilise donc les réserves, soit dans le cas précis un Spit Mk.IXc de chez AZmodel qui a le bon goût de disposer lui aussi des deux types de gouvernail. Ça s’ajuste plutôt bien, en particulier les éléments de la tringlerie sont à la même hauteur. Mais au niveau de l’articulation, le gouvernail AZ est un peu plus épais que la dérive Super. Je crains de ne pas être capable de bien rattraper l’écart et d’ailleurs, je n’essaie même pas. Tant pis again, on continue.
Ça ne s’ajuste pas trop mal, mais un peu de masticage ne peut pas nuire…
Après le ponçage, on met en croix.
La chose vue de dessous avec les hublots des appareils photos :
On termine la crucifixion avec le collage (de champ, sans calage !) des profondeurs.
https://i.servimg.com/u/f35/19/37/78/83/27_spi10.jpgEt on passe une couche de gris pour donner au rose l’aspect fatigué recommandé par Vincent et repérer les approximations qui peuvent être corrigées (Auparavant, j’ai collé notamment le bidon ventral et, effectivement, à l’arrière dudit, ça méritait une petite reprise…).