[Amodel] Yak-3 VK107A

Méthode à étudier alors. Pour la PE, ça marche aussi avec les opercules des boites de café solubles et de chicorée-café, pareil avec les bonnes bouteilles de vin

Petite avancée du jour. La photo permet de voir les ensembles aile inférieure, tableau de bord, plancher et consoles. Un peu d'amélioration du tableau de bord est nécessaire, mais pour le reste ça me convient.

Une vue de près des consoles permet d'apercevoir les manettes collées et coupées à la bonne dimension. Peut-être le manque de contraste ne permet pas de vraiment voir, il faudra que je pense à faire une autre photo

Vue de près du tableau de bord avant finalisation de ce dernier.

et sous un autre angle

Une pièce vient se positionner sur le dessus des radiateurs afin de cacher la vue sur le cockpit,
ce qui est très bien pensé de la part de A-MODEL. Sur cette pièce vient se positionner le plancher et les consoles latérales

Comme il subsiste un léger jour sur un côté j'utilise un mélange de diluant cellulosique dans lequel j'ai fait fondre des grappes pour à la fois obtenir une légère couche de plastique servant de cache et solidariser plus fermement la pièce collée.

Il reste néanmoins un gros jour sur le côté de la pièce qui risquerait de compromettre la vue à partir de l'arrière inférieur de l'appareil malgré l'ajustage des radiateurs qui ont été légèrement réduits en hauteur. C'est là aussi que je fais appel à l'aftermarket maison, un fois de plus !!!!!!

Le gros avantage de cet aftermarket c'est qu'il est bicolore, teinté dans la masse : soit blanc,
soit gris, soit noir. En plus, Auvergnat d'origine, et ne reniant pas mes origines bien au contraire, je trouve grâce à ça la possibilité d'améliorer mes kits à moindre coût. Donc là j'ai mis le noir côté visible vers le radiateur. Le cache est collé grâce à mon produit miracle, mélange grappe-diluant cellulosique. Ce mélange est posé au pinceau et "tiré" avec ce même pinceau trempé dans du diluant. Attention si vous vous risquez avec cette méthode, n'en mettez pas
trop pour ne pas fondre les parois de votre maquette.

Les parois du fuselage sont très bien représentées à cette échelle, je me suis contenté de rajouter de chaque côté une petit volant avec son levier.

de très près ça donne ça.

Toute cette avancée est possible grâce à ma douce qui ne travaille pas en ce moment et qui me laisse bosser toutes les après-midi sur mes maquettes.

Tout le monde se lève pour DAAAAAANEEEETTE !!!

Voilà qui avance bien !

Salutations à madame. Tu as de la chance...

tien il n'a pas l'option glace elec

Pierre

Eh ben non !! c'était à la main ! on peut dire "manu militari" une petite vue du cockpit et des ailes supérieures sur lesquelles j'ai fait les picots d'avertissement de train en fil électrique très fin. Par contre je me pose des questions quand à la peinture, car ceux-ci étaient peints en blanc et rouge mais vue la hauteur des machins il faudra un pinceau à 1 poil

une vue de côté pour avoir une idée des manettes sur les consoles

Une petite pièce en yaourth a été introduite dans la queue de l'appareil pour cacher le trou de la roulette de queue.

Une pièce toujours en yaourth (au chocolat cette fois) est collée sur les entrées d'air des ailes afin de simuler la cloison qui est clairement visible sur les photos de yak. Je laisse les pièces telles qu'elles et les couperai à la bonne dimension lorsque la colle sera bien sèche.

Une mise en situation du fuselage derrière la baignoire me laisse quelque peu perplexe, il me
semble que le siège risque d'être un peu trop en avant, bien que cette dernière soit bien
positionnée sur le tenon présent sur l'aile.

Je verrai demain par un montage à blanc si mon impression se confirme ou non. Voilà la suite de mon pazapa du jour... A bientôt

Avec Amodel, les essais à blanc sont totalement conseillés. Je me souvient du Sukhoi 9, où il a fallu raboter le dessous du siège ..la verrière ne passait pas ! sans un essai préalable, c'était foutu. Depuis, je suis vigilant à ce genre de soucis !

Et apparemment même en étant vigilant ce n'est pas gagné. En fait la baignoire est bien positionnée, le souci vient du fait qu'il faut qu'elle soit surélevée de façon à ce que les consoles soient horizontales, ce qui est fait par la pièce qui sert de cache aux radiateurs. Sauf qu'il aurait fallu coller d'abord la baignoire du cockpit puis le cache des radiateurs dans la foulée ce qui aurait donné la bonne hauteur à l'ensemble. MAIS dans ce cas le cache ne fait plus son office et un trou aurait permis la vision de l'intérieur de l'avion par le volet même fermé du radiateur.

La pièce représentant la baignoire du cockpit est collée correctement le cache est laissé en l'état et je mettrai une cale en plastique pour cacher le trou entre les deux pièces qui serait visible par la verrière. Sur le cache normalement vient se coller le siège du pilote, qui prend appui sur le petit méplat juste devant, ce qui fait que la cale servira aussi d'emplacement de collage pour le siège. Le siège demande à être quelque peu raboté en largeur, sinon il ne rentre pas dans le fuselage. Ou alors les pilotes russes étaient montés comme des portes de grange et en fait le moteur VK-107A n'était qu'une paire de pédales entraînant l'hélice.
J'ai un YAK-9P de la même marque et la notice aussi explicite ainsi que les pièces sont identiques
en ce qui concerne le poste de pilotage, ce qui donnera lieu à mon prochain montage.

Le nez est collé, d'abord l'avant parce que la pièce n'est pas droite et un gros jour est très visible sur le côté près du cockpit. Ce côté est celui où le jour est le plus petit !!
Un fois sec je ferai un collage "sérieux" à la cyano, puis je collerai l'arrière du nez
à la cyano aussi..Voilà c'est tout pour aujourd'hui et le Yak

waouh le taf et énorme sur cette maquette ces pas une boîte à mettre entre toutes les mains bonne suite

a le pot de yaourt ,une mine de carte plastique toute épaisseur , et c'est pô cher

beau boulot pifoux

Pierre

Pour en revenir à Amodel, sur ces anciennes références, il faut tout ajuster. Disons que l'on a les pièces, mais elles ne vont pas entre elle ..c'est comme pour mon I 207..même punition....

nous portons notre croix......Avec plaisir en plus

L'avant du nez du fuselage est collé, consolidé à la cyanolite et poncé.

Les minuscules entrées d'air sur le côté sont percées avec un foret de 0.04 mm, et c'est très petit, pratiquement invisible sur les photos et difficilement discernable à l'oeil nu. Cependant ça se remarque quand même de façon "inconsciente"

Les ailes sont collées et nécessitent beaucoup de mastic. Les ailes inférieures sont légèrement
trop grandes alors que normalement ce sont elles qui sont à la bonne dimension d'après mes plans.

Donc je mastique un peu de façon à avoir le bord d'attaque sans ouverture et le bord de fuite avec une solution de continuité avec l'aile inférieure. Quelques petits trous subsistent néanmoins
et il faudra mastiquer de nouveau.

Le positionnement à blanc du fuselage sur les ailes laisse apparaître un gros souci d'ajustement
entre ces éléments. Apparemment il y a un avis sur le net qui ne fait pas état de ce problème.
Ou cet avis est quelque peu pipauté ou alors c'est moi qui ai eu un souci avec mon kit.
Quoiqu'il en soit il va falloir faire pas mal d'essai pour ajuster cet ensemble.

N'oublies pas que tu montes du AMODEL......donc, l'avis que tu as lu est certainement "pipeauté". ......Amodel, sans ajustage, c'est un mirage !

Où serait notre plaisir si c'était parfait dès l'ouverture de la boîte?

Paco

oui c'est le cas de le dire , il y a un léger jour

Pierre

Vous avez raison. Néanmoins ce petit kit me plaît, je ne me lasse pas et le monte malgré tout avec plaisir. Ce qui n'est pas le cas du Sea Harrier de fujimi je trouve pénible car sans recherche, fabriqué de façon classique sans imagination. A-model par contre a fait un gros effort de gravure et visiblement tente de faire des kits originaux. Le radiateur me semble très gros, je mettrai des photos demain.

Les ailes sont de nouveau mastiquées puis encore poncées, et un gros travail d'ajustement est réalisé afin de faire rentrer les ailes correctement sur le fuselage, avec une attention particulière pour ce dernier qui doit avoir une certaine incidence par rapport aux ailes.

Les ailes sont collées sur le fuselage

les durites hydrauliques permettant le fonctionnement du train d'atterrissage sont représentés. Il
en manque une car normalement il y a 3, mais je ne suis pas assez doué, on verra un autre jour.

La vue de côté permet de voir que le radiateur est légèrement sur-dimensionné par rapport aux photos que je possède.

il est trop haut de 1mm. Cependant, les seules photos que je possède sont celles du prototype et d'un appareil de "production", sachant que la production fut très largement confidentielle. Les profils donnent aussi un radiateur moins haut mais là aussi à partir de quoi ces profils sont-ils réalisés ? Comme la marque est ukrainienne, donc russe jusqu'à récemment, je pense que je peux faire confiance au fabricant pour ce qui est de la production. Je laisse donc ce radiateur, bien qu'un peu gros, en l'état.
Il y a un léger trou à l'avant entre l'aile et le fuselage

et voici la dernère photo, c'est fini pour aujourd'hui

Allez tous ensemble , ode au SoixantedouziéMiste (admirez les majuscules):

je mastique
tu mastiques
il mastique
nous mastiquons
vous mastiquez
ils mastiquent

Paco

salut paco
surtout ne pas oublier

je plastique
tu plastiques
il plastique
nous plastiquons
vous plastiquez
ils plastiquent

tu oublies "je ponce" au passé, présent et futur

tu oublies "je ponce" au passé, présent et futur

Après une dizaine de jours passé à résoudre des soucis familiaux, me voici de retour avec mes bouts de plastique. Et pour notre yak-3 j'ai recommencé à poncer et coller. Les raccords sont ajustés et poncés, un bout d'étiré représente le collimateur, qui sera peint et auquel il faudra rajouter la glace du réflecteur. La gouverne est collée fléchie sur la gauche.

Il y a une différence d'épaisseur entre la dérive et la gouverne, ce qui fait que j'ai rajouté un
bout d'étiré rond dans le joint pour simuler l'axe de rotation de la gouverne.


Par la même occasion on peut remarquer les portes de la roulette de queue qui ont été remplacées
par des morceaux de cannettes capitalistes coupées à la bonne dimension (et c'est pas de la tarte !!!) Le tube de pitot est remplacé par une petite aiguille de seringue, ce qui est plus réaliste que le bout de plastique livré avec la maquette.

Les canons de nez aussi remplacés par une aiguille de seringue rendent assez bien du fait de la
trensparence de la peinture.

Voilà la reprise des activités du jour.

Bon boulot camarade.

Une deuxième couche de rouge est passée pour avoir une couleur vive, l'appareil est censé ne pas avoir trop bourlingué, dans mon histoire "what-if". Pour avoir un cache qui soit identique d'un côté et de l'autre j'ai utilisé le plan au 1/72 et j'ai découpé la bande-cache suivant le dessin que j'ai fait sur le plan. La découpe a été faite sur le plan avec la bande-cache en-dessous.
Pour la petite histoire j'ai pris connaissance par hasard d'une série de photos sur internet d'un site sur lequel il y a des photos d'un musée qui a un yak-3 doté d'un moteur VK-107. Et contrairement aux plans qui fleurissent un peu partout le radiateur de l'appareil est beaucoup plus gros que celui d'un yak classique. Heureusement que j'ai fait confiance à A-MODEL en ce qui concerne ce point particulier, je voulais à l'origine raboter ce radiateur pour le rendre moins important et bien m'en a pris, car cet appareil correspond bien aux photos de ce site.

..Comme quoi, il faut des fois faire confiance à Amodel ...et à son instinct ! ..bravo pour ta percévérance avec cette maquette Amodel ( que je n'ai pas en stock d'ailleurs !)

Effectivement. Souvent nous avons le tort de charcuter nos kits en nous fiant à des plans qui sont sujets à caution, plans reproduits avec les mêmes erreurs qui nous induisent en erreur. Aussi, avant de faire de grosses modifs je consulte plusieurs plans, voire j'essaie de mettre des photos à l'échelle "pour voir". Sauf que là la doc est plus que restreinte. La suite assez décevante de ce soir.

La première couche passée, je me rends compte de deux erreurs : le plan fixe horizontal droit présente une (re)gravure trop importante qu'il convient de combler, et le plots de positionnnement de train rentré/sorti sont au mauvais endroit. Petite modif pour arranger tout ça demain.

Je suis en colère après moi, de ne pas avoir vu ces défauts avant la couche de peinture. D'un autre côté ce qui me gêne c'est le temps à passer et non pas d'utiliser la peinture de base comme apprêt. En attendant, comme il s'agit d'un "what-if" tiré d'une partie de réalité sans aucune certitude quand au fait que cet appareil ait vraiment été utilisé en combat, je vous propose une petite histoire allant avec le kit. Si mon "délire" pseudo-historique vous intéresse, je continuerai.
Le yak-3 équipé du moteur VK 107A fut produit à 48 exemplaires par l'usine Zavod 31 à Tbilisi,, cet appareil avait des ailes en métal, et disponible seulement à partir d'Août 1944, et atteignait
720km/h à 6000m et 706Km/h à 5900m.
Son armement était composé de 2 à 3 canons de 20mm, celui représenté est équipé de 3 canons de 20.
Il semblerait que l'as Pavel Petrovic Karavay, commandeur du 897 IAP, l'a utilisé de mars 1945 jusqu'en octobre 1946.
Karavay, en visite à Tbilisi avec d'autres pilotes trouve au parking de l'usine les nouveaux yaks prêts à partir en unité, mais encore sans affectation. Après avoir essayé un appareil, l'as et ses compagnons, enthousiasmés par les performances du nouveau chasseur, ont décidé d'emprunter ces appareils et de les emmener dans leur unité, en-dehors de toute procédure.

Pour revenir sur les erreurs : le plan fixe horizontal droit est comblé, et le plots de positionnement de train rentré/sorti sont au BON endroit, vérifié avec les photos de yak-3 qui montrent ces plots au-dessus de l'axe de rétraction du train et légèrement en arrière.

La glace du collimateur et la vitre blindée dans le dos du pilote sont collés, les trains sont tellement fins qu'il faut les coller à la cyanolite, faute de quoi ils se décolleront de suite. Les pièces très fines sont difficiles à coller mais donnent un réalisme très agréable à l'oeil. A priori il aurait fallu coller les trains dans les ailes avant de coller ces dernières, le souci c'est que je ne suis pas persuadé que les ailes jointent suiffisamment dans ce cas-là, sans compter qu'il faut tout faire dans la foulée : collage des trains, collage des ailes, collage de l'ensemble vérins et cylindres de pression, j'ai un doute sur la faisabilité de la chose, mais il faut essayer.

Et je finis mon histoire ...

Karavay utilisa cet appareil au-dessus de la hongrie et descendit un Me 109 le 23/03/1945
vers le village de Mör et un autre revendiqué au-dessus du lac Balaton lors de
l'opération Frühlingserwachen lancée le 6 mars 1945 par les Allemands.
Mais laissons Serguïe Polutarska, célèbre correspondant de guerre russe, rapporter les propos de
l'as :
" Après avoir fait peindre les étoiles de notre Mère-Patrie et mon "32 jaune" j'ai décidé d'aller
faire une reconnaissance avec ce nouvel appareil en compagnie de mon ailier habituel. A l'aube de ce matin du 23 mars je pris vraiment contact avec la machine.
Dès que j'ai mis le contact, j'ai senti la puissance du moteur, son rugissement sourd s'entend dans l'habitacle pendant que l'hélice brasse l'air avec force. L'appareil vibre malgré les freins enfoncés
à fond, je finis de boucler mon casque, donne l'ordre au sergent alexïe Danilespov de me suivre,
je mets les gaz à fond et je parts en grimpée en perçant les nuages à 15000 pieds, loin du sol. Je mets le cap à l'ouest avec Alexïe qui se tient à 500m derrière moi, en échelon refusé à droite. Je survole la petite ville de Mör 10 minutes après le décollage sans avoir rien remarqué, je descend bas et frôle le clocher de la petite église qui est entièrement debout, comme épargnée par la guerre avec son clocher noir surmontant son toit rouge. J'allume mon collimateur, la sûreté des canons est enlevée, je suis à la recherche d'une cible. Bizarre, il n'y a aucune cannonade, rien, comme si les fascistes dormaient, pourtant nous faisons du bruit avec nos moteurs à fond et au ras des toits. Lors de la ressource au-dessus de l'église je remarque quelque chose bouger à l'autre bout de la route qui longe l'église, je fais vite demi-tour, m'aligne sur la route, diminue ma vitesse et rend la main malgré la proximité des bâtiments, et arrose le rez-de-chaussée de la maison. J'ai l'impression de voir la facade voler à ma rencontre, la maison s'approche trop vite. Le bruit de mes 3 canons de 20mm couvre le bruit du moteur, un tir de 2 secondes et je vois les obus traverser la facade, et exploser derrière le bâtiment. Alexïe me suit et pendant ma ressource je vois un camion camouflé derrière la maison se mettre à fumer, deux allemands au sol qui ne bougent plus.
Je dis à Alexïe de finir le camion pendant que je remonte pour le couvrir.
Venant du Sud, je crois apercevoir des appareils approchant en rase-mottes, je n'y crois pas vraiment, les fascistes attaquent depuis les nuages, piquent rapidement, tirent deux ou trois rafales,
et se sauvent très vite, et puis j'ai un moteur neuf que je rode et qui n'a pas 10 heures depuis son installation. A 2600 tours et 2 de "boost" au régime de croisière je vole sans conviction à leur rencontre. Je pousse les gaz en avant, en voyant des tracers en provenance de nos lignes qui tracent sans doute possible des ennemis.
"Alexïe, arrive, nous avons de la visite, venant du sud, le long de la ligne d'arbres".
"J'ai fini, j'ai réglé leur compte à ceux-là, je venais te rejoindre, camarade"
"109 droit devant"
Les allemands nous ont vus, ils virent à gauche vers nous. Je me sens vainqueur, j'ai confiance dans mon nouvel appareil. Je vire mieux, je suis plus rapide, j'attaque. Je serre tellement mon virage que je me positionnne derrière le leader, la vitesse de rapprochement, assez importante, me surprend, le "109" est plein gaz,  mais je me trouve en sandwich entre les deux allemands, je pense d'abord à m'esquiver, j'amorce un break à droite, le Me commet l'erreur d'inverser son virage à droite, se plaçant pratiquement face à mes canons, légèrement plus bas, un coup d'oeil rapide derrière, et je vois Alexïe qui se place derrière le n°2. Je fais confiance à mon fidèle camarade, baisse le nez de mon yak, et me repositionne, je n'ai qu'à laisser doucement revenir le stick, le "109" s'encadre parfaitement dans mon viseur. Les détails de l'allemand sont à ma portée, le 109 a son camouflage d'hiver avec ses grandes croix noires tachées de blanc. J'évalue la déflection, la distance
qui nous sépare encore...300 mètres, deux cent cinquante et une rafale d'une seconde, les 3 canons de 20mm secouent la yak. Les tôles de l'aile gauche du 109 se tordent et se déchirent, le capot moteur se soulève,mais l'avion vole toujours . Une seconde rafale de 2 secondes le 109 brûle, des flammes sortent du capot-moteur à la hauteur des échappements de gauche, une fumée noire et épaisse enveloppe le fuselage, suivi de flammes. A cette hauteur le pilote n'a aucune chance.
Tout à coup un bruit de grêle sur mon aile droite me fait sursauter, je pense au n°2 allemand qui tire.
J'inverse mon virage, le stick en arrière je grimpe, 1000 pieds, 1200, 1300, 1400, 1500, je sens la transpiration couler le long de mon front, je me retourne, regarde de tous les côtés, et ne vois rien, tout a disparu, même les allemands ne sont plus là. Je remarque une fumée, mon camarade rejoint et se met à ma droite, montre ses mains et compte "17". Voilà un victoire confirmée par Alexïe.
Le lendemain les camarades frontoviki trouvent le messerschmitt écrasé dans un champ, son pilote encore aux commande. Première victoire avec ce nouveau yak

Et vive le What If .... 

Superbe histoire. La petite histoire de la Grande Histoire ...

Ce nouveau contexte confère à ton montage ses lettres de noblesse. 

En décrivant son contexte, tu ré-écris l'histoire. Son histoire, bien sùr ... mais la tentation est forte de reprendre ton scénario et de le pousser encoe plus loin en se demandant ce que ces gens sont devenus après-guerre et au delà, et de les doter de nouvelles montures dt de nouvelles aventures. Pourquoi pas ??? Une fois partagée, une histoire devient universelle et s'incrit au patrimoine culturel de notre humanité.

D'autant plus lorsqu'elle est bien montée, très bien étayée car campée dans la grande histoire, et de ce fait, tout à fait crédible. Et dieu sait si l'on a envie d'y croire.

Donc, pourquoi pas ???

J'adooooooore et consomme sans mesure.

Bravo

Je te remercie, c'est sympa d'avoir lu jusqu'au bout..et d'apprécier.

Merci pour l'histoire 

... sauf qu'il me semble que les "soviets" ont toujours parlé en système métrique ... en tous cas c'était comme ça encore en 1985 : expérience vécue j'ai du convertir des plafonds en mètre, des vitesses de vents en Km/h ...


... ah oui : très belle maquette aussi 


A+
Pierre