Olivier a écrit:Très beau travail jusqu'ici, très bien documenté c'est étonnant cet arrière qui s'ouvre en deux, ça servait d'aérofrein ?? tu vas le représenter fermé ?
Oui, il s'agit bien de l'aérofrein. J'ai choisi de le représenter fermé, afin de préserver les belles lignes de ce jet. Airfix fournit tout le nécessaire pour le représenter ouvert.
Jasper Joker II a écrit:Oui, il s'agit bien de l'aérofrein. J'ai choisi de le représenter fermé, afin de préserver les belles lignes de ce jet. Airfix fournit tout le nécessaire pour le représenter ouvert.
Merci pour la réponse, je me suis permis de la corriger légèrement Cela me donne envie de faire le mien (Matchbox) pour le faire sur le pied, aérofrein ouvert, train sorti et crosse d'appontage baissée.
Jasper Joker II a écrit:Oui, il s'agit bien de l'aérofrein. J'ai choisi de le représenter fermé, afin de préserver les belles lignes de ce jet. Airfix fournit tout le nécessaire pour le représenter ouvert.
Merci pour la réponse, je me suis permis de la corriger légèrement
Le cockpit est collé sur le fuselage, et j’en ai aussi profité pour mettre en place les entrées d’air. Ce ne fut pas simple : - pour le cockpit, j’ai procédé petit à petit en commençant par l’intrados, car il a fallu coller les flancs un peu en force en les écartant ; je me suis donc assuré d’une base solide avec le collage du dessous du cockpit, puis j’ai fixé à la cyano chacun des flancs ; j’ai enfin repris les joints à la cyano-talc, j’ai poncé… - pour les entrées d’air, là, ce fut un peu plus sport car les ajustements étaient loin d’être parfaits ; cyano-talc et papier à poncer furent mes deux copains là aussi… J’ai ensuite repris la gravure et passé un petit coup d’aéro pour contrôler les joints. Voilà le résultat à ce moment-là.
Inévitablement, il m’a fallu reprendre certaines zones. Je suis alors passé au masquage nécessaire avant peinture. J’utilise de la mousse, du masque liquide, de la bande cache et bien sûr les masques Eduard. Afin de laisser bien visible le superbe poste de pilotage, mon Buccaneer sera présenté verrière ouverte. C’est assez facile sur cet avion, la partie coulissante repose directement sur le fuselage.
Sur cette partie coulissante, il faut d’abord passer une couche de la couleur du cockpit (Tamiya Ocean Grey XF-82), puis une couche de brun sable.
Il me restera à poser de nouveaux masques pour protéger ce brun sable avant de pulvériser l’Extra Dark Sea Grey du camouflage. Voici sur un avion réel le résultat qui est recherché pour cette partie coulissante.
Sur le fuselage, une fois le masquage terminé, j’ai pulvérisé sur le pare-brise la couleur du cockpit. J’ai alors vu qu’il fallait que je reprenne le joint gauche. Mais, suite à une manipulation trop vigoureuse, le pare-brise s’est décollé, emportant le joint réalisé…
Le moment de colère passée, j’ai repris ce pare-brise et le voilà de nouveau collé avec de beaux joints.
Un nouveau masquage, un nouveau dégraissage des surfaces, un pschiit sur les montants du pare-brise, un petit coup d’apprêt et hop direction la cabine de peinture ! Il faudra que je reprenne l’alu des entrées d’air, mais ce n’est pas bien grave.
Belle avancée ! Super la dernière photo de groupe aéronaval britannique ! Plus puissant que les groupes embarqués français de l'époque (Crudader et etendard).
je pose cette question car j'utilise les peintures life color , et elles sont pas très adhérant si les surfaces sont super lisse ou sale
un temps j'utilisais de l'alcool à brulé , avec un résultat mitigé , et maintenant j'utilise de l'eau savonneuse avec un meilleur résultat , mais j'ai par moment encore des petits souci
fourneau a écrit:qu' utilise tu pour dégraissé ton modèle ?
je pose cette question car j'utilise les peintures life color , et elles sont pas très adhérant si les surfaces sont super lisse ou sale
un temps j'utilisais de l'alcool à brulé , avec un résultat mitigé , et maintenant j'utilise de l'eau savonneuse avec un meilleur résultat , mais j'ai par moment encore des petits souci
J'utilise les deux solutions et j'ai les mêmes résultats que toi !
Olivier 83-1-72 a écrit:Belle avancée ! Super la dernière photo de groupe aéronaval britannique ! Plus puissant que les groupes embarqués français de l'époque (Crudader et etendard).
Oui, il y avait une belle différence
fourneau a écrit:qu' utilise tu pour dégraissé ton modèle ?
je pose cette question car j'utilise les peintures life color , et elles sont pas très adhérant si les surfaces sont super lisse ou sale
un temps j'utilisais de l'alcool à brulé , avec un résultat mitigé , et maintenant j'utilise de l'eau savonneuse avec un meilleur résultat , mais j'ai par moment encore des petits souci
J'utilise de l'eau écarlate. Je n'ai pas de problème d'adhérence de ma peinture (Gunze, Tamiya, Vallejo, Mig).
fourneau a écrit:qu' utilise tu pour dégraissé ton modèle ?
je pose cette question car j'utilise les peintures life color , et elles sont pas très adhérant si les surfaces sont super lisse ou sale
un temps j'utilisais de l'alcool à brulé , avec un résultat mitigé , et maintenant j'utilise de l'eau savonneuse avec un meilleur résultat , mais j'ai par moment encore des petits souci
J'utilise de l'eau écarlate. Je n'ai pas de problème d'adhérence de ma peinture (Gunze, Tamiya, Vallejo, Mig).
Franchement je n'ai vraiment pas réellement dégraissé une maquette avant peinture, sans jamais avoir eu de problème, mais sinon, il y a aussi l'essence F équivalent à l'eau écarlate. Olivier
olivier1 a écrit:Franchement je n'ai vraiment pas réellement dégraissé une maquette avant peinture, sans jamais avoir eu de problème, mais sinon, il y a aussi l'essence F équivalent à l'eau écarlate. Olivier
Le brun sale ne correspond pas qu'à un joint, comme je le croyais, puisqu'il est présent au milieu de la verrière d'une seule pièce. D'ailleurs, sur certaines photos, il parait carrément blanc. Qu'est-ce donc ??
Tempest a écrit:Le brun sale ne correspond pas qu'à un joint, comme je le croyais, puisqu'il est présent au milieu de la verrière d'une seule pièce. D'ailleurs, sur certaines photos, il parait carrément blanc. Qu'est-ce donc ??
Ah les oinj... un fléau !!
Les différences de couleur sont peut-être causées par l'éclairage et l'angle de la prise de vue. Mais peut-être que ces différences sont réelles. En tout cas, cette couleur casse un peu la monotonie du camouflage
vroux65 a écrit:ça sent bon la peinture finale !!!!
Le HMS Eagle sur lequel opérait mon Buccaneer était le quinzième navire de la Royal Navy à porter ce nom. Ce fut le deuxième porte-avions, le premier ayant été lancé dans les années 20 et coulé par le sous-marin allemand U-73 durant l’opération Pedestal en Méditerranée le 11 août 1942.
Le HMS Eagle deuxième du nom appartient à la classe Audacious, et n’eut qu’un sister-ship, le HMS Ark Royal. Quatre navires auraient dû composer cette classe, mais la construction des deux derniers fut abandonné et le premier navire pris le nom du troisième, c’est pour cette raison que la classe Audacious ne comporte aucun porte-avions du nom de HMS Audacious. Lors de leur construction, les HMS Eagle et HMS Ark Royal étaient les porte-avions britanniques les plus lourds. La quille du navire fut posée le 24 octobre 1942 aux chantiers navals Harland and Wolff de Belfast, et il fut lancé par la Princess Elizabeth le 19 mars 1946.
Lancement :
Le navire débuta ses essais à la mer en octobre 1951 et fut admis au service le 1er mars 1952. Comme plusieurs porte-avions britanniques de cette époque, il possédait deux ponts superposés, comme on peut le voir sur le cliché suivant datant de la fin des années 60.
A sa mise en service, le HMS Eagle se présentait dans cette configuration : sans pont oblique (cliché pris en 1954 lorsque le HMS Eagle et HMS Daring (à l’arrière plan) filait à pleine vitesse vers la position d’un De Havilland Comet qui venait de s’écraser en Méditerranée).
En 1954, il reçut un premier pont oblique, peu décalé par rapport à l’axe du navire. On voit bien la nouvelle configuration sur ce cliché pris à Toulon en octobre 1956 (de bas en haut, nous avons le Lafayette, le cargo Tiderange, le HMS Eagle, le Georges-Leygues, l’Arromanches et le Colbert).
Enfin, la grande refonte réalisée entre 1959 et 1964 lui donnera son allure définitive avec un pont oblique à 8,5°.
Il participa à de nombreuses opérations lors de sa carrière opérationnelle. Citons l’opération ‘Musketeer’ sur le canal de Suez en 1956, le blocus de la Rhodésie qui avait proclamé son indépendance en 1966, ou le retrait d’Aden des troupes britanniques en 1967.
Toute l’aéronavale britannique des années 50, 60 et 70 utilisa son pont.
On trouve bien évidemment des appareils à hélice, comme les Hawker Sea Fury (cliché pris lors du premier décollage réalisé depuis le HMS Eagle), Westland Wyvern (exercice OTAN ‘Sea Enterprise’ en 1955), Fairey Firefly (lors de l’exercice OTAN ‘Mariner’ en 1956), et Fairey Gannet (dans le golfe d’Aden en 1967).
On trouve aussi quelques hélicoptères, comme les Westland Whirlwind (vu ici à la fin des années 50), Wessex (fin des années 60) et Sea King (vu en 1970, peu avant le retrait du porte-avions).
Et pour terminer, voilà une belle collection de jets : Supermarine Attacker, Hawker Sea Hawk, De Havilland Sea Venom (vu ici lors au retour d’une mission sur la zone du canal de Suez, l’avion réalisant un appontage délicat sur le HMS Eagle), Supermarine Scimitar, De Havilland Sea Vixen et Blackburn Buccaneer bien sûr.
Il servit aussi aux essais des Hawker P.1052 (avion de transition entre les Hawker Sea Hawk et Hunter) et Vickers Supermarine 508 (premier ancêtre du Supermarine Scimitar).
La Royal Navy réalisa aussi à son bord des essais avec les McDonnell Douglas F-4 Phantom II dont elle allait se doter. Mais devant le coût des aménagements nécessaires à la mise en œuvre du lourd chasseur américain, elle choisit de ne modifier que le HMS Ark Royal.
On vit aussi des appareils de l’US Navy sur le HMS Eagle, lors d’exercice de coopération : McDonnell F2H Banshee, Douglas A-1 Skyraider (ici lors d’un touch and go).
Les déploiements des porte-avions sont aussi rythmés par les escales dans divers ports. Le HMS Eagle n’a pas échappé à cette règle, le voici dans différents lieux : - à Mers el-Kébir en février 1954,
- à Malte, en mai 1954, lors d’une visite de la Reine Elizabeth II,
- à Naples en août 1955, aux côtés du HMS Cumberland, un croiseur lourd admis au service en 1928,
- dans le détroit du Bosphore, devant Istanbul, début juin 1956,
- peu après, toujours en juin 1956, dans le port de Beyrouth,
- toujours en 1956, à Syracuse en Sicile ; le porte-avions au second plan est le HMS Bulwark,
- en Espagne, à Vigo, en octobre 1957,
La vie est aussi rythmée par la gymnastique effectuée sur le pont d’envol, comme ici en avril 1966 au large des côtes du Mozambique.
Après les exercices physiques, un petit bain de temps en temps pour se rafraîchir… ‘’Un p’tit bain pour le chef, un p’tit bain pour le chef, un p’tit bain pour le chef, un p’tit bain pour le chef, un p’tit bain pour le chef…’’
Et à la fin du déploiement, retour dans le port d’attache, ici Portsmouth.
Les voyages forment la jeunesse… Une femme dans chaque port…
Le HMS Eagle fut désarmé début 1972 après 20 ans de service. Il servit pendant de nombreuses années de source de pièces de rechange pour son sister-ship, le HMS Ark Royal, avant d’être remorqué jusqu’en Ecosse, près de Stranraer, pour y être démoli. Il y fut rejoint fin 1980 par son jumeau. Une ancre de chacun des navires trône à l’entrée du musée de la Fleet Air Arm à Yeovilton.
J’espère que ce modeste historique vous a intéressé.
Peindre un Buccaneer de la Royal Navy avec son camouflage intégralement Extra Dark Sea Grey n’est pas chose aisée au 1/72ème car : - il faut éviter de réaliser une peinture uniforme sous peine de voir sa maquette ressembler à un jouet, - il faut éviter de tomber dans un excès de patine, car un Buccaneer de la Royal Navy, c’est très propre.
En effet, il est difficile de trouver des Buccaneer embarqués présentant une patine appuyée, on a plutôt un rendu globalement propre et uniforme.
On est bien loin d’autres appareils embarqués, comme le Tomcat, le Corsair II, le Super Etendard ou le Rafale, pour lesquels il est facile de trouver des avions au camouflage plus ou moins usé.
Rassurez-vous, on trouve aussi très facilement des Tomcat, Corsair II, Super Etendard ou Rafale uniformes et propres. Pourquoi une telle propreté sur le Buccaneer ? Est-ce une question de type ou de qualité de peinture ? Est-ce que le marin britannique est plus soigneux que son cousin américain ou que le marin de notre Royale ? Franchement, je n’ai pas la réponse à cette question.
Après avoir passé un apprêt gris sur l’ensemble de la maquette, j’ai pulvérisé de façon uniforme une couche d’Extra Dark Sea Grey, j’ai utilisé la référence 333 de chez Gunze.
Ensuite, j’ai coupé le H333 avec du gris clair ou du sable, et j’ai repris les panneaux de façon grossière en forçant le trait.
J’ai terminé avec une dernière couche de H333 mélangé avec 20 % de gris clair H306 car je trouve que l’Extra Dark Sea Grey de Gunze est un poil foncé. Le but de la manœuvre est de garder quelques nuances, sans qu’elles soient exagérées.
Pour terminer, de longues séances de masquage furent nécessaire pour peindre les bords d’attaque et les lèvres des entrées d’air en alu, un panneau brun à l’intrados et deux lignes jaunes sur les extrados des ailes. Voici un beau Buccaneer bien masqué pour pulvériser l’alu, parce que l’alu on a vite faite d’en mettre de partout, enfin moi !
On obtient un avion entièrement peint.
Il me reste à passer les surfaces au micromesh avant de pulvériser une couche de vernis brillant en vue de la pose des décals.