La grande conclusion finale !Le kit au 1/72ème du Focke-Wulf TA-154 de marque Pioneer 2 (reprise sous d'autres enseignes à l'exception d'Hasegawa) n'est certainement pas la maquette par laquelle tout néophyte, désirant se lancer dans le modélisme statique, devrait débuter.
Seulement voilà: à une époque lointaine où n'existait encore qu'un vacuform du TA-154 (encore plus sommaire), l'apparition du kit Pioneer 2 fut accueilli comme une délivrance et je me souviens m'être précipité sur deux boîtes rentrées en dernières nouveautés chez Model Shop (Mons) alors payées au prix unitaire de 250 Fb (j'ai conservé l'étiquette) soit 6,25 Eur auxquels j'ajoute une inflation de 50% (je suis large) pour arriver à un prix approximatif de 9,40 Eur !
Et bien pour ce prix-là et même à l'époque de sa sortie, la maquette n'offrait déjà pas les qualités des kits qu'on pouvait trouver auprès des grandes marques.
A l'exception bien évidemment (cela a toute son importance), de son originalité via la première apparition du TA-154 en injecté.
Et c'est là le lot des petites productions que de se glisser dans la singularité et offrir des produits avec beaucoup de travail à faire autour pour espérer en sortir quelque chose d'acceptable.
Ce Kit, je l'avais entamé à la toute fin du précédent millénaire, avant de connaître une longue période d’abstinence dans le domaine du modélisme et avec encore quelques lacunes dans l'outillage et les techniques qui aujourd'hui m'ont permis de valoriser cette reproduction.
C'est sur l'aile que j'ai passé le plus de temps à réaliser l'évocation à laquelle je voulais parvenir.
Les ponçages et les couches de peintures servant à révéler les défauts résiduels se sont enchaînés à un rythme élevé d'autant plus que le tracé des éléments mobiles (a l'origine représentés en relief) a débuté avec une simple latte métallique et une pointe sèche !
Je vous fait grâce du nombre de fois ou cette dernière à dérapé m'imposant l'utilisation intensive du putty et du papier de verre afin de masquer les bévues.
(un peu du genre aux doigts de PAT21 qui traînent toujours au mauvais endroit et contre lesquels la meilleure des colles ne pourra jamais rien).
Bref cela à mis beaucoup de temps à avancer (sans compter sur ma période d'éloignement qui dura plus d'une décennie).
Mais une fois cette aile remise sur l'établi pour y être finalisée et couplée à ses moteurs, le reste ne présenta pas réellement de difficultés particulières.
Le plastique dans lequel est injecté ce kit est grossier, épais, sans détails particuliers mais tendre et aisé à travailler.
Le peu d'amélioration que j'ai pu apporter à cette réalisation, j'en ai principalement puisé les idées ici, au regard de certaines réalisations déjà effectuées, sur base du même kit.
Au final et si on n'y regarde pas de trop près (une vue globale donne toujours de meilleurs effets) le kit ressemble bien au modèle original.
Dès lors qu'on ne se montre pas difficile.
Alors quoi !
Et ces photos glorifiant cet épilogue, elles arrivent !?!...
Cette maquette est maintenant entreposée là où mes doigts ne traîneront plus.
Et c'est tout pour cette fois.