[Monogram] North Amercian Mustang P-51 B 8th Air Force 1944 (FINI)

Comme quoi les vieux pots Humbrol et Molak ont encore de beaux restes

Super montage d'un illustre kit qui reste encore une référence à cette échelle avec le kit Revell.
Ta peinture est splendide et est bien dans l'esprit que je me fais de l'Olive Drab.
Bonne fin de montage !

La casserole d'hélice et une section qui se situe juste derrière doivent être peintes en rouge pour se conformer au motif de décoration sélectionné.

Pour ce faire j'ai posé, au pinceau, un après blanc (Enamel Humbrol) sur les surfaces considérées.
Mais son niveau d'occultation laisse encore à désirer (les teintes du dessous repassent, ça et là, par transparence).

Plutôt que de passer une seconde voir troisième couche d'Enamel, j'ai opté pour une peinture acrylique blanche provenant d'un antique lot de pots Tamiya (jamais utilisé jusqu'à présent).
La ténuité de cette couche et sa faculté d'uniformisation m'ont positivement satisfait au point que cela en restera là avant la pose de la teinte rouge.



Voilà qui m'aiguillonne vers une mixtion plus régulière de ces deux substances (pour certains types de travaux s'entend).

Même emploi du blanc acrylique Tamiya (blanc particulièrement éclatant) pour représenter les bandes d'identification sur et sous les ailes de mon P-51 B.

Leurs positions fut délimitées grâce à de la bande cache provenant de chez "Action" et la couche primaire a été du blanc Enamel Mo-Lak.

Jusqu'à présent, deux couches de blanc acrylique ont été posées mais l'uniformisation de la teinte n'est pas encore suffisante (il est d'ailleurs difficile à atteindre rapidement au pinceau même avec de l'Enamel - parce que c'est du blanc).



A mon avis, deux ou trois passages supplémentaires devraient pouvoir faire l'affaire.

Le travail au pinceau demande beaucoup de patience si l'on veut obtenir un joli rendu

La dépose des décalcomanies se fait après la mise en place d'une couche de vernis brillant.
Et je reste fidèle au vernis brillant !

Voici pourquoi:

Depuis que je monte des modèles réduis et que j'ai évolué vers la mise en peinture de ces derniers, j'utilise du vernis Email brillant en tant que couche support.

Ce n'est que très tard que j'ai pris connaissance de l'existence du Klir brillant, produit Johnson (quoique à cette époque ce n'était encore que pour revivifier la transparence des pièces en cristal).

Je n'en possède qu'un petit échantillon qui me fut cédé par une connaissance, faisant alors revenir le dit produit des States (à défaut d'être distribué sous nos latitudes).

Je ne pense pas m'en être jamais servi car un article équivalent chez le fabricant Humbrol me rendait déjà un service identique (le clear Cote).



Tout dernièrement, dans une des vidéos de la chaine Youtube Plasticdream, son animateur faisait état de ses observations à l'usage du Klir lors de la mise en peinture de ses réalisations.

Son verdict était sans appel: à terme, la pose du Klir engendrait un jaunissement des surfaces traitées lorsque le produit était soumis aux UV de la lumière du jour.

Au profit de l'utilisation d'un vernis approprié il déconseillait l'emploi de ce produit, détourné il est vrai de sa finalité première (brillance des sols carrelés) et qui n'est pas conçu pour subsister plus longtemps que le délai écoulé entre deux nettoyages.

Il a d'ailleurs retiré de ses tutoriels celui concernant l'utilisation du produit problématique.

Et comme je tiens à ménager mes réalisations des années encore, tout comme je l'ai fait jusque maintenant...

DePhil a écrit:
Tout dernièrement, dans une des vidéos de la chaine Youtube Plasticdream, son animateur faisait état de ses observations à l'usage du Klir lors de la mise en peinture de ses réalisations.
Son verdict était sans appel: à terme, la pose du Klir engendrait un jaunissement des surfaces traitées lorsque le produit était soumis aux UV de la lumière du jour.
Au profit de l'utilisation d'un vernis approprié il déconseillait l'emploi de ce produit, détourné il est vrai de sa finalité première (brillance des sols carrelés) et qui n'est pas conçu pour subsister plus longtemps que le délai écoulé entre deux nettoyages.
Il a d'ailleurs retiré de ses tutoriels celui concernant l'utilisation du produit problématique.
Et comme je tiens à ménager mes réalisations des années encore, tout comme je l'ai fait jusque maintenant...

Que ce monsieur ai cet avis c'est son droit. Concrètement j'utilise le Klir (ou les produits similaires) depuis maintenant de longues années sans avoir remarqué le moindre jaunissement.  Voici par exemple deux photos de la même maquette, avec une finition au klir prises à seize ans d'intervalle. Quelle est la plus jaune des deux?



Cette maquette depuis sa finition est restée dans une vitrine à la lumière du jour.

A+

Bonjour Spadukit,

Je privilégie le sacro-saint principe de précaution.

La maquette Monogram de P-51B commence à ressembler tout doucement à un P-51B.
Selon mon avis, évidemment.

La peinture et la dépose des décalques sont maintenant clôturées.
La première couche de vernis mat a été posée.
Une seconde suivra avant le travail de vieillissement qui, si je m'en remets à la seule photographie couleur (voir message 14) sur laquelle figure l'avant de l'appareil en question, semble avoir quelques heures de vol à son actif.





Malgré mes recherches, je n'ai pu découvrir d'autres représentations historiques de cette machine. De ce fait, une petite énigme demeure concernant sa bonne identification.

En effet, la planche de décalques "The Micro Scale Decal" évoque les marquages de ce P-51B enfourché par L'As américain aux 22,08 victoires aériennes Duane Beeson comme étant codé "QP-M (serial number: 36815)" alors que divers profils l'identifient plutôt comme étant codé " QP-B (serial number: 36819)".
Etaient-ce deux machines différentes ou une erreur d'interprétation ?...
L'absence de publications à ce propos ne me permet pas d'en savoir plus.

Mais cela ne va pas m'empêcher de continuer son assemblage et sa reproduction à l'échelle.

Voir cette page :

http://www.littlefriends.co.uk/4th-fighter-group/

Paco

Bonjour unguibusetrostro,

Tu ne fais qu'ajouter de l'incertitude à ma perplexité.
Sur cette page, le P-51B de Beeson est immatriculé 436819 (identifiant encore différent de ceux que j'ai déjà mentionné).
Et la photo à droite m'est bien connue mais n'identifie pas le code avec certitude.

Les autres appareils pilotés par Beeson étaient des P-47 (avions sur lesquels il remporta le plus grand nombre de ses victoires)

En fait il faut prendre en considération : 43-6819. Le premier chiffre du millésime de l'année fiscale de la commande (43 pour 1943) n'était jamais repris sur les serials portés sur les appareils. Donc 36819 est correct.

Paco

Admettons. Le doute subsiste.
Reste QP-M contre QP-B...



Ce profil  a peut-être inspiré Micro Scale.

Je vous tiens au courant:

Petite avancée en matière d'évocation.
Figuration des éléments mobiles (ailerons et volets) avec assombrissement de leurs lignes de structures.
D'autres petits détails (comme un léger changement de ton de ces derniers éléments) sont déjà rehaussés aux crayons AK et aux jus à l'huile (terre d'hombre brûlée).



Je laisse le tout sécher avant de passer une nouvelle couche de vernis mat (mixture hautement fluide) qui me permettra, après séchage complet, de continuer les opérations.

Allez encore un an et j'arriverais peut être à ton niveau.

Bravo.

Très beau boulot sur cet antique kit MONOGRAM.
Très belle peinture, bravo!

Bàh! j'remarque un truc. Les réservoirs auxiliaires sous les ailes ne sont pas sensés être de la couleur de l'intrados ?
Je me serais trompé ?!

Northman a écrit:Les réservoirs auxiliaires sous les ailes ne sont pas sensés être de la couleur de l'intrados ?

Non, tu ne t'es pas trompé.

En fonction de leur provenance (stockage et tout le reste), les réservoirs auxiliaires d'ailes, en métal de 284 litres, pouvaient être peints en gris, (en une autre couleur au choix de la maintenance au sol), en neutral grey (don le ton pouvait varier par rapport à celui de l'appareil sur lequel ils étaient installés) ou encore laissés métal nu.
Ils étaient montés en fonction de leur disponibilité.

Ils ont été avantageusement remplacés par deux réservoirs d'ailes en matière composite de 409 litres qui, une fois largué, ne fournissait pas de la matière première rare à l'ennemi car ils se désagrégeaient au bout d'un certain temps,

Ah, cool!
Merci pour ces précisions.
Je ne savais pas pour les réservoirs en matière composite (quelle matière? Carton?).
Il s'agit de ceux-ci ?

Oui.

Ils étaient composés de papier compressé et de plastique.

Il y avait 3 types de réservoirs supplémentaires:
Le 85 galons (réservoir interne derrière le pilote)
Le 75 galons (réservoir externe métallique)
Le 92 galons (réservoir externe composite)

Le pilote devait passer manuellement d'un type de réservoir à l'autre.
Il volait en priorité sur les réservoirs externes pour pouvoir les vider et s'en débarrasser au plus tôt afin de disposer du rayon d'action le plus large possible.
Avec des réservoirs externes, le mustang perdait une grande partie de sa maniabilité (difficile à piloter même en formation horizontale).

Dans le long article "B29 sur le Japon" paru dans plusieurs magazines "Batailles Aériennes", ces détails concernant les escortes longues des P-51 sont explicitement décrits.

pour reprendre ton idée sur le son des moteurs au début de ton sujet, je vous conseille le CD des éditions Atlas "les plus beaux sons d'avions " ---B17, corsair, B25, mustang, spit P38 piper, dakota etc....

Merci pour les infos concernant les réservoirs auxiliaires

c'est lui ??

Sur la photo de gauche, oui c'est lui.
Enfin, je le suppose car vu la distance, il n'est pas facile à identifier formellement.

Salut
Il va avoir une sacré gueule ce P51

A+

Sacré montage et c'est passionnant d'essayer d'en savoir plus sur l'avion que l'on essaye de monter.

Comment passes tu ton vernis Humbrol ? Au pinceau. J'en ai un pot hérité de mon père ainsi que son équivalent mat et je trouve les textures très épaisse.

Bonjour ben43,

Que ce soit pour les peintures ou pour les vernis, je ne travaille qu'au pinceau à poils souples.
Que celui-ci soit plat ou pointu, son choix n'est dicté que par la surface à peindre.

Quant au vernis humbrol (et comme pour les peintures de même origine), j'en prélève un rien que je le dilue allègrement dans une coupelle avec du white-spirit ou de la térébenthine, de manière à obtenir une substance parfaitement liquide qui sera étalée sur le sujet en partant d'un point vers autre sans repasser sur ce qui a déjà été couvert (afin d'éviter des traces de surcharge).

Le tout en plusieurs couches (autant qu'il en faut pour obtenir le résultat voulu) entre séchées.

La dernière en date (car il y en aura encore).



Concernant les vieux pots Enamel reprenant leur activité et lorsqu'on constate que leur contenu est devenu plutôt pâteux, ma solution est d'y ajouter quelques gouttes d'huile de lin.

Facile à trouver (magasin artistique ou de bricolage), l'huile de lin est une recette ayant largement fait ses preuves chez les anciens.
Son seul handicap est qu'elle augmente quelque peu le délai de séchage (le temps de son évaporation) de la peinture une fois posée.

Mais c'est aussi cette faculté qui lui permet de maintenir en état (pendant très très longtemps) de vieux pots de peinture pour maquettes (pots bien entretenus, évidemment).

J'en ai largement fait l'expérience et je garde en activité des pots Enamel remontant à mon enfance (une époque lointaine ou, dans un autre univers, je ressemblais assez bien à mon avatar).

Merci pour tous ces conseils !

Salut

DePhil a écrit:
Concernant les vieux pots Enamel reprenant leur activité et lorsqu'on constate que leur contenu est devenu plutôt pâteux, ma solution est d'y ajouter quelques gouttes d'huile de lin.

Facile à trouver (magasin artistique ou de bricolage), l'huile de lin est une recette ayant largement fait ses preuves chez les anciens.
Son seul handicap est qu'elle augmente quelque peu le délai de séchage (le temps de son évaporation) de la peinture une fois posée.

Effectivement la conservation des pots Emael avec un peu d'huile de lin ça marche plutôt bien. Par contre pour accélérer le séchage de l'huile de lin après dilution dans une coupelle il y a la solution d'y ajouter du siccatif (magasins bricolage ou beaux arts)

Bonne suite.

Bonjour Spadukit,

Assurément, un produit siccatif du genre à ceux utilisés pour la peinture artistique à l'huile peut s'employer dans le mélange.
Pour ma part, j'utilise de la térébenthine en tant que diluant avec effet asséchant.
Mais quoi qu'on fasse ou utilise, on est loin des temps de séchage records offerts par la peinture acrylique.

C'est la loi du genre qui veut cela.