Bonjour,
Un peu d'histoire :
Le Convair XFY-1 Pogo est la proposition de la firme à la demande d'étude et de conception d'un chasseur naval à décollage et atterrissage vertical (ADAV). Fidèle à l'aile delta depuis le Convair 7002 (alias XP-92, puis XF-92A), le Pogo en est nanti. Deux dérives supérieure et inférieure équipées d'une roulette à la base des saumons, forment une croix qui permet la station verticale. Il va sans dire que l'aile est équipée de la même manière. Cet avion est le concurrent direct du Lockheed XFV-1 Salmon. (Mettre le lien de la maquette)
Le propulseur est le turbopropulseur Allison XT40-A-6, tout comme pour le Salmon, mais, comme la dérive inférieure empêche toute adaptation d'un train d'atterrissage provisoire, celui-ci est adapté aux vols verticaux (décollage et atterrissage) et horizontaux et d'évolution. Tous les vols du Pogo se feront avec un décollage vertical. Transporté à Moffett Field (CA), il est tout d'abord testé, entravé, sous un hangar de 60 m de haut. En extérieur, le 1er août 1954, il s'élève d'abord de 12 m avant de se reposer "gentiment" (sic), puis s'élève d'une cinquantaine de mètres lors de la seconde séance. Il est retransporté à San Diego, aux usines Convair, où, le 2 novembre 1945, il devient le premier avion ADAV au monde à voler avec décollage vertical, transition en vol horizontal, évolutions, transition en position verticale et atterrissage.
Envergure : 8,45 m ; Longueur : 10,65 m. Vitesse max calculée : 980 km/h à 4 500 m d'altitude, 950 km/h à 10 700 m. Taux de montée à partir du vol horizontal : 3 200 m/min. Plafond opérationnel : 13 300 m.
Comme pour l'avion de Lockheed, l'armement total contenu dans les pods d'extrémité des ailes pouvait être de 4 canons de 20 mm ou 46 roquettes de 70 mm HVAR.
Photo Coll. MJC
(Photos Life)
Au National Air and Space Museum (NASM) à Washington :
La maquette montée en septembre 1995 :
Présente au catalogue Lindberg de 1955. Elle est, si l'on est un pinailleur de première, exactement à une échelle entre le 1/46 et le 1/47.
À ce propos, j'ai une anecdote : certains experts en maquettes relevèrent que l'échelle n'était pas le 1/48 comme annoncé par Lindberg. Scandale (dixit) ! En revanche, ils affirmaient que la maquette de chez Aurora était, elle, au 1/48. Dont acte. Des années plus tard, j'ai pu acquérir la boite de chez Aurora. L'échelle indiquée sur la boite est bien (1/4" ou quarter scale, c. à d. 1/48), mais mesures prises, elle est au... 1/53 ! Tout comme son homologue le Lockheed XFV-1 de la même maison. Moralité : Quand on peut pas contrôler de visu, on se tait.
Le montage de cette maquette est très précis et le doublet d'hélice fonctionne comme le réel grâce à un jeu d'engrenages à monter dans les cônes d'hélice. Les jambes des roulettes coulissent dans leur logement. Personnellement, j'ai meublé entièrement le cockpit qui était vide en dehors d'un pilote assis sur une languette allant d'un côté à l'autre de l'intérieur. J'ai légèrement raccourci le nez en arrière des hélices, afin de retrouver l'allure originale. Les décals inexploitables ont été remplacés par des impressions sur décal vierge sauf l’emblème national américain qui provient d'une planche de complément. Seul le logo à droite vient de la planche originale.
À l'occasion, je prendrai d'autres photos.
Un peu d'histoire :
Le Convair XFY-1 Pogo est la proposition de la firme à la demande d'étude et de conception d'un chasseur naval à décollage et atterrissage vertical (ADAV). Fidèle à l'aile delta depuis le Convair 7002 (alias XP-92, puis XF-92A), le Pogo en est nanti. Deux dérives supérieure et inférieure équipées d'une roulette à la base des saumons, forment une croix qui permet la station verticale. Il va sans dire que l'aile est équipée de la même manière. Cet avion est le concurrent direct du Lockheed XFV-1 Salmon. (Mettre le lien de la maquette)
Le propulseur est le turbopropulseur Allison XT40-A-6, tout comme pour le Salmon, mais, comme la dérive inférieure empêche toute adaptation d'un train d'atterrissage provisoire, celui-ci est adapté aux vols verticaux (décollage et atterrissage) et horizontaux et d'évolution. Tous les vols du Pogo se feront avec un décollage vertical. Transporté à Moffett Field (CA), il est tout d'abord testé, entravé, sous un hangar de 60 m de haut. En extérieur, le 1er août 1954, il s'élève d'abord de 12 m avant de se reposer "gentiment" (sic), puis s'élève d'une cinquantaine de mètres lors de la seconde séance. Il est retransporté à San Diego, aux usines Convair, où, le 2 novembre 1945, il devient le premier avion ADAV au monde à voler avec décollage vertical, transition en vol horizontal, évolutions, transition en position verticale et atterrissage.
Envergure : 8,45 m ; Longueur : 10,65 m. Vitesse max calculée : 980 km/h à 4 500 m d'altitude, 950 km/h à 10 700 m. Taux de montée à partir du vol horizontal : 3 200 m/min. Plafond opérationnel : 13 300 m.
Comme pour l'avion de Lockheed, l'armement total contenu dans les pods d'extrémité des ailes pouvait être de 4 canons de 20 mm ou 46 roquettes de 70 mm HVAR.
Photo Coll. MJC
(Photos Life)
Au National Air and Space Museum (NASM) à Washington :
La maquette montée en septembre 1995 :
Présente au catalogue Lindberg de 1955. Elle est, si l'on est un pinailleur de première, exactement à une échelle entre le 1/46 et le 1/47.
À ce propos, j'ai une anecdote : certains experts en maquettes relevèrent que l'échelle n'était pas le 1/48 comme annoncé par Lindberg. Scandale (dixit) ! En revanche, ils affirmaient que la maquette de chez Aurora était, elle, au 1/48. Dont acte. Des années plus tard, j'ai pu acquérir la boite de chez Aurora. L'échelle indiquée sur la boite est bien (1/4" ou quarter scale, c. à d. 1/48), mais mesures prises, elle est au... 1/53 ! Tout comme son homologue le Lockheed XFV-1 de la même maison. Moralité : Quand on peut pas contrôler de visu, on se tait.
Le montage de cette maquette est très précis et le doublet d'hélice fonctionne comme le réel grâce à un jeu d'engrenages à monter dans les cônes d'hélice. Les jambes des roulettes coulissent dans leur logement. Personnellement, j'ai meublé entièrement le cockpit qui était vide en dehors d'un pilote assis sur une languette allant d'un côté à l'autre de l'intérieur. J'ai légèrement raccourci le nez en arrière des hélices, afin de retrouver l'allure originale. Les décals inexploitables ont été remplacés par des impressions sur décal vierge sauf l’emblème national américain qui provient d'une planche de complément. Seul le logo à droite vient de la planche originale.
À l'occasion, je prendrai d'autres photos.