[FINI] Chrono 2018 [Heller] Messerschmitt Me 163 Komet

Olivier a écrit: Je réfléchis au patin

C'est mes piratesses qui vont être contentes !

À part ça, ça avance bien.

Me rappelle de vieux souvenirs ce Komet.

Bonne continuation

Salut les Bill !!

Bon, je n'ai pas (encore) abandonné ou renoncé, malgré ce long silence.
Non, c'est seulement que je suis un peu sous la vague au boulot, et ce n'est pas près de se terminer !

Bref, je ne vais pas vous faire pleurer sur mon triste sort professionnel, mais plutôt vous parler des petites avancées.

Car oui, le bestiau est en croix :



L'assemblage du fuselage s'est fait dans la douleur. Le cockpit en résine (conçu pour le kit Academy, rappelons le) a dû être raboté et adapté. Et puis, fixé à un flanc, l'autre est venu fermer le tout.
Et puis... il est tombé.
Non, pas tout le kit. Seulement le cockpit dans le fuselage bien fermé, bien collé. J'ai essayé de rattraper le coup, mais avec un succès très relatif. Tant pis : la verrière sera fermée. Et ce sera même celle de Heller. Et toc !

Fuselage et ailes assemblés, on constate maintenant des joints... aléatoires :



Tartinage de mastic, vaguement lissé à l'acétone. Vaguement, parce que j'ai cherché un peu trop longtemps ce fichu acétone, qui, en réalité, est un emprunt à l'insu de son plein gré à ma concubine de son ôte-vernis à ongles.



Dans la lancée, je n'ai pas du tout pris garde au temps passé (Ô tempora...) pendant ces deux ou trois séances. Ce ne fut pas bien long. Mettons une heure pour faire rond et ne pas mégoter (Au diable les varices !).
Ce qui doit encore en laisser quelques unes...


Tiens, permettez-moi une digression.
Pendant les temps de séchage, je me suis amusé à monter deux petits kits rigolo en métal photodécoupé, rapportés par ma chère et tendre (celle qui planque son acétone ; suivez un peu !) d'un voyage de travail aux États-Unis et qui en a profité pour faire un tour au Smithonian.
Voilà ce que ça donne.
Tout d'abord le SR-71 (le premier, avec les défauts de la découverte, en plus de ceux inhérents à la conception) :



Puis le Wright Flyer :



Ces trucs ne sont pas du tout à la même échelle, celle-ci étant déterminée par la taille de la planche de photodécoupe (un peu comme dans le temps où les dimensions de la boite imposait l'échelle de la maquette). Ils se montent vite, avec un peu d'attention et pour vraiment pas cher (10 USD (HT ou TTC?) ou, comme vu à Paris, 10 € TTC).

La suite du Komet après le ponçage !

Il doit donc me rester à peu près 20 heures...

Je crois (je n'ai jamais essayé !) qu'on peut décoller les pièces collées avec de l'essence F. A loccasion, il faudra que je teste… Sinon, j'avoue que le truc délicat qui s'écroule dans le fuselage fermé, c'est le cauchemar !!!

A part ça, toutes mes félicitations à ta chérie qui, non seulement doit supporter tes larcins, mais, en plu, te rapporte des cadeaux sympas. Il est vrai que je suis retombé dans le maquettisme parce que ma chérie à moi, à qui j'avais raconté quelques souvenirs de jeunesse, m'a acheté un Rafale (au 48e !). Et voilà comment je suis devenu un membre d'élite !!!!!

Et bon courage !

Je me contenterais bien d'être un membre des litres...

Ah ! le vignoble de Cahors est plus réputé que celui de Malakoff… 

Et pourtant, on y trouve diverses bouteilles :



Certes, elles ne sont pas du cru. MAIS.... !

Bref, ne nous dispersons pas, au risque de me perdre...

Après le masticage, le ponçage, comme il se doit et rien qui ne vaille une photo. 1/2 heure de plus en moins.
Il en reste donc 19 et demie, si je sais encore compter.

Tiens, demi....

Hello !
Après une séance de ponçage, il a fallu se rendre à l'évidence : des retouches de mastic se sont rendues nécessaires.
Puis reponçage.
Ensuite, quelques éléments complémentaires dans le cockpit : vitre blindée, viseur et son support.
Les custodes se sont très aimablement mises en place du premier coup. Qu'elles en soient ici très chaudement remerciées. LA colle n'est venue que pour assurer leur fixation.
Retouches et compléments de peinture (RLM 66, Hu 66), laquelle va servir à vérifier la qualité des joints.





Bon. Photos pourries et floues. On n'y distingue que dalle. En même temps, pas grand-chose à montrer.
Ce "pas grand-chose" m'a tout de même coûté une bonne heure et demie !
Il devrait donc en rester environ 18...

A venir : glace du collimateur (un grand moment de joie à venir ), installation du siège (la pièce que je préfère), puis fermeture de la verrière. Celle-ci sera polie. Oui, madame.

splatch ! splatch ! croon! croon! che ! costaud

tu as une ponceuse a bande spéciale maquette

je comprend pour le Cahors, le ponçage ça donne soif


Pierre

Eh bien voilà un kit qui ne se laisse pas faire, un appareil assez sympa au demeurant dans sa forme

Merci !
Les joints viennent d'être parfaits (enfin, à peu près), la vitre du collimateur posée et la verrière est en place. La roulette de queue et l'hélice avant sont collées.
Le tout sèche tranquillement...
Le polissage devrait être l'ultime étape avant la peinture.

1/2 de plus en moins, ce qui doit laisser encore environ 17h30.

Le polissage a révélé un caractère polisson du compound Tamiya, qui s'est glissé sous les parties vitrées.
Gag, donc.
Après avoir ôté une custode, retiré le plus gros avec une aiguille, l'eau du robinet a eu raison du reste.
Le Komet sèche donc.

Cet épisode cocasse m'a pris 1/2h. Aucune photo, ça n'en vaut pas la peine.

Plus que 17h.

Salut, Ô foule aussi nombreuse que délirante !

Oui, bon, d'accord.
Bref, week-end peinture. Lifecolor passée aux pinceaux : RLM 76 (UO 509), RLM 81 (UA 510) et RLM 82 (UA 511). Ce n'est pas l'idéal, car cette gamme est plutôt conçue pour l'aérographe. Toutefois, compte tenu de ma légendaire maladresse avec cet ustensile et les quelques déboires déjà subis jusqu'à présent, j'ai opté pour la simplicité, qui s'allie avec la rapidité. En effet, avec la chaleur estivale, la peinture sèche très vite.
Il est vrai, que j'étais parti sur une mauvaise couleur d'intrados, trop sombre (gris bleu foncé français), que j'ai dû recouvrir de trois couches de RLM 76. C'est un tantinet épais. Et sur la photo, cette dernière couleur laisse penser que le plastique est à nu. Étonnant, non ?

Ce matin, presque au saut du lit : masquage de la verrière et pshittage du vernis brillant.
La journée de travail a dû être suffisante pour le séchage.





J'aime bien l'effet irrégulier de la densité de la peinture. A l’œil nu, ça donne une légère patine du plus bel effet. En photo, ça fait juste peint avec les pieds. Décevant...

Le schéma de camouflage est inspiré du dessin de Serge Jamois (couverture de la boîte) et de profils divers trouvés sur le net. Si aucun dessinateur n'est d'accord avec ses homologues et que je ne suis parvenu à trouver la moindre photo du 190599, il apparait partout que :
- les couleurs sombres sont bien les RLM 81 et 82 ;
- elles se partagent l'extrados selon un schéma splinter mou (c'est à dire pas aussi rectiligne que d'autres schémas plus précoces) ;
- elles descendent assez bas sur le nez et la queue ;
- elles tachent la dérive assez largement en aplats plus ou moins flous et non un mouchetis diffus.
Je ne sais donc pas si ce camouflage est rigoureusement authentique ou s'il relève d'une licence artistique, mais il me convient.

Allez zou : décals, puis reprise de certains détails, puis jus, puis vernis mat.

Tout ceci m'a coûté près de 2h30, ce qui me laisse une confortable marge de 14h30. ça devrait le faire !

Un petit Komet au soleil couchant :







N'est-ce pas romantique ?

Une heure passée avec ces décalcomanies.

Plus que 13h30...

J'aurais plutôt vu un verre de Pastis sur cette table

J'aime pô le pastis.

Mais moi j'aime bien les teintes de ce puceron .

Paco

Merci, Paco.

Et voilà, il est fini !!











Les photos révèlent bien des défauts, qui passent à peu près inaperçus à l’œil nu.

Au titre des finitions, citons :
- les tabs soulignés en rouge ;
- la pose des antennes diverses et variées, issues de la planche de photodécoupe Edouard, ou de la boite Heller ou de pièces de récupération (plusieurs sources possibles pour une même antenne, comme le cadre gonio, que je me serais moins embêté à refaire en fil de cuivre) ;
- un discret jus ;
- un très léger brossage à sec d'alu mat ;
- le vernis mat ;
- la pose du patin et de son train de décollage largable. A noter que ce patin n'est solidaire du fuselage que par l'entremise de trois fines pièces de photodécoupe (donc, FRAGILE !!), qui se sont docilement laisser poser (étonnamment) ;
- perçage des orifices de sortie des canons ;
- réalisation de l'anneau de tractage en avant du patin ;
- autre chose, peut-être, mais qui m'échappe.
Au total, bien 2h30 passées à ces petits détails, ce qui fait que le temps total passé sur ce montage aura été de 13h (il n'en restait que 11).
C'est, je crois bien, le premier kit que je finis sur ce forum !

J'ai voulu cette machine propre et sans trop de patine, parce qu'elle n'a quasiment pas servi. Rappelons que les Me 163 n'ont participé qu'à très peu de sorties opérationnelles, que leur mise en œuvre était très délicate, à cause de leur carburant/comburant très acide (un pilote a fini dissout dans son cockpit).
Il fallait du courage pour monter au combat, mais encore plus sur ces petits bolides tueurs.
Le hasard a voulu que je finisse cette maquette d'un avion allemand un 8 mai...

Ce n'est pas une bête de concours, très loin s'en faut, mais à vos commentaires, tout de même !

Je le trouve bien réussi ton puceron à réaction

un bien joli komet avec un pétard au cul pareil , ils zavaient un sacré moral les pilotes a l'époque


Pierre

Merci Messieurs !
Oui, ou alors il fallait être un peu cinglé, genre fanatisé...

J'aime bien le résultat !

Merci Patrick !
On peut faire vachement plus mieux bien (comme l'ami Christophe, alias Jasper Joker II, avec son Academy d'il y a quelques années).

Très très très joli, bravo

Merci, Pifoux !

Et la swastika Olivier, tu fais l'impasse

Je me permets un détail, combler, avec de la colle blanche, le raccord de la verrière avec le fuselage à moins que cela ne soit pas trop perceptible à l'œil nu.

Paco

Paco, tu as l'oeil. Et même les deux !
Pas de Swastika dans la boite et je ne sais pas où est ma boite à rabiots de décals. Donc, oui, impasse.
Quant à l'interstice entre la verrière et le fuselage.... pffff.... Oui, tu as raison.
Mais non. Je n'y touche plus.
L'idée de participer à ce chrono n'était pas de monter une bête de concours (je n'ai pas le talent, surtout comparé à certains autres chrono), mais de faire une maquette, de la finir.
Un modèle sympa trainait dans le stock. Le voici maigri d'une boite. Il n'en reste pas loin de 200 (sachets inclus)...

La prochaine sera moins pire.



Ou pas.

Ces bricoles ne remettent pas en cause le boulot fourni et la qualité du résultat.

Comme pour toi le chrono agit comme un catalyseur bienvenu de motivation

Paco