La patine s'est étalée, c'est le moment de le dire, tout au long de la semaine en parallèle avec le P-39.
J'avais pulvérisé du vernis brillant afin de poser les quelques décals alentours. Un jus terre foncé est passé généreusement dans les lignes puis estompé avec un mouchoir imbibé d'essence F.
Avec mon petit bout d'éponge, je tamponne plusieurs teintes allant du vert clair en passant par une sorte de beige verdi pour terminer avec un vert IJN très foncé. Idem avec l'alu.
Pour finir, au pinceau, je me fends de quelques coulures du côté du moteur et j'y retourne avec l'alu. L'hélice est ensuite collée, les trappes de train.
Le passe de la craie grasse réduite en poudre par grattage en guise, non pas de parasol comme le mexicain basané de Marcel Amont, mais en guise de pastel.
J'envoie ensuite le vernis mat pour sceller le tout.
Les verrières ouvertes et thermoformées sont également peintes et patinées, puis mises en place. A ce propos, celle du pilote allant dessus, pas de problème, un peu de colle à bois et l'affaire est faite. Pour celle de l'observateur/mitrailleur, ce n'est pas la même histoire...Elle coulisse sous la fixe et vu l'épaisseur, je joue sur le trompe l'œil. Je découpe la thermoformée pour faire croire qu'une partie seulement est rentrée. C'est la ruse de cow-boy !!
Mais, ma foi, cela ne passe pas si mal.
Evidemment, préalablement, j'avais démasqué les choses.
Alors, il reste bien quelques petites besognes : peindre la roulette de queue, placer le viseur télescopique, le mat d'antenne, le fil d'antenne et puis aussi le petit socle que j'ai choisi rond pour rappeler le Soleil Levant. Je n'irai pas jusqu'à le peindre en rouge mais y'a du symbole, c'est sûr...
A vous.
Philippe