Je suppose que le pare-brise avant a dû être ardu mais la technique semble désormais parfaitement maîtrisée !
@+ Patrick
@+ Patrick
DePhil a écrit:Merci pour vos commentaires approbateurs.
Mais j'aimerais tout autant avoir quelque opinion plus tranchée (plus tatillonne) sur tel ou tel point que l'on aurait abordé d'une autre façon que celle qui fut la mienne.
Ainsi je fais mon autocritique concernant la mise en peinture de ce Hurricane qui démarra calamiteusement et qui fut rattrapée ensuite par un apport d'acrylique Tamiya (teinte dark green plus précisément).
En fait (et comme le souligne régulièrement Mr PlasticDream, la peinture Tamiya n'est pas ce qu'on peut appeler une gamme acrylique mais bien une gamme acrylique laquée (ça change tout).
Et a ce titre, la dilution à l'eau même lorsqu'on utilise le pinceau ne donne pas un résultat final exceptionnel, le recouvrement de la teinte n'étant pas partout d'une parfaite constance (subsistance de traces au passage du pinceau).
Je me suis donc renseigné sur la toile pour savoir quels diluants pouvaient être avantageusement utilisés avec cette peinture, à l'exception toutefois de celui qui est préconisé par la marque (je suis un partisan des équivalents maison).
Et j'ai pu lire qu'on pouvait utiliser de l'alcool à brûler, du produit lave-glaces pour voiture (qui contient aussi un alcool) ou de l'alcool isopropylique.
Au produit lave-glaces, j'ai préféré l'alcool à brûler (dans mon cas, du méthanol qui entre pour moitié dans sa composition) qui, au pinceau (j'insiste sur ce point) délaye parfaitement et assure un étalement parfaitement homogène au pinceau.
J'ai fais différents tests pour le vérifier.
Ainsi et par évaporation du diluant, la prise est beaucoup plus rapide qu'avec l'utilisation de l'eau.
Deux ou trois passages suffisent à couvrir suffisamment alors qu'avec de l'eau il en faut plus (dans un précédent essai, ce fut six fines couches)
Alors, je sais qu'on me rétorquera que les émanations de méthanol sont nocives mais l'utilisation du pinceau n'a rien a voir avec celle de l'aérographe et que la pulvérisation qui en découle n'a pas lieu d'être dans ma méthode de mise en peinture.
Il y a aussi l'odeur forte que dégage le produit (j'entends souvent dire que cela "pue" mais l'expression est exagérée) corrobore le fait que celui-ci est nocif.
C'est le cas (il est effectivement nocif) mais dans une utilisation bigrement plus intensive que celle qui me concerne et particulièrement lorsque le produit est pulvérisé (ce qui est rarement arrivé avec un pinceau).
De plus l'absence d'odeur démontrant que le produit est inoffensif est un mauvais critère.
La démonstration en est faite avec le scandale actuel en Belgique des PFAS industriels, ces polluants éternels potentiellement cancérigènes, incolores et inodores qui se retrouvent dans les nappes phréatiques et que certaines populations dans ma région ont consommés depuis des années.
Il reste toutefois que ces alcools (tel le méthanol, le thinner et les acétones) sont à manipuler avec précaution, notamment lorsqu'il y a présence d'enfants.
Mais de mon côté, ce soucis ne s'est jamais posé.
Donc la prochaine fois que j'utiliserai une peinture Tamiya, je la diluerai avec du méthanol ou de l’alcool à brûler pour obtenir un recouvrement plus efficient, mieux étalé, d'avantage uniforme.
En haut: test précédent avec de l'eau (au moins six couches).
En bas: test avec du méthanol (deux couches) avec un passage sur une couche pas encore très sèche (d'où un peu de délayement dans le gris).