[Revell] Focke-Wulf 190 A-8 Nachtjagd que je vais t'améliorer ça, FINI

Pendant que mon dernier montage en date se situe dans sa phase de vernissage, je m'en vais m'occuper d'un autre sujet tout autant plaisant.
J'ai le souvenir marqué à jamais par montage assez récent d'un Fock Wulf 190 A(180 10 pour mes voisins français), de la marque Revell, dont je ne me appelle plus du pseudo de son détenteur et dont je n'ai pu retrouver la trace sur le site.
J'ai cherché et encore cherché mais pas moyen.

Quoi qu'il en soit, ce Focke-Wulf 190 A, empaqueté dans sa boîte bleue-roi-brillant, m'était apparu de très bonne facture et d'un assez haut niveau de détails pour l'échelle du 1/72ème.
Ce kit (moule remontant tout de même à la fin des années 90) figurait déjà, en plusieurs exemplaires et sous différentes variantes, dans mes réserves (qui sont, je dois le reconnaître, gargantuesques).



A mes yeux, le seul point faible de cette maquette résidait dans la représentation de la canopée qui, pour sa partie arrière, était moulée d'un seul tenant avec l'ensemble du fuselage et pour sa partie vitrée était représentée par un élément transparent, tout comme cela c'était fait au temps jadis sur la plupart des kits évoquant cet avion (genre Airfix , Matchbox, Frog et tout ça - mais curieusement pas Heller qui lui avait tout compris).
A ma connaissance, il aura fallu l'apparition du Focke-Wulf 190 D de chez Italeri qui alors avait eu la bonne idée de proposer une canopée en élément séparé du fuselage comme du pare-brise, pour permettre de représenter celle-ci en position ouverte.
Et c'était là un excellente idée, bien plus représentative des formes du poste de pilotage de cet étonnant avion, par rapport à ce qui se faisait avant en matière d'évocation maquettistique au 1/72ème.

Chose étonnante de la part du fabricant Revell, l'intérieur du poste de pilotage de ce Focke-Wulf A (celui dont je cause en principal) est assez bien détaillé, avec une baignoire agrémentée de ses instruments, d'un tableau de bord aux cadrans apparents, d'un pédalier, d'un siège baquet et tout ça et tout ça...
Alors que sa canopée n'est présentée qu'en position fermée et n'offrait aucune vue sur les aménagement intérieurs ci-dessus décrits !
J'avais été assez choqué de constater ce fait, en lisant le montage du sieur dont je ne rappelle plus le pseudo, là.
Il n'était pas dit que je laisserais les choses en l'état et m'étais promis, un jour prochain ou l'autre, d'offrir à cette maquette les aménagements qu'elle méritait.
Et ce jour est-il arrivé ?... Oui da !
(vous ne connaissez: je ne recule devant aucune difficulté lorsqu'il s'agit de mon plaisir personnel).

Je ne ferai pas le panégyrique de cet appareil suffisamment connu dans l'univers du maquettisme.
Mais pour en savoir plus et pour le plaisir des yeux, il vous suffira de cliquer sur le lien YouTube que je mets ici dessous à votre disposition et qui propose un tour d'horizon complet du parcours historique de cette machine de combat.

Historique en images


Pour le plaisir des oreilles, je mets un autre lien YouTube via lequel on peut s'imprégner du vrombissement caractéristique de son moteur.

Ecoutez-moi ce moteur !


Sur smartphone ça ne doit peut-être pas donner grand chose mais si votre ordinateur de bureau est connecté à une sortie audio externe comprenant des enceintes avec un bon woofer (une chaine stéréo ou un bon casque audio, c'est valable aussi), il y a là de quoi se faire largement plaisir à écouter ce moteur BMW 801 de 18 cylindres sur 2 paliers en étoile de 1 900 chevaux (décollage) et 2 100 chevaux en altitude, cracher tout sa fougue.
Vous en redemandez, j'en suis convaincu.


Je commence le montage de mon Focke-Wulf en faisant fort.
Direct, je découpe la partie canopée qui est moulée avec le reste du fuselage (j'y vais franco, je n'ai peur de rien).
Pour ce faire, je me sert d'une lame scie de chez Special Hobby guidée pour la coupe avec un bout de bande dymo placée à l'endroit voulu.
Je scie délicatement, sans brusqueries (ça rentre comme dans du beurre).
Comme je vais représenter le cockpit avec sa verrière ouverte, le trait de lame perdu sur la hauteur de la canopée n'a pas d'importance. Ca ne se verra pas.
Il me restera à assembler proprement les éléments découpés avec la partie transparente pour représenter la portion coulissante de cette verrière en position ouverte, offrant une vue sur l'intérieur du poste de pilotage.
Et c'est du presque déjà acquis !



Je me repose un peu avant la suite.

bien joué pour cette découpe. Effectivement avoir un intérieur assez détaillé et une verrière fermée ce serait dommage

Bonne suite

Hou ! Chaud la découpe !!

Bonne continuation

Comme documentation et hormis des informations éparses que je peux trouver dans divers autres ouvrages en ma possession, j'ai quelques monographies dédiées au Focke-Wulf 190 et LE best seller de la chasse de nuit allemande (aux éditions E P A) en langue française.
Cela devrait suffire largement à mon bonheur.



Le cockpit est apprêté pour son intégration dans fuselage.
C'est-y pas mignon un beau petit poste de pilotage comme cela ?...
Il aurait été dommage qu'on ne puisse pas l'entrevoir lorsque la maquette sera définitivement terminée.
N'allez pas croire que je l'ai assemblé et peint sur une seule après midi.
Non, tout de même pas (la précipitation c'est pas mon genre).
Je le confesse: j'avais déjà pris un peu d'avance avant de me lancer dans la rédaction de ce nouveau montage en cours.

Un démarrage sur les chapeaux de roue

Bon montage !

Décorticage d'une phase de montage.

Faire disparaître tous les raccords est une étape importante dans l'assemblage d'une maquette afin que celle-ci affiche une authenticité la plus concrète possible.
Voilà mon séquençage pour l'assemblage de cette maquette.

En premier lieu je referme le fuselage en faisant un essais à blanc.
Cela me permet de constater qu'un petit écart subsiste au niveau de la casquette du tableau de bord.
Je pourrais me contenter de coller l'ensemble et ensuite boucher la fissure avec un putty quelconque mais cela risque d'être un peu trop potache vu l'emplacement concerné ou le travail d'affinage se révélera très délicat.
Je décide plutôt d'y coller un petit morceau de plasticad très fin  (de la récupération) dont la mise en forme, préservant les détails, donnera un résultat nettement plus soigné.



Puis je colle entre eux les demi-fuselages en déposant sur les tranches en contact, d'un côté une colle épaisse (la fameuse polystyrene Cement des années 60) et de l'autre une colle fluide de ma composition (genre Tamiya classique).  
Cela fait et après séchage, je raccorde l'élément des ailes principales au fuselage maintenant assemblé.
Le joint supérieur des ailes au fuselage laisse aussi apparaître une fissure que je bouche de même avec  de petits morceaux de plasticad.
Puis j'y glisse de la colle liquide qui agira par capillarité.
Lorsque tout est bien sec, il convient de faire disparaître le surplus.



Le gros est évacué au cutter et la finition se fait à l'aide de Micro Polishing pen dont je me félicite d'avoir fait l'acquisition il y a peu.
Plus facile à réaliser qu'à l'aide de papier de verre, le Polishing pen permet d'être extrêmement précis et cela s'impose afin de ne pas venir mordre sur le bosselage d'armement qui se trouve juste à côté du raccord.



La finition se fait alors au papier de verre fin placé sur sur un emporte-pièce en bois à la forme adéquate.



Le tous petits défauts résiduels sont alors bouchés au Liquid Green Stuff (produit qui se dilue à l'eau) qui sera ensuite poncé délicatement au papier de verre très fin.



Pour vérifier la minutie du travail réalisé (qui ne devrait plus laisser apparaître la moindre anfractuosité), je passerai un peu de peinture sur les surfaces traitées.
Et si c'est nécessaire, je corrigerai de la même manière les ultimes imperfections.

C'est le traitement classique d'assemblage auquel je procède lors de mes montages.

Bon montage. Maquette facile et détaillée que j'ai commis déjà à deux reprises.

Cet Anton m'a l'air appétissant !

@+ Patrick

Un beau tableau de bord nickel et montage à suivre.

DePhil a écrit:4

et de l'autre une colle fluide de ma composition (genre Tamiya classique).

Ne serait-ce point à base de MEC et de chutes de plastique?

A+

Petite avancée encore puisque j'en suis aux travaux de ponçage des raccords et des joints.

En traitant les ailes, je m'aperçois que le fondeur a oublié de représenter les volets de compensation sur le bord de fuite des gouvernes.  
Par contre, on en retrouve bien un sur la partie mobile du gouvernail.
Mais celui-ci n'a pas tenu longtemps face au dégrossissage du bord de fuite de cette pièce.
Peu importe puisque si j'en étais à ajouter les volets de compensation manquants aux ailes, je pouvais tout autant refaire celui du gouvernail.

Bien que ces volets de compensation soient de petits éléments (à cette échelle), découper une fine bandelette dans un plasticart de faible épaisseur de laquelle sont ensuite extraits trois petits bouts de 5mm de long qui serviront à les représenter, n'est pas bien difficile.
Les coller bien en place l'est tout de même un peu plus.
Et c'est du putty maison (des bouts de sprue bien dilués dans du thinner cellulosique) qui a servit de micro joint (déposé avec la pointe d'une aiguille), assurant un raccord invisible après un léger ponçage de finition.

Bon: c'est pas grand chose mais ça ajoute sa mini touche d’authenticité.

Bon travail et de très bonnes explications, félicitations Dephil !
Olivier

Cà ma l'air un peu acrobatique la mise en place de ces flettners. Si çà tient bien, bravo !

Patrick

Pour ceux qui auront suivi mon montage précédent (un Me 262 de chez Revell), voilà ce que donne sur la maquette au montage du FW-190, le test de la teinte Humbrol RLM 71 (Dunkelgrun) nouvelle mouture (matt 242), au pouvoir couvrant nettement moins accentué que son ascendance, appliquée au pinceau plat et en quatre couches très fines.
Granularité très fine et obtention d'un à-plat parfait,  sous la seule condition d'y aller à son aise sans vouloir obtenir une couverture achevée au premier passage.
C'est bon a savoir pour la prochaine fois.



Une fois les joints bouchés (cela ne concernait que le raccord ailes-fuselage) et l'ébavurage terminé, c'est le moment de passer à la peinture des surfaces inférieures (je commence toujours par cette facette).
C'est l'occasion d'être la victime d'une petite mésaventure dont je suis le seul responsable.
Je m'en vais vous conter tout cela. Vous avez le temps ? Oui, alors voilà:
Dans une précipitation que je ne me connais pas habituellement, j'ai renversé le pot de peinture sur mon plan de découpe.
Heureusement sans trop de conséquence car la peinture étant assez liquoreuse, ce qui s'est échappé du pot n'était pas trop important.
J'aurais du m'en tenir à un rituel classique afin d'éviter cela et qui est le suivant.
Pour sécuriser l'opération, je commence par l'ouverture du pot puis j'en malaxe le contenu.
Cela fait j'en prélève la quantité de peinture voulue et ensuite je nettoie son couvercle et les bords de son ouverture pour directement refermer le récipient et l'éloigner du plan de travail.
Ce que, cette fois, je n'ai pas fait dans le bon ordre.
Résultat: je renverse le pot d'un geste malheureux et bien que redressé de suite, une partie s'en est échappé.
Panique !
Certains auraient pu se précipiter sur le papier ménage (ou sopalin) afin de ramasser au plus vite le débordement: mais pas moi !
Je me suis plutôt muni d'une fine spatule et j'ai raclé la surface de mon plan de découpe afin de ramasser au mieux la peinture étalée et la réintroduire dans son pot.
Le peu qu'il restait au sol à été récupéré au pinceau et étalé derechef sur les surfaces inférieures et les flancs de la maquette.
Et enfin le plan de découpe a été nettoyé au papier de ménage imbibé d'un peu de pétrole.
Plus aucune trace de la bévue n'est maintenant visible et la perte a été réduite à son minimum syndical.
(je n'ai pas fait de cliché de cet instant inoubliable, vous comprendrez aisément pourquoi)
Voilà une belle tranche de vie d'un maquettiste qui se croyait immunisé contre d'éventuelles maladresses ou je ne m'y connais pas !



Ensuite et en fonction de la représentation choisie pour cette maquette, je place son support de charge ventrale qui accueillera ensuite un réservoir externe.
Cet élément est assez bien détaillé jusqu'à fournir le berceau de maintient de la charge embarquée.
Beaucoup de maquettes plus anciennes (voir contemporaines à cette dernière) n'allaient pas jusqu'à ce niveau de précision.

Bonjour DePhil...Beau "travail" sur le poste de pilotage...Verrière ouverte, ça, ça me plait beaucoup...J'en fait souvent, quand c'est possible et que ça sert a voir l'intérieur. Surtout que je met mes "figurines".

Bonne réalisation en tout cas et bonne suite.


A +.....Aimé.....

La réalisation des antennes radar promet

Beau travail, tu travailles très bien ta peinture aux pinceaux, bien que j'étais un AS du pinceau, j'ai de plus en plus de mal avec ces Humbrol !
Et puis faute avouée et une faute à moitiée pardonnée !!!
Olivier

Bonjour

bear29 a écrit:La réalisation des antennes radar promet

Avec des épingles fines de couturière soudées à l'étain ce n'est pas trop compliqué.



Et c'est très solide

A+

Il est joli ce Anton Revell. J'aime bien les anecdotes de maquettistes, on se sent moins seul !

@+ Patrick

PAT21 a écrit:Il est joli ce Anton Revell. J'aime bien les anecdotes de maquettistes, on se sent moins seul !

@+ Patrick

Oh que oui

Jolie maquette, dont le montage est très bien maitrisé.
Juste un autre gros bémol au kit lui-même : de mémoire, les baies du train principal sont entièrement cloisonnées, alors qu'en réalité, il n'y a pas de cloison entre les roues. Pas facile à creuser.

En observant ce FW-190 de chez Revell, je constate qu'il est  parsemé d'une gravure réellement très fine au point qu'il ne me déplaît pas de la laisser en l'état.
Mais comme pour ce qu'il en était de mon dernier montage (le Me 262 du même fabriquant) les éléments mobiles (toutes les gouvernes) ont de ce fait leurs jonctions trop peu accentuées.
Pour le Me 262 j'avais utilisé une pointe à tracer pour renforcer la visualisation des jointures de tous ces éléments (volets et gouvernail).
L'effet obtenu était assez satisfaisant mais manquait un peu de précision, parce que guider la pointe de l'outil dans une gravure quasi inexistante... c'est pas gagné d'avance.
Et le dérapage se profile à chaque moment d’inattention.

Un instrument servant à graver me semblait plus adapté pour réaliser cette opération.
Jusque là j'avais à disposition le petit graveur Revell (acquis il y a peu) et un outil de marque Olfa, beaucoup plus ancien, servant à la découpe (jusqu'à du verre) et éventuellement permettant d'effectuer de la gravure forte (grosse lame) sur du plastique (autrement plus tendre).
Mais son défaut est justement sa taille et donc l'encombrement de sa lame (bien plus au 1/72ème qu'au 1/48ème ou 1/32ème).
Cela dit, il m'a déjà rendu quelques fiers services.
Dans une vidéo PlasticDream, j'avais vu son animateur utiliser, pour découper une section spécifique d'une maquette, l'outil Tamiya porte-pointe à graver qui semblait très efficace.
Mais l'outil et la pointe à graver (éléments vendus séparément) affichaient un prix particulièrement prohibitif, au regard de l'emploi que je pouvais en faire.
J'ai donc regardé du côté de chez Olfa pour constater que le modèle que j'avais acheté il y a des lustres avait un petit frère bien plus adapté aux travaux sur des maquettes au 1/72ème.
Et surtout pour un prix largement plus raisonnable pour ma bourse que la solution Tamiya !
J'en ai donc fait l'acquisition.
Plus que de graver les dits éléments concernés, c'était plutôt enlever la couleur venue se loger dans l'interstice des traits de séparation délimitant les éléments, qu'il convenait de faire.
Cette opération a parfaitement réussi.



Le trait réalisé est légèrement plus large que celui qui aurait été réalisé avec l'outil Revell (type de lame différente) et c'est exactement ce que je voulais.
Ce petit instrument Olfa est donc un complément parfait à ceux que j'utilisais jusqu'à présent.
A noter pour les inconditionnels: Tamiya propose le même outil (celui du milieu) au même prix mais en couleur noir.




Quant à la question concernant la réalisation des antennes radars, je ne m'en fais pas de trop.
Toutes les pièces nécessaires sont fournies dans le kit et sont d'une grande finesse.
Je pense donc pouvoir m'en satisfaire.

Jebprends en cours (encore) belle présentation, merci pour les vidéos. Sacré montage, j'espère ne pas être trop vieux avant d'arriver à ce niveau
Amicalement
Dom

Je suis surpris de l'utilisation du RLM 71 sur un A8/R11.
Pour moi, les couleurs sont RLM 74 et 75 sur l'extrados et RLM 76 sur l'intrados.
A moins que tu réalises une décoration qui m'est inconnue.

ben43 a écrit:Je suis surpris de l'utilisation du RLM 71 sur un A8/R11.

Je ne reviendrai pas sur la présence du RLM 71 sur les surface supérieures de ce FW-190 mais sache que cela découle d'un précédent montage, concrétisé ici par un essai de peinture dont le seul intérêt est de servir de couche d'accroche (cela fait partie de mon procédé de mise en peinture).
Pour t'en convaincre, voilà à quoi ressemble, à l'instant ou je couche ces lignes, les surfaces supérieures de cette maquette alors que j'en suis seulement à finaliser la peinture des surfaces inférieures.

Mise en peinture des surfaces supérieures.



J'ai pu glaner ça et là quelques informations concernant la parure de ce FW-190 A-8 de l'Oberfeldwebel Günter Migge.
A commencer par quelques rares photos qui malheureusement en disent trop peu en ce qui concerne le schéma de camouflage des surfaces supérieures.







Celui proposé par Revell me semble plausible à l'exception toutefois de l'aile gauche, un rien inhabituel.
Mais à défaut d'autre chose, je me conforme à cette représentation.
Par contre, un photo en gros plan du flanc gauche apporte quelques précisions quant à différents éléments:
Notamment en ce qui concerne la teinte des bavettes anti-éblouissement qui semblent bien être en RLM 74 ou 75 (en tous les cas c'est un coloris foncé).
On remarque aussi que la forme géométrique noire qui couvre la sortie des échappement et se termine par un tracé en biai à la base de l'aile (en arrière plan du personnage) démarre sa découpe oblique un peu avant la fin de la bavette anti-éblouissement et pas à son extrémité.
Il semble aussi que ce tracé noir s’arrête à l'aplomb du raccord karman alors que Hasegawa le représente débordant sur l'à plat de l'aile.



Car en effet, Hasegawa avait, en son temps, sorti un FW-190 A-8 aux couleurs du 9 blanc de l'Oberfeldwebel Migge.
Je l'avais dans mes réserves mais ne m'en suis aperçu que tout dernièrement.



Comme le kit Revell, la maquette Hasegawa est gravée tout en extrême finesse, via une maestria qui ne semble plus être à la portée des producteurs actuels au vu des excès constatés dans ce domaine.
Entre les deux modèles, les pièces sont d'une qualité équivalence avec un bon point pour Hasegawa et sa canopée en deux parties (permettant, sans aménagement particulier, de la présenter ouverte) et un mauvais point pour l'intérieur du poste de pilotage un rien moins détaillé que celui du kit Revell.
Un autre bon point est accordé à Revell pour sa bonne représentation de l’écusson de nez qui, sur cet appareil est sur fond blanc plutôt que sur fond jaune/orange plus généralisé sur les autres chasseurs de nuit de la Luftwaffe.
Et enfin un bon point pour Hasegawa qui propose une planche de décalcomanie surabondante (mais pour une seule décoration) avec des svastikas manquantes chez Revell.
Tout cela pour conclure que Revell n'a pas à rougir de la qualité de son kit (au prix carrément plus démocratique), face à un cador du secteur.




Assemblage des deux éléments de la canopée dont la partie structurée à du être détachée du fuselage.
L'arceau en sa partie avant sera finalisé plus tard, grâce à ma technique de la décalcomanie maison.

Jolie mise en peinture sur un sujet pas évident à reproduire. J'ai garde quand même une préférence sur les productions Hasegawa qui sont d'une très belle finesse, des formes, en général, justes et des décalques de bonne qualité. La simplicité des cockpits n'est pas un problème pour moi à cette échelle. Cela permet de développer son sens créatif avec quelques morceaux de plastique et de fils de laiton. Quant au prix, il est très bon marché au Japon. C'est la taxe douanière qui gonfle lourdement la note ! Avant je commandais chez HLJ au Japon car la douane était assez tolérante ce qui n'est plus le cas maintenant.

@+ Patrick

Très belle peinture, la verrière ouverte amène un vrai cachet
Amicalement
Dom

Dom60 a écrit:Très belle peinture, la verrière ouverte amène un vrai cachet

Tout pareil

très belle avancé