Historique
Nul besoin de présenter le « Fléau Fokker », le premier véritable avion de chasse disposant d’un système de synchronisation de tir dans l’axe de l’avion à travers le cercle de l’hélice.
Pour répondre à l’exigence de puissance préconisée par Oswald Boelke, Par rapport au E I, le Fokker E II va se voir doté d’un moteur Oberusel de 100 HP. Certaines sources donnent un fuselage rallongé pour le E II pour répondre à l’augmentation de puissance et d’autres disent que cet allongement ne viendra qu’avec le E III.
Vive les douces incertitudes inhérentes aux débuts de l’aviation de combat…
Le Fokker E II entrera en opération fin 1915 mais sera rapidement remplacé par le E III et bon nombre de E II seront mis aux normes du E III pour répondre aux exigences des pilotes.
Le kit
Le box art est joli et dynamique.
On y voit le Fokker E.II Eindecker, 69/15 du Lt. Baron Kurt von Crailsheim du Feldflieger Abteilung 53 basé à Monthois fin 1915 en plein combat avec des Be2. Combat hypothétique car l’unique victoire du Baron fut remportée au dépens d’un Voisin.
C’est d’ailleurs la seule déco proposé par Airfix. Un peu juste mais s’il n’y a pas de quoi jeter une « blaue Max » dans la boite, il faut convenir que cette déco est assez colorée pour un avion de début de conflit.
La planche de décal est belle et l’on pourra se référer au dos de la boite pour la peinture et la mise en place des décals.
Nous avons deux grappes en plastique gris clair d’assez belle facture.
La première propose un fuselage en trois parties pour garder le laçage sous le ventre de l’appareil. Celui-ci parait un peu court mais comme les dimensions de l’appareil varient d’une source à l’autre, je ne m’étendrais pas trop. Une comparaison avec le E III Eduard montre une différence de 5mm en plus pour ce dernier.
Le moteur est très bien traité avec les tiges de culbuteurs finement moulées. Une belle peinture devrait pouvoir lui rendre hommage et tant pis pour ceux qui voudraient remplacer ces tiges par des pièces rapportées.
La mitrailleuse est curieusement traitée avec une belle gravure profonde de la grille de refroidissement. Il faudra voir après peinture si ce type de traitement est une alternative acceptable à l’utilisation d’une pièce en photodécoupe.
Les pièces du train d’atterrissage sont très fines et devraient pouvoir se monter facilement.
Les roues, en deux parties chacune, n’ont pas la pièce de toile oblitérant l’accès aux valves de gonflage mais cet oubli est facilement réparable voire même par une simple peinture en trompe l’œil.
La deuxième grappe contient de belles ailes aux mêmes dimensions que celle du E III Eduard.
Même remarque que pour le fuselage quant aux différences de données suivant les sources.
Il semblerait quand même que le E II avait une envergure réduite qui, n’ayant pas donnée satisfaction, a souvent été remplacée par la suite.
Nous avons deux hélices : Une Garuda et une Germania.
Les pièces du poste de pilotage sont fines à l’exception du siège épais et trop étroit.
Il sera à remplacer sauf si l’on installe le pilote fourni qui a vu son « fondement » aminci par un traitement à faire pâlir d’envie un mannequin anorexique.
Sur le vé inversé de cabane, les tendeurs sont moulés mais cette disposition ne facilitera surement pas l’attache des haubans.
La notice est claire et bien pensée. Un plan de haubanage est fourni.
Ce sera d’ailleurs la principale difficulté du montage et plus précisément la pose des câbles et du système participant à la torsion des ailes.
La peinture des parties métalliques demandera aussi un peu de soin pour représenter l'aspect typique des Fokker...
En résumé, nous avons là une belle base de travail, peu onéreuse et d’un montage facile qui ne demandera que votre dextérité pour en tirer la quintessence.
A vos outils, prêts, Partez
Nul besoin de présenter le « Fléau Fokker », le premier véritable avion de chasse disposant d’un système de synchronisation de tir dans l’axe de l’avion à travers le cercle de l’hélice.
Pour répondre à l’exigence de puissance préconisée par Oswald Boelke, Par rapport au E I, le Fokker E II va se voir doté d’un moteur Oberusel de 100 HP. Certaines sources donnent un fuselage rallongé pour le E II pour répondre à l’augmentation de puissance et d’autres disent que cet allongement ne viendra qu’avec le E III.
Vive les douces incertitudes inhérentes aux débuts de l’aviation de combat…
Le Fokker E II entrera en opération fin 1915 mais sera rapidement remplacé par le E III et bon nombre de E II seront mis aux normes du E III pour répondre aux exigences des pilotes.
Le kit
Le box art est joli et dynamique.
On y voit le Fokker E.II Eindecker, 69/15 du Lt. Baron Kurt von Crailsheim du Feldflieger Abteilung 53 basé à Monthois fin 1915 en plein combat avec des Be2. Combat hypothétique car l’unique victoire du Baron fut remportée au dépens d’un Voisin.
C’est d’ailleurs la seule déco proposé par Airfix. Un peu juste mais s’il n’y a pas de quoi jeter une « blaue Max » dans la boite, il faut convenir que cette déco est assez colorée pour un avion de début de conflit.
La planche de décal est belle et l’on pourra se référer au dos de la boite pour la peinture et la mise en place des décals.
Nous avons deux grappes en plastique gris clair d’assez belle facture.
La première propose un fuselage en trois parties pour garder le laçage sous le ventre de l’appareil. Celui-ci parait un peu court mais comme les dimensions de l’appareil varient d’une source à l’autre, je ne m’étendrais pas trop. Une comparaison avec le E III Eduard montre une différence de 5mm en plus pour ce dernier.
Le moteur est très bien traité avec les tiges de culbuteurs finement moulées. Une belle peinture devrait pouvoir lui rendre hommage et tant pis pour ceux qui voudraient remplacer ces tiges par des pièces rapportées.
La mitrailleuse est curieusement traitée avec une belle gravure profonde de la grille de refroidissement. Il faudra voir après peinture si ce type de traitement est une alternative acceptable à l’utilisation d’une pièce en photodécoupe.
Les pièces du train d’atterrissage sont très fines et devraient pouvoir se monter facilement.
Les roues, en deux parties chacune, n’ont pas la pièce de toile oblitérant l’accès aux valves de gonflage mais cet oubli est facilement réparable voire même par une simple peinture en trompe l’œil.
La deuxième grappe contient de belles ailes aux mêmes dimensions que celle du E III Eduard.
Même remarque que pour le fuselage quant aux différences de données suivant les sources.
Il semblerait quand même que le E II avait une envergure réduite qui, n’ayant pas donnée satisfaction, a souvent été remplacée par la suite.
Nous avons deux hélices : Une Garuda et une Germania.
Les pièces du poste de pilotage sont fines à l’exception du siège épais et trop étroit.
Il sera à remplacer sauf si l’on installe le pilote fourni qui a vu son « fondement » aminci par un traitement à faire pâlir d’envie un mannequin anorexique.
Sur le vé inversé de cabane, les tendeurs sont moulés mais cette disposition ne facilitera surement pas l’attache des haubans.
La notice est claire et bien pensée. Un plan de haubanage est fourni.
Ce sera d’ailleurs la principale difficulté du montage et plus précisément la pose des câbles et du système participant à la torsion des ailes.
La peinture des parties métalliques demandera aussi un peu de soin pour représenter l'aspect typique des Fokker...
En résumé, nous avons là une belle base de travail, peu onéreuse et d’un montage facile qui ne demandera que votre dextérité pour en tirer la quintessence.
A vos outils, prêts, Partez