Comme je n’entends guère dire de mal d’Academy, je suppose que la marque s’améliore, ce que je pourrai vérifier dans quelque temps quand je m’attaquerai à leur Tempest, actuellement en (très !) longue attente. Ici, on note un grand vide du cockpit, mais ce n’est pas trop grave car on ne voit pratiquement rien à l’intérieur une fois la maquette terminée, même après klirisation de la verrière. Le défaut abominable, ce sont des surfaces d’encollage ailes-fuselage qui forment une espèce de poutre en travers des logements de train, poutre qu’il faut donc ratiboiser énergiquement !
Un gag inattendu est la bande rouge de fuselage, beaucoup plus longue que nécessaire. Résultat, à force de manipuler le décal pour le mettre à la bonne dimension, j’ai fini par le casser à tribord. Bon, on dira que ce sont les aléas du combat… A propos des décals, je n’ai pas réussi à « matifier » le vernis autour des cocardes, malgré un vernissage brillant avant leur pose, lui-même précédé d'un lustrage de la peinture. Il semble qu’il ne faille pas hésiter à mettre une seconde couche de vernis brillant après la pose des décals, avant de passer le vernis mat final.
Pour une bonne discussion sur ce que devrait être la déco, je joins 2 photos couleurs du vrai 68. Les P40 des Tigres étaient d’origine britannique, ce qui laisse peu de doute sur le schéma de camouflage, mais pose quelques questions sur les couleurs apparentes, compte tenu de leur état de fatigue. Je ne désespère pas de mettre au point un de ces jours une méthode permettant d’approcher l’état réel (mélange de blanc et de vernis pour faire un voile ?). Je suis en général très réservé sur la reproduction plus ou moins réaliste de l’usure des surfaces, mais là, ça en vaut la peine. La grande question métaphysique est : de quelle couleur peindre l’intrados ? A partir de ces 2 photos et d’autres, il me semble qu’il doit être à peu près de la couleur de la casserole (c’est ce que j’ai fait), mais il est bien possible qu’il soit plutôt bleu clair. Sur les sites de maquettisme, on trouve les deux interprétations.
Et voici le pilote et l'appareil :
Ainsi que quelques autres Tigres devant le 68 :
(Ne tirez pas sur le pianiste, il fait ce qu’il peut. )