Quadrimoteurs, bimoteurs, tout ça englouti de plus en plus de place dans mes armoires vitrées.
Hier encore il me restait un étage entièrement libre, réservé à une éventuelle croissance.
Mais pas plus tard qu'il y a peu, voilà qu'un B-17 y prend place, suivi d'un Dornier 217 et prochainement d'un A-26 Invader.
A ce rythme là, la moitié de ce dernier niveau se voit déjà réservé !
C'est plus possible, franchement.
Forcé et contraint de jongler avec l'économie de surface, je m'en retourne donc vers les monomoteurs dont certains pourront encore se dégoter une place ou l'autre sur les précédents étages déjà bien encombrés mais qui avec un rien d'aménagement savamment orchestré, sauront encore leur procurer un endroit où poser les pneumatiques.
Quitte à avoir des voilures imbriquées.
Ainsi j'ai choisi de monter un Curtiss P-40 K de chez Kovozavody Semily (Smer).
La version K au 72ème du Curtiss P-40 n'est pas la version la plus répandue permis les constructeurs de modèles réduits. Loin s'en faut.
Classiquement on retrouve, dans de nombreuses marques, pléthore de P-40 B/C, P-40 E/F/M, et autres P-40 N.
Mais pas de P-40 K.
Il aura fallu attendre 1993 pour que je dégotte dans une bourse d'échange le tout nouveau (et sans doute unique à cette échelle) P-40 K de chez Semily. Dans l'euphorie je m'en étais pris deux boîtes.
J'étais content-content.
Voilà que trois ans plus tard, à son tour Revell sort un P-40 K dans sa belle boîte bleue que je dégotte je ne sais plus où. Dans l'euphorie je m'en étais aussi pris deux boîtes et j'étais toujours content-content.
Sauf que (et après comparaison entre les deux) Revell n'avait fait qu'une simple reprise du kit Semily avec toutefois une toute nouvelle et bien jolie planche de décalcomanie (l'honneur était sauf).
Je me retrouvais donc à la tête de toute une escadrille de quatre P-40 K à l'identique !
Il était donc grand temps (trente ans plus tard) que je me décide à monter le premier de ces messieurs.
Mais démarrons sur de bonnes bases:
En premier lieu ma documentation (qui est la même que celle qui a servi à un précédent montage du P-40 B de chez Academy).
Ensuite il y a les documentaires que l'on peut visionner sur la toile.
Et là, j'ai déniché une rétrospective en deux volets (tant elle est importante) particulièrement exhaustive de l'épopée des productions Curtiss et du P-40 en particulier.
Partie 1
Partie 2
Cette excellente documentation, édifiante et pointue, est commentée en langue anglaise.
Mais il est maintenant aisé d'activer des sous-titres transposés en n'importe quelle langue (Inuktitut, javanais, que sais-je... ) et notamment en langue française.
J'en rappelle les principes:
1 - activer les sous-titres (par défaut, ils seront affichés en langue anglaise qui est celle du narrateur)
2 - dans les paramètres on choisi la conversion (ici de l'anglais vers le français)
Et c'est tout bon ! (d'autant que la qualité de la traduction est particulièrement bonne au regard du niveau de diction du narrateur - j'ai déjà vu des sous-titres français sous des dialogues français bien moins bien lisibles que ceux-là, vu le jargon employé dans le discours)
Si d'aventure, l'affichage des sous-titres vous semble trop rapide pour être lu dans leur totalité, il suffit de diminuer la vitesse de lecture de la vidéo à 75% par exemple.
Vous n'avez plus d'excuses pour passer au-dessus d'une telle opportunité !
On peut pas faire mieux pour profiter de cette remarquable biographie qui redore quelque peu l'image populaire que l'on conserve de cet avion de chasse.
PS: Beaucoup plus récemment (2019) , Special Hobby sortait un P-40 K (fuselage court) d'une bien meilleure facture, affublé d'une véritable planche de décalcomanie hors pair comprenant quatre versions différentes.
Dernière édition par DePhil le Ven 16 Fév 2024 - 14:49, édité 1 fois