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[Airfix] Le Douglas A-26 Invader (accomplissement d'une toquade d'antan) FINI
PZMR- Membre d'Elite
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DePhil- Membre Expert
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olivier1 a écrit:Bon je n'ai toujours pas compris ton système de masquage au papier kraft, des verrières.
Pour ta gouverne, je veux bien expliquer à nouveau.
Tu sembles savoir ce qu'est le papier kraft (bande de sûreté commercialisée en rouleau de quelques cm de large, encollé sur sa face inférieure, destiné à sceller du colisage).
Bien qu'aujourd'hui tout soit plastifié, il en existe encore en format papier avec un encollage à l'eau.
Et c'est celui-là et celui-là seul qui convient.
Pour faire de la décalcomanie maison, il m'en faut un petit morceau (un échantillon), un support rigide (métal ou plastique celui-là) et du papier collant de bureau.
- J'humidifie légèrement la face côté papier de mon échantillon et je laisse celui-ci s'imbiber.
- Cela fait je le pose sur le support face encollée vers le haut.
- Je le fixe sur le support en entourant l'échantillon avec mon papier collant de bureau.
- Je laisse sécher pour que le papier se rétracte un peu afin d'obtenir une surface tendue (plus ou moins car c'est jamais super-plat non plus).
- Lorsque c'est bien sec, ce support est près à recevoir la couche de peinture (glycéro car je ne sais si cela fonction avec de l'acrylique) de la peinte désirée.
- Plusieurs couches sont nécessaires afin d'avoir une décalcomanie maison suffisamment solide pour supporter les manipulations.
- Une fois le tout sec, je découpe dans ce papier le motif désiré et je le traite comme une décalcomanie classique (je trempe le motif dans l'eau pour que celui-ci se décolle de son support).
Dans le cas des montants d'une verrière, c'est facile: il me suffit de découper au cutter et à la latte métallique des bandes de différentes largeurs en fonction de mes besoins. J'en retire des bouts à mesure et je les place aux endroits désirés sur les divers montants de la verrière (comme une décalque classique).
Voilà mon support sur lequel sont fixés quelques échantillons déjà largement entamés pour les besoins de précédentes maquettes.
(je conserve aussi les chutes, ça peut toujours servir...)
Le papier Kraft en question préparé et près à l'emploi sur son support:
Dernière édition par DePhil le Jeu 22 Fév 2024 - 8:39, édité 1 fois
Le Duc- Membre actif
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Donc, si j'ai bien compris, la peinture glycéro sert de "décalque", la colle du papier craft sert de colle pour la peinture (qui doit permettre de coller sur la maquette et en plus de détacher la peinture du craft en étant plongé dans l'eau) et le craft ne sert finalement que de support comme le papier d'un décalque traditionnel. J'ai bon là
Si c'est ça, ingénieux
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olivier1- Membre Expert
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Humeur : Excellente
Merci de ta patience Dephil, et de ta nouvelle explication !
Excellent travail
Olivier
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DePhil- Membre Expert
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Bonjour Le Duc,
C'est exactement cela.
On peut ainsi créer tout et n'importe quoi en matière de décalcomanie maison.
Pour exemple et lors d'un précédent montage, j'ai du refaire une décalque figurant un identifiant de groupe représentant une lettre sur un triangle à fond blanc (la décalque d'origine s'étant détériorée complètement lors de la séparation de son support).
Celle-ci a été posée sur l'aile d'un B-17.
C'est exactement cela.
On peut ainsi créer tout et n'importe quoi en matière de décalcomanie maison.
Pour exemple et lors d'un précédent montage, j'ai du refaire une décalque figurant un identifiant de groupe représentant une lettre sur un triangle à fond blanc (la décalque d'origine s'étant détériorée complètement lors de la séparation de son support).
Celle-ci a été posée sur l'aile d'un B-17.
fourneau- Administrateur
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Humeur : bonne ..................................pour l'instant
un autre monde du maquettisme .., et je préfère le tien Dephil même si je choisi des méthodes qui me simplifie la vie , assez souvent
je n'ai je l'avoue pas tas patience ....
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PIERRE
DePhil- Membre Expert
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fourneau a écrit:je n'ai je l'avoue pas tas patience
C'est tout autant respectable.
Le principal étant de se faire plaisir dans ce qui n'est qu'un loisir.
bear29- Membre d'Elite
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Technique intéressante et merci pour les explications
DePhil- Membre Expert
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Humeur : égale en tout temps (sauf novation)
L'ensemble des décalcomanies est enfin posé.
Cela a été plus aisé que je n’osais le supposer.
En fait, les décalcomanies fournies avec le kit Airfix (remontant au années soixante-dix/septante et quelques) ont plutôt bien supporter le voyage dans le temps, prouvant par là que le passage par le trou de vert spatio-temporel existant au sein de mes réserves de boîtes de maquettes leur a permis de vieillir moins vite que moi (et donc dans Intelstellar tout est vrai !).
J'en veux pour preuve le fait que le vernis support des motifs n'avait absolument pas jauni et qu'il ne m'aura suffit de passer sur la planche qui les hébergeait, un seule et petite couche de vernis brillant afin de m'assurer de leur souplesse retrouvée.
Le final s'annonce dantesque !
(quoi qu'il reste encore pas mal à faire avant d'en arriver là)
Cela a été plus aisé que je n’osais le supposer.
En fait, les décalcomanies fournies avec le kit Airfix (remontant au années soixante-dix/septante et quelques) ont plutôt bien supporter le voyage dans le temps, prouvant par là que le passage par le trou de vert spatio-temporel existant au sein de mes réserves de boîtes de maquettes leur a permis de vieillir moins vite que moi (et donc dans Intelstellar tout est vrai !).
J'en veux pour preuve le fait que le vernis support des motifs n'avait absolument pas jauni et qu'il ne m'aura suffit de passer sur la planche qui les hébergeait, un seule et petite couche de vernis brillant afin de m'assurer de leur souplesse retrouvée.
Le final s'annonce dantesque !
(quoi qu'il reste encore pas mal à faire avant d'en arriver là)
PAT21- Membre Expert
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Une étape motivante qui annonce une fin proche !
DePhil- Membre Expert
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Humeur : égale en tout temps (sauf novation)
Encore un peu de peinture.
La mise en peinture globale se termine généralement par les traces d'échappements moteurs.
Et ici, le A-26 en est allègrement pourvu au point que certaines photos d'époques laisseraient à penser que les fuseaux moteurs étaient peints alors qu'ils n'étaient souvent que recouverts abondamment de salissures d'échappements.
Je les représentent généralement en utilisant des peintures à l'huile (que je fais préalablement dégorger sur du papier absorbant).
Habituellement de la terre d'hombre et du noir, mais il m'arrive aussi d'y ajouter du gris clair.
Pour ce faire, j'utilise principalement des brosses à poils souples.
Je dépose un rien de peinture juste à la sortie des échappement et avec la brosse je l'étire vers l'arrière en créant un effet de diminution progressive.
Un peu de terre d'hombre pour commencer et lorsque cela a un peu sécher, j'accentue au noir.
Je lisse, je lisse et je lisse encore en cours de séchage (séchage qui est long car c'est de la peinture à l'huile).
Pour obtenir un bon résultat, les brosses doivent être parfaitement sèches (sinon il se forme des sillons de traînées et on ne veut pas cela).
Voilà pourquoi il faut dégorger la peinture à l'huile avant application.
Or il arrive de devoir nettoyer ces mêmes brosses (white-spirit, térébenthine ou pétrole), ce qui en graisse le poil.
Elles ne peuvent être utilisées comme cela (même après passage au papier absorbant, le poil reste gras) sans devoir attendre une à deux journées pour un séchage complet par évaporation du diluant résiduel.
Alors, pour pouvoir les réutiliser de suite, j'ai un petit truc qui consiste à plonger le pointe de la brosse dans de l'acétone et ensuite la balayer sur du papier absorbant).
Un fois le poil séché (ce qui peut se faire aussi par simple évaporation - c'est juste un peu plus lent), il n'y a plus de gras résiduel grâce à l'action du dit produit.
Dans le cas du A-26, le travail promet d'être un peut plus long que d'habitude car ici c'est la couronne des moteurs qui est parsemée de sorties d'échappement.
Ce n'est donc pas deux traînées d'échappement par moteur qu'il s'agit de représenter mais huit !
Et j'ai commencé par celles des dessus qui sont les plus représentatives, histoire de voir ce que cela donne (faudra-t-il accentuer ou pas ?... on verra au final, car il est plus facile d'en ajouter que d'en retirer).
La mise en peinture globale se termine généralement par les traces d'échappements moteurs.
Et ici, le A-26 en est allègrement pourvu au point que certaines photos d'époques laisseraient à penser que les fuseaux moteurs étaient peints alors qu'ils n'étaient souvent que recouverts abondamment de salissures d'échappements.
Je les représentent généralement en utilisant des peintures à l'huile (que je fais préalablement dégorger sur du papier absorbant).
Habituellement de la terre d'hombre et du noir, mais il m'arrive aussi d'y ajouter du gris clair.
Pour ce faire, j'utilise principalement des brosses à poils souples.
Je dépose un rien de peinture juste à la sortie des échappement et avec la brosse je l'étire vers l'arrière en créant un effet de diminution progressive.
Un peu de terre d'hombre pour commencer et lorsque cela a un peu sécher, j'accentue au noir.
Je lisse, je lisse et je lisse encore en cours de séchage (séchage qui est long car c'est de la peinture à l'huile).
Pour obtenir un bon résultat, les brosses doivent être parfaitement sèches (sinon il se forme des sillons de traînées et on ne veut pas cela).
Voilà pourquoi il faut dégorger la peinture à l'huile avant application.
Or il arrive de devoir nettoyer ces mêmes brosses (white-spirit, térébenthine ou pétrole), ce qui en graisse le poil.
Elles ne peuvent être utilisées comme cela (même après passage au papier absorbant, le poil reste gras) sans devoir attendre une à deux journées pour un séchage complet par évaporation du diluant résiduel.
Alors, pour pouvoir les réutiliser de suite, j'ai un petit truc qui consiste à plonger le pointe de la brosse dans de l'acétone et ensuite la balayer sur du papier absorbant).
Un fois le poil séché (ce qui peut se faire aussi par simple évaporation - c'est juste un peu plus lent), il n'y a plus de gras résiduel grâce à l'action du dit produit.
Dans le cas du A-26, le travail promet d'être un peut plus long que d'habitude car ici c'est la couronne des moteurs qui est parsemée de sorties d'échappement.
Ce n'est donc pas deux traînées d'échappement par moteur qu'il s'agit de représenter mais huit !
Et j'ai commencé par celles des dessus qui sont les plus représentatives, histoire de voir ce que cela donne (faudra-t-il accentuer ou pas ?... on verra au final, car il est plus facile d'en ajouter que d'en retirer).
PAT21- Membre Expert
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Vraiment intéressant ce processus au pinceau, merci !
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Techniques intéressantes qu'il est bien de partager.
Paco
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Humeur : bonne ..................................pour l'instant
l'essence au plomb de l'époque laissait de belle trainées avec un mélange de gris clair marron et de noir ,
après c'est une histoire de gout , avant d'être vieux un avion ,c'est neuf , et avant d'être sale il a été propre, et il a aussi le milieu de tout cela
après c'est une histoire de gout , avant d'être vieux un avion ,c'est neuf , et avant d'être sale il a été propre, et il a aussi le milieu de tout cela
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Certes, on a le choix et une grande latitude dans la représentation des traînées d'échappement en fonction de la façon dont on veux personnaliser une maquette dans un certain état d'utilisation.
En voilà ci-dessous une très belle évocation couleur d'époque (que ce soit par re-colorisation ou pas) et qui présente une machine du 416th Bomb Group (celui-là même qui fait l'objet de mon montage) copieusement recouvert de dépôts d'échappement noirâtre sur quasi toute la surface des fuseaux moteurs, dépôts dû certainement à la qualité de raffinement des carburants de l'époque et qui diffère de celle produite par la suite.
Mais il est vrai comme le prétend l'ami fourneau, qu'avant d'en arriver là, il a du passer par toutes les étapes intermédiaires permettant un large choix d'une représentation tout autant authentique que ce que l'on peut observer ici.
A côté de ce cliché, on peut en contempler un autre en noir et blanc (le F6-O proposé dans la boîte Airfix) avec des nacelles moteurs semblant nettement moins marquées par les dépôts d'échappement.
A noter que cet appareil porte le numéro de série 139416 alors que celui représenté par Airfix porte le numéro de série 322330.
S'agit-il du "Miss Mildred" ou pas ?...
Mystèèère !!!
En voilà ci-dessous une très belle évocation couleur d'époque (que ce soit par re-colorisation ou pas) et qui présente une machine du 416th Bomb Group (celui-là même qui fait l'objet de mon montage) copieusement recouvert de dépôts d'échappement noirâtre sur quasi toute la surface des fuseaux moteurs, dépôts dû certainement à la qualité de raffinement des carburants de l'époque et qui diffère de celle produite par la suite.
Mais il est vrai comme le prétend l'ami fourneau, qu'avant d'en arriver là, il a du passer par toutes les étapes intermédiaires permettant un large choix d'une représentation tout autant authentique que ce que l'on peut observer ici.
A côté de ce cliché, on peut en contempler un autre en noir et blanc (le F6-O proposé dans la boîte Airfix) avec des nacelles moteurs semblant nettement moins marquées par les dépôts d'échappement.
A noter que cet appareil porte le numéro de série 139416 alors que celui représenté par Airfix porte le numéro de série 322330.
S'agit-il du "Miss Mildred" ou pas ?...
Mystèèère !!!
PAT21- Membre Expert
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fourneau a écrit:l'essence au plomb de l'époque laissait de belle trainées avec un mélange de gris clair marron et de noir ,
après c'est une histoire de gout , avant d'être vieux un avion ,c'est neuf , et avant d'être sale il a été propre, et il a aussi le milieu de tout cela
Ce n'est pas tant l'essence qui laisse des traces mais surtout l'huile. Il suffit d'observer un Skyraider maître en la matière. Le Mirage 2000 aussi, au pied de la dérive il y a deux petites écopes qui lâche de l'huile brûlée du réacteur laissant de belles traces noires. Une particularité du réacteur français qui fonctionne à volume d'huile perdu.
Et enfin, il ne faut pas oublier que la déco est importante car certains appareils affectés à une unité n'avaient pas le temps d'être repeints et donc restèrent dans leur jus.
@+ Patrick
fourneau- Administrateur
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Tu me donnes une idée pat , faire un tutoriel sur les traces d'échappement , en fonction des pays les périodes des moteurs, il a de quoi faire
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PIERRE
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Voilà qui devrait faire l'affaire.
Ce n'est pas bien compliqué à réaliser à partir de quelques teintes de peintures à l'huile dont il me reste un lot conséquent, remontant à l'époque où je m'était essayé au figurinisme.
Un brun terre d'ombre en couche de fond et un noir de fumée en finalité suffisent à restituer un effet concret.
L'opération demande seulement du temps.
Celui-ci est nécessaire pour assurer un bon séchage entre les deux tonalités (la peinture à l'huile n'a pas pour qualité première de sécher dans l'heure).
Ce qui est important pour obtenir un résultat satisfaisant c'est de faire dégorger l'excédent d'huile de son échantillon de peinture (huile présente en quantité plus ou moins importante en fonction de la marque) sur du papier absorbant, avant toute utilisation.
La notoriété de la marque du pigment à peu d'importance.
Les moins chers font tout autant l'affaire.
Ce n'est pas bien compliqué à réaliser à partir de quelques teintes de peintures à l'huile dont il me reste un lot conséquent, remontant à l'époque où je m'était essayé au figurinisme.
Un brun terre d'ombre en couche de fond et un noir de fumée en finalité suffisent à restituer un effet concret.
L'opération demande seulement du temps.
Celui-ci est nécessaire pour assurer un bon séchage entre les deux tonalités (la peinture à l'huile n'a pas pour qualité première de sécher dans l'heure).
Ce qui est important pour obtenir un résultat satisfaisant c'est de faire dégorger l'excédent d'huile de son échantillon de peinture (huile présente en quantité plus ou moins importante en fonction de la marque) sur du papier absorbant, avant toute utilisation.
La notoriété de la marque du pigment à peu d'importance.
Les moins chers font tout autant l'affaire.
fourneau- Administrateur
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la on voit bien le moteur qui bouffe un peut d'huile
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PIERRE
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Le résultat est assez convaincant !
PantherH- Membre Expert
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Humeur : Jovial
Bonjour Dephil,
Je viens de parcourir entièrement ton "pazapa". Ce fut un vrai régal.
J'y ai découvert une multitude de techniques et d'astuces très pertinentes.
Et le résultat est plus que probant.
Je viens de parcourir entièrement ton "pazapa". Ce fut un vrai régal.
J'y ai découvert une multitude de techniques et d'astuces très pertinentes.
Et le résultat est plus que probant.
DePhil- Membre Expert
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Humeur : égale en tout temps (sauf novation)
Et c'est maintenant l'assemblage final de tous les éléments externes.
Sur le dos du fuselage viennent se poser les éléments vitrés (pièces transparentes) qui sont fixés à la colle blanche. J'utilise ici de la colle blanche de bureau mais une colle blanche à bois, que je suppose analogue, est tout autant indiquée.
L'avantage de cette colle (contrairement aux colles pour maquettes qui, en un instant, peuvent ruiner le cristallin) c'est qu'elle n'attaque absolument pas les surfaces mises en contact, est bien plus adhérente qu'on ne pourrait le penser (y compris sur du plastique) et se révèle idéale pour des pièces ne subissant pas d'efforts.
Cerise sur le gâteau, dissocier deux pièces peut se faire aisément en trempant le tout dans de l'eau (ce qui délaye la colle).
J'ai déjà eu l'occasion de le vérifier sur des pièces qui ne voulaient plus se séparer pare simple traction qui ne pouvait s'accentuer du fait de la fragilité des éléments assemblés.
Plouf dans l'eau ! Et au bout d'un petit temps, c'est récupéré sans effort et sans risque.
Ne serait-ce que pour de l'assemblage temporaire, cette colle trouve chez le maquettiste toute sa justification.
La colle blanche a encore une autre utilité: celle d'obstruer les fissures (notamment peut servir de mastique pour les joints).
Mais ici, le raccord au fuselage de la canopée n'était pas parfaitement ajusté sur le coté gauche (voir photo).
Au cure-dents, j'y ai déposé un petit trait de colle (rectifié au pinceau fin si nécessaire) qui en séchant se rétracte légèrement (parfait pour cet emploi) et redevient totalement transparent.
Résultat: le micro-joint disgracieux a disparu.
Magique !
Tout cela pour signaler que j'utilise régulièrement de la colle à bois lors de mes finitions.
Sur le dos du fuselage viennent se poser les éléments vitrés (pièces transparentes) qui sont fixés à la colle blanche. J'utilise ici de la colle blanche de bureau mais une colle blanche à bois, que je suppose analogue, est tout autant indiquée.
L'avantage de cette colle (contrairement aux colles pour maquettes qui, en un instant, peuvent ruiner le cristallin) c'est qu'elle n'attaque absolument pas les surfaces mises en contact, est bien plus adhérente qu'on ne pourrait le penser (y compris sur du plastique) et se révèle idéale pour des pièces ne subissant pas d'efforts.
Cerise sur le gâteau, dissocier deux pièces peut se faire aisément en trempant le tout dans de l'eau (ce qui délaye la colle).
J'ai déjà eu l'occasion de le vérifier sur des pièces qui ne voulaient plus se séparer pare simple traction qui ne pouvait s'accentuer du fait de la fragilité des éléments assemblés.
Plouf dans l'eau ! Et au bout d'un petit temps, c'est récupéré sans effort et sans risque.
Ne serait-ce que pour de l'assemblage temporaire, cette colle trouve chez le maquettiste toute sa justification.
La colle blanche a encore une autre utilité: celle d'obstruer les fissures (notamment peut servir de mastique pour les joints).
Mais ici, le raccord au fuselage de la canopée n'était pas parfaitement ajusté sur le coté gauche (voir photo).
Au cure-dents, j'y ai déposé un petit trait de colle (rectifié au pinceau fin si nécessaire) qui en séchant se rétracte légèrement (parfait pour cet emploi) et redevient totalement transparent.
Résultat: le micro-joint disgracieux a disparu.
Magique !
Tout cela pour signaler que j'utilise régulièrement de la colle à bois lors de mes finitions.
PAT21- Membre Expert
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Je ne suis pas convaincu par la colle blanche comme mastic car elle se ponce très mal à cause de son aspect caoutchouteux. Mais peut-être n'ai je pas la bonne méthode. Cet Invader commence a bien présenter !
Spadukit- Membre d'Elite
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Humeur : Je vous laisse deviner
Bonjour
Je suis également de cet avis et préfère de beaucoup le "boulguibougua" de JC Alpha (mélange de peinture acrylique + talc + Klir. Sec à cœur en 30 minutes ) qui se lisse également au pinceau et se ponce parfaitement et facilement.
A+
PAT21 a écrit:Je ne suis pas convaincu par la colle blanche comme mastic car elle se ponce très mal à cause de son aspect caoutchouteux. Mais peut-être n'ai je pas la bonne méthode. Cet Invader commence a bien présenter !
Je suis également de cet avis et préfère de beaucoup le "boulguibougua" de JC Alpha (mélange de peinture acrylique + talc + Klir. Sec à cœur en 30 minutes ) qui se lisse également au pinceau et se ponce parfaitement et facilement.
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PZMR- Membre d'Elite
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PAT21 a écrit:Je ne suis pas convaincu par la colle blanche comme mastic car elle se ponce très mal à cause de son aspect caoutchouteux. Mais peut-être n'ai je pas la bonne méthode
C'est en effet ce qu'il faut retenir de l'emploi de la colle blanche en tant que mastic à joints.
La colle blanche ne se ponce pas mais s'aplani à coups de pinceau imbibé d'eau.
De cette façon et une fois le joint de nouveau sec, on peut réaliser un raccord parfait qui se peint idéalement sans générer une différence de coloration d'avec le reste de la maquette.
L'avantage incontestable de cette méthode par rapport à un enduit quelconque à poncer c'est qu'elle n'altère pas d'éraflures indésirables les surfaces proches (qui pourraient être déjà peintes, par exemple).
Un méthode douce en quelque sorte.
Petit rappel de quelques techniques de masticage (avantages et inconvénients)
PAT21- Membre Expert
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Merci DePhil, ce sont deux bons tutos que je connaissais et qui m'ont d'ailleurs inspirés ! Une précision qui n'est pas dite dans la vidéo à propos de la colle cyano. C'est une colle très dure une fois sèche et qui permet la regravure sans problème. Pour éviter un ponçage agressif, il suffit de la poncer légèrement quelques minutes après son application avant qu'elle soit totalement sèche et là, plus de problème !
@+ Patrick
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DePhil- Membre Expert
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Première mise sur pattes.
Le voilà appuyé sur son tricycle avant et béquillé de belle manière (procédé que je privilégie au détriment d"un contrepoids installé à l'avant de la maquette).
Les jambes du train, les roues, les portes de la soute à bombe, les trappes du train d’atterrissage: tout a été fixé à la colle à bois !
Cela a évité tous risques éventuels de détérioration de la peinture à l'utilisation inappropriée d'une colle corrosive (genre colle liquide pour maquettes) lors de la mise en place de ces divers éléments.
La fragilité de la peinture aluminium mérite bien ce débordement d'attentions.
A partir de maintenant, Il ne me restera que quelques menus détails à régler pour enfin achever ce montage.
Le voilà appuyé sur son tricycle avant et béquillé de belle manière (procédé que je privilégie au détriment d"un contrepoids installé à l'avant de la maquette).
Les jambes du train, les roues, les portes de la soute à bombe, les trappes du train d’atterrissage: tout a été fixé à la colle à bois !
Cela a évité tous risques éventuels de détérioration de la peinture à l'utilisation inappropriée d'une colle corrosive (genre colle liquide pour maquettes) lors de la mise en place de ces divers éléments.
La fragilité de la peinture aluminium mérite bien ce débordement d'attentions.
A partir de maintenant, Il ne me restera que quelques menus détails à régler pour enfin achever ce montage.
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Je n'aurais pas confiance dans la solidité de la colle à bois, mais il faut croire que çà marche. Bravo pour le travail minutieux.
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