Je trouve qu'il est plus facile, pour faire le pré-ombrage, d'éclaircir le centre des panneaux avec une teinte claire plutôt que de tirer des traits noirs approximativement droits sur les lignes de structure, surtout au 72.
De plus ça me permet de créer des nuances, de marbrer un peu les surfaces pour les rendre moins uniformes, en "gribouillant" celles-ci de manière aléatoire.
Cette technique, que je n'ai pas inventé, dite du "black basing", n'est peut-être pas "conforme" à la réalité diront certains, soit, j'assume ce choix, pour moi il s'agit plus de "donner une impression" d'usure, que de coller à la réalité.
Je pense qu'à cette échelle il est important de jouer avec les effets visuels. Il est évident qu'en "macro" le résultat n'est pas terrible, à commencer par la gravure, qui, même si elle ne faisait qu' un dixième de millimètre, ce qui n'est pas toujours le cas
, représenterait un ecart de 7,2 mm entre les panneaux à l'échelle 1
.
Mais heureusement, même si on colle notre nez dessus, on ne prends pas une loupe on un microscope pour admirer nos modèles...si?
Ah oui aussi, j'oubliais, dernière chose, la sous-couche de noir permet, comme n'importe quel apprêt, de révéler les defauts de (mastico-)ponçage qui subsisteraient et sourtout, lorsqu'on ponce ces défauts on les voit apparaître noir sur gris, ce qui est moins évident gris sur gris...