Bonjour,
Second de mes trois ADAV, voici le Lockheed XFV-1 de chez Pegasus. La maquette est du "basse pression" et les hélices et les roulette de repos au sol sont en métal blanc. Une grosse erreur de flèche de l'empennage, qui incorrigible sans une grosse chirurgie, gâche un peu l'ensemble qui, par ailleurs, est très honorable. Maquette montée en septembre 1995.
Un peu d'histoire :
En 1947, un contrat associant la US Navy et l'Air Force, est signé avec Ryan pour le développement du X-13 Vertijet à décollage et atterrissage vertical grâce à la poussée d'un réacteur unique. Le raisonnement est simple : si l'on arrive à produire un réacteur ayant une poussée supérieure au poids d'un engin, le décollage et l'atterrissage pourront se faire verticalement. Cependant, ce réacteur n'existe pas encore, et, en 1949, les deux firmes Convair et Lockheed se lancent dans l'élaboration chacune de son propre engin "ADAV", mais mus par un turbopropulseur. Le propulseur, un accouplement de réacteurs entrainant un doublet d'hélices de 4,90 m de diamètre, sera le Allison XT40-A-6 développant 5 500 CV sur l'arbre avec une poussée supérieure de 20% au poids estimé du futur Lockheed XFV-1. Si, pour son avion, le futur XFY-1 Pogo, Convair emploie une aile delta, Lockheed reste fidèle à l'aile droite trapézoïdale utilisée pour le F-104 Starfighter supersonique. Pour que l'appareil puisse se tenir debout, l'empennage est cruciforme, ce qui n'est pas le cas du Convair. Les deux avions auront le même propulseur, mais seul Convair en aura un exemplaire adapté au vol vertical et horizontal, car devant les délais de mise au point demandés par Allison, Lockheed choisit de commencer les essais avec un exemplaire pour le seul vol horizontal... Il faudra donc monter un train d'atterrissage fixe au "Salmon" (Nom de son pilote d'essai) qui décollera classiquement et n’effectuera ses essais de "verticalité" qu'uniquement à haute altitude. Volant pour la première fois le 16 juin 1954, le "Salmon" effectuera 22 vols au cours desquels il se mettra à la verticale 32 fois. Il pouvait évoluer dans toutes les directions, mais le moteur inadapté ne lui autorisait une vitesse maximale de montée que de 100 km/h. Des deux prototypes construits, un seul vola.
Envergure : 9,40 m, longueur : 11,45 m. Vitesse max calculée : 935 km/h à 4 500 m d'altitude. Plafond opérationnel : 13 000 m. Chaque pod en bout d'aile devait contenir, soit deux canons de 20 mm, soit 24 fusées HVAR.
Second de mes trois ADAV, voici le Lockheed XFV-1 de chez Pegasus. La maquette est du "basse pression" et les hélices et les roulette de repos au sol sont en métal blanc. Une grosse erreur de flèche de l'empennage, qui incorrigible sans une grosse chirurgie, gâche un peu l'ensemble qui, par ailleurs, est très honorable. Maquette montée en septembre 1995.
Un peu d'histoire :
En 1947, un contrat associant la US Navy et l'Air Force, est signé avec Ryan pour le développement du X-13 Vertijet à décollage et atterrissage vertical grâce à la poussée d'un réacteur unique. Le raisonnement est simple : si l'on arrive à produire un réacteur ayant une poussée supérieure au poids d'un engin, le décollage et l'atterrissage pourront se faire verticalement. Cependant, ce réacteur n'existe pas encore, et, en 1949, les deux firmes Convair et Lockheed se lancent dans l'élaboration chacune de son propre engin "ADAV", mais mus par un turbopropulseur. Le propulseur, un accouplement de réacteurs entrainant un doublet d'hélices de 4,90 m de diamètre, sera le Allison XT40-A-6 développant 5 500 CV sur l'arbre avec une poussée supérieure de 20% au poids estimé du futur Lockheed XFV-1. Si, pour son avion, le futur XFY-1 Pogo, Convair emploie une aile delta, Lockheed reste fidèle à l'aile droite trapézoïdale utilisée pour le F-104 Starfighter supersonique. Pour que l'appareil puisse se tenir debout, l'empennage est cruciforme, ce qui n'est pas le cas du Convair. Les deux avions auront le même propulseur, mais seul Convair en aura un exemplaire adapté au vol vertical et horizontal, car devant les délais de mise au point demandés par Allison, Lockheed choisit de commencer les essais avec un exemplaire pour le seul vol horizontal... Il faudra donc monter un train d'atterrissage fixe au "Salmon" (Nom de son pilote d'essai) qui décollera classiquement et n’effectuera ses essais de "verticalité" qu'uniquement à haute altitude. Volant pour la première fois le 16 juin 1954, le "Salmon" effectuera 22 vols au cours desquels il se mettra à la verticale 32 fois. Il pouvait évoluer dans toutes les directions, mais le moteur inadapté ne lui autorisait une vitesse maximale de montée que de 100 km/h. Des deux prototypes construits, un seul vola.
Envergure : 9,40 m, longueur : 11,45 m. Vitesse max calculée : 935 km/h à 4 500 m d'altitude. Plafond opérationnel : 13 000 m. Chaque pod en bout d'aile devait contenir, soit deux canons de 20 mm, soit 24 fusées HVAR.
(Photos via Sentry)
La maquette :
Les pièces constitutives (Dessin bibi, non fourni avec la maquette !)
Le résultat :Les inscriptions sur l'empennage sont trop fines...