fourneau a écrit:Closterman dans sont livre le Grand Cirque , raconte sa rencontre fugace avec ce type d'appareil , qui quand il a enclenché sa surpuissance à laissé sur place les 2 Tempest , qui l'avais prit en chasse
Si la rencontre a eu lieu le 20 avril 1945, j'ai ma petite idée...
fourneau a écrit:j'aime beaucoup la machine , la France en a récupéré quelques un , les ingénieurs français ont dues être scotchés de l'avancé technologique , de l'engin
Ils ont surtout été surpris par le siège éjectable.
von kassroll a écrit:belle machine, rapide mais bourrée de défauts de conception (un peut normal, vu le contexte) et surtout arrivée trop tard a l'heure des réacteurs...
pour de la doc, il me semble que le fana* a sortie un article sur le Do y'a pas longtemps mais je ne sais plus quand
[EDIT] *le fana de l'aviation N° 607 Juin 2020
Aéro-Journal N°69 (Février-mars 2019) y a consacré un article très fouillé.
Voici la conclusion des essais en vol du Captain Eric « Winkel » Brown de la RAF :
«
En conclusion de mon expérience, je dirais que comme chasseur, malgré ses performances élevées pour un avion à hélice, le Do 335 n’aurait eu que peu de succès en combat tournoyant comme chasseur de jour. En revanche, comme Zerstörer, il aurait certainement fait passer de sales quarts d’heure aux bombardiers alliés avec sa puissance de feu, sa vitesse élevée et, surtout, la possibilité, grâce à son autonomie, de tenir des patrouilles pour attendre en vol les formations de bombardiers. »
Extrait du rapport d'essais effectués par Roger Receveau :
« En cas de perte de contrôle, le pilote avait la possibilité de sauter en parachute en utilisant un siège éjectable. Je crois que ce fut le premier siège de ce genre à être mis en service sur des avions. Malgré la présence de ce siège, le pilote avait peu de chances de s’en tirer. En effet, le détonateur à poudre donnait au siège une accélération en pointe de 18 g, absolument insupportable par n’importe quel organisme.
Le passager arrière, lui, était encore moins gâté. Il ne disposait pas de siège éjectable et il avait toutes les « chances », en cas d’évacuation, d’être découpé en rondelles par l’hélice arrière. Les Allemands avaient bien prévu des boulons explosifs pour larguer cette hélice, mais c’était une assurance morale plus qu’effective. En effet, lorsque le dernier avion fut réformé à la suite d’un incident mineur (atterrissage sur une seule roue sortie), ce système, essayé au sol, se révéla totalement inefficace.
Bien plus tard et par hasard, les Français découvriront que le système d’éjection de l’hélice fonctionnait parfaitement. Simplement, un capteur posé sur une jambe oléo du train empêchait la mise à feu des charges explosives quand l’amortisseur était comprimé. »