[Airfix] Boulton Paul Defiant Mk.I Fini

Bonjour à tous.

Même si ce n’est pas du Tamiya, c’est évident que sur ce montage j’avance plus vite que sur mon kit Azur précédent.

Pour terminer la phase de « l’intérieur que l’on ne verra pas mais c’est juste pour le fun », je vous montre le tout assemblé.
J’ai pris au plus près que je le pouvais. Je ne sais pas si c’est de la macro mais l’on distingue les poussières et les pigments du jus .
Heureusement, ils sont invisibles à l’oeil nu.



J’ai passé un jus sépia puis un voile de vernis mat.



J’ai aussi effectué un léger brossage à sec de blanc sur le pourtour des cadrans du tableau de bord.
Vu leur taille réduite, cela permet de les faire ressortir.
J’ai placé une ébauche du poste émetteur/récepteur sur la plage arrière. N’ayant pas de photo précise de cette pièce, je me suis inspiré des écorchés à ma disposition et de quelques montages le présentant. On devrait le distinguer quand même à l’intérieur de la verrière.



Le « cigare » et les ailes sont assemblés et franchement, sans véritable difficulté, ce qui ne semble pas être le cas du kit au 1/48 d’après ce que j’ai pu lire.



J’ai ensuite ajouté les phares sur les ailes en essayant préalablement d’améliorer leur rendu. J’ai trouvé que laisser la pièce transparente seule était un peu léger, même à cette échelle. J’ai donc creusé avec une mèche l’arrière de la pièce transparente afin de créer une petite cuvette, dans laquelle j’ai déposé une goutte de peinture chrome. Pas facile d’ailleurs de creuser au milieu, compte tenu de la taille de celle-ci et de la présence du relief permettant son positionnement.
Ensuite le pourtour est peint en gris/vert intérieur et collé à la cyano.



Bon ce n’est pas de la représentation hyper exacte mais ça peut faire illusion. Le principale problème est en fait la réfraction du plastique transparent qui crée une déformation selon l’angle de vue.



Je n’ai pas évité la petite séance d’élimination des fentes aux joints de collage. Même légères, cela reste ensuite visible après la peinture.
J’ai infiltré de la cyano liquide là où c’était nécéssaire et fignolé ensuite avec un passage de Mr Surfacer 1000 pour vérifier. Bien sûr le ponçage a effacé la gravure autour qu’il m’a fallu reprendre.



Une petite pause avant de reprendre la suite. Vous remarquerez que je reste dans le thème RAF.



L’aile a donc rejoint le fuselage.



J’ai essayé de prendre en macro la photo-découpe ajoutée autour des phares. Avec le iPhone c’est simplement en utilisant le zoom alors désolé si ce n’est pas très net.
C’est d’ailleurs une véritable épreuve pour les nerfs, l’installation de ces pièce minuscules ! Quand on les courbent, elles se comportent comme des petits ressorts, et c’est loin d’être évident à les faire rester en place.
Je leur ai fait prendre la forme de l’aile, puis j’ai commencé à fixer la partie sur l’extrados avec du klir déposé au pinceau. Une fois sec, j’ai collé cette fois la partie au dessous avec de la cyano liquide et en la maintenant avec la pince pour lui faire épouser correctement la forme.
C’est la seule façon que j’ai trouvé pour ne pas trop abimer la pièce transparente tout en ayant un placement correct.



L’assemblage est relativement correcte même si j’ai constaté quelques défauts comme des manques à certaines jonctions.



C’est essentiellement à l’emplanture que des reprises seront nécessaires.



Pour le reste, c’est quand même propre.





J’ai essayé quelques zooms sur l’intérieur





Les gouvernes sont en place et sans trop de soucis non plus.
Le principal, c’est que l’avion est maintenant en croix.











Bon après quelques finitions, il me reste une bonne séance de masquage avant de commencer à mettre de la couleur à tout ça.
Je reste à l’écoute de vos suggestions bien entendu.

Magnifique intérieur , surtout au 72


le raccord aile fuselage comme tu dis on a vue pire

tu vas passer un peu de primer dans la gravure histoire de l'atténuer un peu, Soulleys dans Wing Master lui poncer le kits dans sa totalité pour atténuer la profondeur , je trouve le boulot un peu rébarbatif , je lui préfère un coup de primer , il faut juste éviter le capot moteur

Pierre

Bonjour
joli travail c'est vrai qu'on est très loin de l'ancien kit Airfix.
effectivement la gravure même si ce n'est pas du Matchbox est quand même pas mal appuyée.

Bonne continuation.

Que boulot sur l'habitacle Vivement la suite

toujours extrêmement detailé

fourneau a écrit: Soulleys dans Wing Master lui poncer le kits dans sa totalité pour atténuer la profondeur ,
Pierre

Merci à vous tous pour ces retours encourageants.

Pierre, est ce que tu peux me dire dans quel n° de Wing Master Olivier Soulleys avait traité le sujet ? Je me souviens bien d'un P 40 mais pas d'un Défiant et dans ce cas ça m'intéresse forcément.

Sur ce kit la gravure est effectivement appuyée mais c'est pas du Matchbox non plus, et quand on voie ce que certains font avec du Matchbox...
Personnellement cela ne me gène pas plus que ça. Je peste plus souvent sur un kit dont la gravure trop légère ne permet pas la diffusion d'un jus... Faut voir ce qu'il en reste après les différents ponçages et les différentes couches : apprêt, peinture, klir, voir re-klir après les décalques ...

Bizarrement c'est surtout sur les gouvernes que cela me choque et c'était déjà le cas aussi sur leur P40.
C'est d'ailleurs avec ce premier kit Airfix "new tool" que j'avais renoué avec la marque.
En revanche j'ai remarqué une chose : avec le jus dans les lignes, le contraste fait que que ce dernier "affine" la ligne de structure alors que sans jus, on ne voit que la tranchée.
Mais ce n'est peut-être qu'une impression de ma part et à la condition de ne pas prendre d'images en macro.

pour Olivier Soulleys , tu as raison , c'est sur le Curtiss et sur un autres modèle ou il explique le pourquoi du comment

je me souviens pas du montage au 72 du défiant Airfix dans Wing Master , seulement de la maquette pavla

Pierre

Bonjour les amis.

Le temps passe trop vite, mon dernier post remontant déjà à 15 jours, il était temps de montrer une avancée significative.

Comme je le disais précédemment le recours au mastique est plus que limité. Quelques reprises seulement au Perfect Putty Deluxe à l’emplanture et au bord du cône de l’hélice.



J’ai travaillé dans le même temps sur la tourelle. Peinte en noir, j’y ai ajouté la photo-découpe Eduard . Sur les deux petites manettes, j’ai déposé une goutte de colle blanche afin de leur donner un peu de volume.
Les mitrailleuses sont peintes en gun métal et j’ai passé dessus un jus noir. Quelques éraillures sont faites au crayon de couleur métallique.



Eduard est de nouveau sollicité pour agrémenter les jambes du train d’atterrissage. Un peu de pliage et certaines pièces ont quasiment la taille d’une puce. Les plus petites sont collées au Klir.



J’ai décidé cette fois d’utiliser un apprêt pour vérifier les surfaces et uniformiser les teintes sur les parties ayant reçu de la photo-découpe. C’est une première pour moi car d’habitude je passe simplement une première couche de la peinture la plus claire.
Sans trop savoir j’ai choisi un apprêt Lifecolor de couleur blanche. Comme une partie du dessous sera blanc, je me suis dit que cela devrait faciliter la couverture de cette teinte.



J’ai choisi de peindre les puits de train en aluminium de la gamme  Prince August Metal Air.





Même traitement pour les jambes de train.



Pour protéger les puits de train, j’ai préféré assurer le coup avec de la patte de masquage. Le pouvoir collant est bien moindre que la Patafix qui aurait pu décoller certaines pièces en photo-découpe.



Il est temps maintenant de vous donner quelques infos sur le schéma de camouflage choisi, sachant que je voulais représenter un avion pendant l’évacuation de Dunkerque.
Je fais ce petit rappel car la plupart du temps cet avion, comme d’ailleurs le Hurricane et le Spitfire, est représenté avec les couleurs portées pendant la Bataille d’Angleterre, et sachant que la grande majorité des photos ont été prises à cette époque.

A ses débuts, les directives se succèdent et entraînent pas mal de confusion au sein des unités.
Au moment de sa mise en service, c’est le « temperate land scheme » qui s’applique au Defiant avec un schéma A ou B sur l’extrados.
Les couleurs sont dark earth et dark green.
Pour l’intrados, c’est plus compliqué. Depuis avril 1939, afin de faciliter leur reconnaissance depuis le sol, les chasseurs doivent être peints moitié noir et moitié blanc. Il y a un peu de confusion sur ce point car certains constructeurs n’applique cette séparation que sur les ailes, l’avant et l’arrière du fuselage étant en aluminium. Les Défiant sont ainsi livrés de cette façon.
Il n’y a pas de cocardes sous les ailes mais le « serial » de l’avion y est indiqué en sens contraire sous chaque aile. Les cocardes bicolores de type B sont appliquées sur l’extrados et les côtés du fuselage.
L’hélice et son cône sont noirs.

A la déclaration de guerre, instruction est donnée aux unités pour que les avions intervenant au dessus de la France arborent une cocarde tricolore de type A sous les ailes. D’autres indications sont données les mois suivants concernant le Costal Command ou indiquant par exemple que les chasseurs et bombardiers de nuit évoluant au dessus de la Grande Bretagne ne sont pas concernés par les cocardes d’intrados.
La confusion occasionnée par une succession d’instruction oblige le commandement à clarifier ses demandes début décembre 1939 avec de nouvelles directives à effet immédiat.
Notamment sur le dessous en noir et blanc concernant les ailes et le fuselage, le remplacement de la cocarde de fuselage par une de type A tricolore, l’absence de serial et de cocarde sous les ailes pour les avions évoluant au dessus de la Grande Bretagne (ce qui ne semble donc pas concerner ceux volant en France). Le code d’identification du squadron est indiqué sur le fuselage en medium sea grey.

Au moment de leur entrée en service début 1940, les Defiant répondent à ces configurations et la plupart ont leur tourelle peinte en noir.
Au 1er mai 1940, une nouvelle instruction demande à ce que les cocardes de fuselage soient entourées de jaune. La taille de la cocarde initiale n’ayant pas été modifiée sur certains avions, cela explique que l’on puisse trouver ce cercle plus fin que les autres couleurs.
C’est aussi à cette période que le drapeau de dérive se normalise sur les avions.
Le 264 sq fait mouvement le 10/05/1940 afin d’intervenir au dessus de la Manche et en prévision des opérations au dessus de la France, les cocardes à l’intrados leur sont donc ajoutées. A partir du 04 juin, cela va se généraliser à tous les chasseurs.
C’est donc sous cette forme que j’ai décidé de représenter cet avion sachant que de nouvelle instructions seront données à partir du 06 juin avec l’introduction de la couleur sky pour l’intrados.

J’ai un peu simplifié les informations que j’ai tiré du Camouflage & Markings consacré à l’engin mais j’espère n’avoir rien oublié d’important.

J’ai utilisé les teintes Xtracrylix pour le camouflage : XA1002 (dark earth BS450) et XA1001 (dark green BS241). Un voile de la couleur suivi d’un autre éclairci. Le rendu n’est pas encore définitif puisque je vais tenter de nouveau une patine à base de filtre et de jus.



Pour le dessous, j’ai utilisé un gris très clair suivi d’un voile de blanc passé de façon aléatoire. Même principe pour le noir.
Evidemment avec les photos je constate que ces effets manquent de contraste. A l’oeil nu le blanc ressort toutefois sali et non pas immaculé, c’est déjà ça. Là aussi, je compte beaucoup sur le travail de patine pour animer l’ensemble en essayant d’éviter que cela soit trop chargé.



Je voulais reproduire le dessin du camouflage le plus fidèlement possible, et pour cela j’ai choisi la solution de facilité avec des masques Peewit. En essayant d'éloigner l'aéro des bords des masques, je pensais éviter une séparation des teintes trop nette. C’est loupé pour cet aspect car j’ai peut être trop chargé mes couches. Même si cela peut encore passer à cette échelle, je procèderais autrement pour ce type de camouflage la prochaine fois.






J’ai quand même quelques pétouilles à rectifier avant de passer à l’étape suivante et ça n’avance pas comme je le souhaiterais.
Mais j'ai connu pire.

A bientôt pour la suite.

salut wipeout

très belle peinture , tu n'as pas à avoir de remord , les camo de ce type sont à bord franc car fait avec de masques sur les avion à l'époque

par contre ton vert me parait manquer d'un peu de pepse , ce n'est peut être qu'une question d'éclairage

à comparer, à un de ces contemporain

wipeout a écrit:...J’ai quand même quelques pétouilles à rectifier avant de passer à l’étape suivante et ça n’avance pas comme je le souhaiterais. Mais j'ai connu pire...

Moi aussi, j'ai connu nettement bien pire...
Tu peux être content de ton résultat à ce stade

En fait c'est l'ensemble qui me paraît un peu grisâtre, est-ce le fait d'avoir éclairci les teintes ? ...
J'ai pourtant utilisé les mêmes flacons pour ce Hurricane réalisé il y a quelques années :



L'éclairage doit avoir son importance ou bien ce sont les peintures qui s'altèrent avec le temps ...

Je lis avec délectation le feuilleton de ce montage. Quand l'auteur se plaint de la lenteur de l'avancement je n'ose comparer avec ma propre célérité.
 
De même je suis bien incapable de fournir le moindre commentaire sur les péripéties du montage.
Tout ceci pour dire que je suis admiratif.

Paco

Que c'est beau. Ton montage est fantastique. Je vais m'en inspirer pour le mien.


Merci

Je ne suis pas le plus rapide, mais je peux m'installer avant la fin du spectacle !

Cet avion m'a toujours fait craque raison pour laquelle j'en possde 3 de chez Altaya

Salut wipeout,
Ça avance vite et bien , mais le marron à virer dans une teinte incertaine du moins en photo , en vrai je sais pas , tu dis que c'est la même teinte que ton précédent, t'es sur , as tu mis tes lunettes

a plus

Bonjour à tous et merci encore pour vos encouragements toujours motivants.

Depuis mon dernier message j’ai passé les quelques jours à corriger les « pétouilles » et à peindre des petites pièces complémentaires (roues, échappements, mats, etc) mais tout ça n’est pas très photogénique pour l’instant.

Comme vous l’avez certainement remarqué, je n’ai pas fait de pré-ombrage. Je me suis dit que cela risquait d’accentuer des lignes de structures déjà trop voyantes d’origine.
Néanmoins j’ai travaillé sur les couleurs afin d’éviter un rendu trop uniforme. Dans un premier temps mon idée d’altération a été inspirée par une illustration, en utilisant la technique de la mousse que l’on applique par petites touches avec du gris un peu plus foncé sur le blanc et une teinte plus claire sur le noir…
J’ai laissé les puits de train entièrement aluminium car je ne sais pas si les durites que l’on y voit étaient d’une autre couleur. Il me semble que la teinte était un apprêt, en tout cas tous les montages que j’ai pu voir laissaient l’ensemble uniforme, les jus feront le reste.



Emporté par mon élan j’ai pratiqué de la même façon sur le dessus. Bon, c’est peut-être un peu exagéré, mais à voir ce qu’il en restera après les jus et les filtres...
L’avion est ensuite passé au Klir avant la pose des décalques.



J’ai oublié de dire que c’est aussi à cette étape que j’ai collé les radiateurs. Ces derniers ont une grille en photo-découpe Eduard, peinte en aluminium suivi d’un jus sombre.
En revanche je n’ai pas jugé utile d’utiliser le volet fourni par Eduard, car la pièce d’origine m’a semblé suffisamment fine, ce qui m’a évité de charcuter cette pièce…
Comme j’ai foiré le pliage du bras fourni aussi en métal, il est remplacé par un morceau de plastique étiré.





J’ai utilisé les décalques de la planche DP Casper qui donne des décorations de différents avions ayant participé à l’opération Dynamo, comme d’ailleurs pour mon précédent montage du Potez 63-11.
En revanche le carré de détection des gaz provient de la planche Airfix.



Il ne faut pas se fier aux instructions de la planche pour la position du code sur le côté droit. Sur les Defiant, les photos montrent que le code d’unité est toujours porté devant la cocarde, quelque soit le côté.



Ces décalques ne réagissent pas trop aux produits Microscale mais ils s’avèrent néanmoins fragiles.
J’ai remarqué que la planche de cette boite Airfix ne comprenait pas les marquages de servitude. J’en ai récupéré quelques uns de ma boite à rabiot.







Il me reste maintenant à entamer la phase de patine sachant que pendant l’épisode de Dunkerque, l’avion venait d’entrer en opération donc ça reste à modérer…

Joli travail (comme d'habitude !).

J'ai bien noté la précision sur la disposition du code des Defiant. Je me demande d'ailleurs s'il n'y a que sur eux, il me semble avoir vu ce choix sur d'autres appareils, mais je n'ai pas de certitude…

Post particulièrement intéressant et agréable à suivre avec, en plus, un magnifique montage à la clé

Salut,
Pour le blanc , gris froid à l'huile dans la gravure , c'est top.Conseil de Manu sur master 194, j'ai essayé
a plus

C'est ce que je pense utiliser pour les jus effectivement. En revanche, je me pose la question des filtres sur le côté blanc, j'ai peur de trop dénaturer la couleur et je me demande si je ne vais pas me cantonner à traiter de cette façon uniquement le dessus et le côté noir...

wipeout a écrit:C'est ce que je pense utiliser pour les jus effectivement. En revanche, je me pose la question des filtres sur le côté blanc, j'ai peur de trop dénaturer la couleur et je me demande si je ne vais pas me cantonner à traiter de cette façon uniquement le dessus et le côté noir...

Je pense que sur le blanc, les quelques nuances que tu as apportées suffisent. Le mieux est l'ennemi du bien et sur du blanc, à moins que la machine ait connu une vie opérationnelle bien chargée, la patine doit être limitée. Le coté noir, tu peux essayer de lui amener un peu de profondeur en jouant sur les nuances de gris. Les surfaces supérieures étant plus exposées peuvent accepter un jus plus rehaussé. C'est juste mon avis à deux balles ...

Ceci dit bravo pour ce montage, en dehors de la gravure prononcée, le kit Airfix est une belle référence à cette échelle, et ton montage le met bien en valeur

Jean-Charles

Pour les détails , ne t'inquiète pas, tu verra ce qu'il manque , un fois le fuselage fermé.

salut Michel

le jus sur le blanc un gris moyen clair devrait  le faire aussi bien pour le noir

La remarque de Philippe sur les découvertes fuselage fermé me paraît particulièrement juste ! Presque banale…  

Le vrai problème, Pierre, c'est qu'il y a Michel et Michel, parmi pas mal d'autres Michel…

Bon, en attendant la suite :

Quintilius a écrit:Le vrai problème, Pierre, c'est qu'il y a Michel et Michel, parmi pas mal d'autres Michel…

oui c'est pour cela que je m'adresse à Michel

Toute une histoire... les montages sont toujours aussi intéressants en matière de faits historiques et de maquettisme !
Merci pour ces montages que tu nous fait partager !
La patine maintenant !

Et bien voilà, la loi de Murphy m’a rattrapée et bien évidemment c’est quand le montage arrive en phase finale, ce qui est une évidence en fait...
Après avoir réalisé quelques éraillures des zones de marche, j’ai souhaité appliquer un filtre en déposant des touches de couleurs à l’huile, étirées ensuite au pinceau. Par inadvertance j’ai utilisé du diluant cellulosique pour humidifier le pinceau !
Évidemment je m’en suis rendu compte quand le décalque sur l’aile a commencé à peler... 
J’ai stoppé net l’expérience mais le mal était fait :



J’ai essayé de rattraper le coup avec un léger ponçage et une reprise de la couleur bleue sur les zones attaquées. Pour cela j’ai mobilisé le pinceau et un pot Tamiya X-3.

Finalement pour le dessous et le fuselage je me suis contenté d’un jus dans la gravure.
Pour la première fois, j’ai utilisé des produits tout fait et je dois bien avouer que c’est plutôt confortable d’utilisation et sécurisant.
Pour l’extrados c’est du « Neutral Brown » ...en provenance d’un set Ammo MIG special RAF.





Pour l’intrados noir j’ai choisi un Panel Line Light Gray Tamiya et sur le blanc du « Storm Grey » en provenance du set précédent.



Tant que tout n’est pas collé, j’en profite pour prendre quelques photos de détail ayant vernis la maquette entre temps (Pebéo + eau + Klir).
Une tubulure en photo-découpe est ajouté dans le puits de train. Sur cette partie c’est un jus maison que j’ai utilisé car cela m’a semblé donner un effet de saleté plus poussé.



Un moment délicat à été la pose des guignols de commande du gouvernail.
J’ai sali un peu plus cette partie en ajoutant des pigments déposés avec un pinceau de maquillage préalablement humidifié dans du White Spirit.



J’ai ensuite fixé les échappements Quickboost qui ont l’avantage d’être percés d’origine.
Je suis assez content de leur rendu. Ma recette : peinture fer brûlé, puis jus Terre de Sienne Brûlée. Je tapote ensuite du pigment marron sur cette surface pas encore sèche. Ensuite je termine par un léger brossage métallique à l’aide des tablettes de pastel Tamiya suivi d’un léger jus sombre sur les sorties.



La loi de Murphy, acte 2.
Il y a sur le dos du Défiant un petit feu de navigation que j’ai voulu représenter à l’aide d’un morceau d’étiré de plastique transparent.
Le bout est arrondi par ponçage, poli puis découpé. Une vrai galère à attraper avec une pince étant donner sa taille et qui demande qu’à être éjecté …
Pour le fixer, je dépose alors une minuscule goutte de cyano à l’endroit adéquat. Evidemment la pièce déposée étale la colle en la déplaçant légèrement. J’attrape ensuite cette dernière qui est déjà bien fixée au mauvais endroit et évidemment celle-ci se décolle avec une partie de la peinture … Que dire de plus à part : ROGNTUDJU !!!
Donc réparation : léger ponçage, reprise de la peinture (au pinceau), vernis.

Finalement j’ai réussi à en placer un nouveau feu, fixé cette fois avec une colle blanche Testors pour pièces transparentes.



Un autre petit détail ajouté avec le marche-pied amovible que l’on aperçoit sur certaines photos.



J’ai encore pas mal de pièces complémentaires à assembler en espérant ne pas avoir de surprises désagréables.
Moi qui pensait faire un montage tranquille…

tu l'as échappé belle avec le diluant cellulosique cela aurai pu être catastrophique

très beau travail toujours un régal a suivre