Historique
Le FCM 36 se différencie immédiatement de ses contemporains par un blindage soudé incliné lui donnant une allure très moderne. Il était également équipé d'un moteur diesel lui conférant une large autonomie, pratiquement doublée par rapport aux autres chars de sa catégorie. Son blindage de 40mm à l’avant est dans les normes de l’époque.
Le char souffre toutefois d’une vitesse insuffisante (24 km/h) et est surtout pénalisé par le choix de son armement, un canon de 37 court SA 18 totalement inefficace en combat antichar. L’expérimentation du 37mm SA 38 laissant apparaître des faiblesses structurelles de la tourelle soudée, il aurait été nécessaire de remplacer entièrement cet élément par un nouveau modèle renforcé. Un prototype a été étudié et aurait remplacé le modèle initial en cas de poursuite de fabrication.
Un autre gros défaut de ce char était la conception du passage de chenille dans un tunnel qui peinait à évacuer correctement la boue. Plusieurs tentatives ont été faites pour remédier au problème en utilisant d’autres modèles de chenilles mais la seule solution aurait été de redessiner le carénage du train de roulement.
Il faut cependant rappeler que la vitesse et l’armement ont été définis dans le cadre d’un emploi bien précis : l’accompagnement de l’infanterie. Le FCM n’était pas conçu pour le combat contre les chars.
Employé contre des blindés, le désastre était inévitable. Le 14 mai, le 7e BCC a perdu les 2/3 de son effectif au premier engagement sans parvenir à infliger de dégâts notables.
Une centaine de ces engins ont été construits entre mai 1938 et mars 1939. Un second puis un troisième marché de 100 exemplaires sont notifiés en 1938 et en 1939. Entre-temps, le constructeur a revu ses coûts et le prix du char a doublé, passant de 450 000 à 900 000 francs. Les marchés n’ont pas été conclus.
Par rapport à ses concurrents, le FCM offrait d’indéniables avantages. La fabrication soudée se prêtait beaucoup mieux à une fabrication en grande série (l’évolution industrielle au cours du conflit le confirmera) et permettait de rendre le char étanche aux gaz de combat. Son train de roulement offrait une excellente tenue en tout terrain.
L’habitabilité était largement supérieure. Le positionnement de la transmission à l’arrière permettait de dégager un vaste espace pour l’équipage.
Les FCM 36 étaient immatriculés dans la série des 30000, de 30001 à 30100 et ont équipé les 4e et 7e BCC (ou BCL, Bataillon de Chars Légers).
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Les maquettes
Le kit ITA :
Les chenilles d'origine sont parties en poussière et je les ai remplacé par des chenilles de H35 d'origine Alby. La tourelle est un peu sous-dimensionnée.
Le kit Minitracks :
Le kit est beaucoup plus détaillé et est fourni avec une figurine et une planche de decals offrant 4 décorations.
La documentation
- La monographie Trackstory n°7 consacrée au FCM36
- Plusieurs n° de GBM
- Peintures de Guerre
Dernière édition par bear29 le Ven 11 Mai 2018 - 14:44, édité 1 fois