[AZUR] Loire 46 C1

Et encore un parasol

Ce chasseur est entré en service dans l'Armée de l'Air en 1936 et resta en service en 1ère ligne jusqu'en 1938, date à laquelle il fut remplacé par le Morane MS 406.

Cet appareil, fabriqué à environ 70 exemplaires, était équipé d'un moteur Gnôme-Rhône de 930cv.

Quelques exemplaires furent vendus à l'armée républicaine espagnole où ils prirent part à la guerre civile.

Le modèle que je vais représenter servait au sein de l'Armée de l'Air à la 6ème escadrille.

La revue de kit :











A très bientôt pour le montage

Très original, je ne le connaissais pas du tout,bon courage...

Salut Didier,

Sympa ce kit et la notice me fait penser aux vieilles notices Heller.
Bon montage ...

Alain

Dans ton résumé historique, tu parles de son remplacement par les MS 406....
Ils ont changé des vélos contre des motos !!!!!!
Bon courage pour ce montage (rare).......

un kit pas facile semble-t-il

Bon montage à toi


Pierre

Bien que ce kit puisse sembler "basique", il n'en est rien.

J'entrevoie quelques difficultés dans les haubans qu'il faudra bien préparer pour avoir un résultat satisfaisant sur les géométries ailes + trains d'atterrissage.

Mais au final, ça pourrait donner un très bel avion, rarement vu.

Bon montage.

polnagaillot a écrit:Dans ton résumé historique, tu parles de son remplacement par les MS 406....
Ils ont changé des vélos contre des motos !!!!!!
Bon courage pour ce montage (rare).......

Quoique les motos de remplacement n'étaient pas non plus des sportives

Comme le dit Luc, le moins évident sera de veiller à la bonne géométrie de PZL français !

Et merci à tous pour les encouragements, ils me seront utiles

Je commence par sortir les forets afin de percer les différents hublots, orifices de mitrailleuses et d'échappement, qui sont simplement suggérés :











Voilà, la suite demain

Original comme montage, c'est cool.
C'est du bon vieil Azur assez velu, il me semble. Bon montage Didier

La forme de ces ailes ... de ce fuselage ... on dirait un oiseau !!

Très original, je vais suivre avec attention

Occupons-nous du cockpit.

Il n'a pas été peint en bleu foncé, mais en gris-bleu et ce pour des raisons de luminosité,.

De toute façon une fois refermé, pas la peine de passer trop de temps, on ne verra quasiment plus rien  :





Les harnais sont en photo-découpe et rendent bien :

Hello

Bonne suite de montage, c'est bien parti.

Gé

Hello ours-twenty-nine
le volatile n'est pas particulièrement gracieux mais un avion français, c'est toujours intéressant à suivre d'autant plus que celui-là est assez peu vu.
Bonne suite, tu es bien lancé

Apparemment, c'est un PZL à la française… A moins que le PZL soit un Loiré à la polonaise…

Bon montage !

Intéressant cette affaire.

L'histoire de cet avion est intéressante et caractéristique de l'époque... d'une époque où les choix techniques faits par les généraux cotoyaient les préjugés.
Tout vient d'un appel d'offre de 1930 pour un chasseur pour l'armée de l'air.
Les généraux ont imposé le cockpit ouvert (on ne combat pas derrière une vitre) alors que les ingénieurs voulaient faire des cockpits fermés.
Il a été imposé aussi biplan, voire aile haute. Aile basse interdite!! Encore des croyances qui voulaient que l'aile basse faisait un avion instable (centre de gravité au dessus du foyer de portance). Il fallait aussi que la vue vers le bas soit dégagée.

Conclusion la majorité des concurrents a proposé une aile haute en mouette inversée ou parasol, des trains fixes avec un échafaudage pour les mantenir et avec cockpit ouvert. Les généraux étaient contents... les pilotes moins: belle vision vers le bas; mais aucune devant et vers le haut avec l'aile qui leur barrait la vue. Pas génial pour atterrir et les combats aériens...
Le meilleur concurrent fut le Dewoitine 510 qui était bien meilleur que les autres avec son aile basse et qui s'imposa contre l'avis des généraux.
Mais il y eut tout de même une commande de Bleriot Spad 510... biplans, et du Loire 46 pour satisfaire les commanditaires et faire tourner l'industrie.

La génération suivante, du MS406 fut conçue avec plus de logique, ce qui fit faire un saut de performances.
Pour les curieux, il faut lire le Docavia n°3 sur l'histoire des essais en vol, qui explique bien cette période et les évaluations de ces avions.

En tous cas le kit semble rapeux, du genre des premiers azur. Bon courage pour les mats à assembler.

Bonsoir Didier ,

Joli montage que tu as attaqué ici !!!!

Je l'ai pratiqué , il y a ........ Longtemps ........
Je l'ai remis en état , il y a peu
Et mis en situation  ....
A vous de juger







A l'époque , je l'avais monté " from the box " .....
Je n'ai pas de mauvais souvenirs
Je ne me rappelle pas de " pièges "

Bon montage à toi !!!
Je vais te suivre ....

Amicalement
Criscail

Merci à vous tous pour vos encouragements et à @moi pour son historique du développement aéronautique dans les années 30

@criscail : je n'ai pas encore choisi la déco de mon Loire, camouflage comme le tien ou tout alu

Mais j'ai encore le temps

Je ferme le fuselage et j'essaye de coller l'aile correctement :





Cela me semble être d'équerre

En attendant que cela sèche, je peaufine le moteur et l'intérieur du capot et je réalise (je remercie au passage mon petit-fils ) les sorties d'échappements avec une tige de sucette étirée :

Bel avion, original qui plus est !!!

Bravo Criscail pour ton montage et ton petit dio .

Bon courage a toi Didier, ça n'a pas l'air d'être du gâteau...

Pour monter les mats, dérive et ailerons, je me suis servi d'un plan récupéré sur la toile :



Le résultat semble correct :



Au tour de la dérive et des ailerons :





Léger problème au niveau d'un mat d'un train d'atterrissage : il est trop court  



Restera ensuite quelques mats que je réaliserai en tube métallique.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.

Hormis la complexité de l'oiseau à monté

Il a un look que j'adore

Pierre

Après un premier masticage et ponçage, je m'occupe du patin d'atterrissage :



Je rectifie la longueur d'un des mats du train d'atterrissage :



Et je termine les mats de l'aile avec de la tige laiton bien cylindrique (collage à la cyano) qui remplace les bouts de plastique plats du kit :







Il me reste :

un peu de masticage,
beaucoup de ponçage,
et le train d'atterrissage.

Admirez la rime  

Quel bagage à ton âge !

Un sujet original et un boulot sérieux.
Effectivement l'aile basse entraine un avion instable du fait du placement du CG au-dessus de l'aile. Mais tout l'intérêt est la réactivité que çà procure à la machine. Le problème est que plusieurs critères contradictoires entrent en compte: la stabilité favorise le tir, mais l'instabilité favorise les manoeuvres.
l'aile de mouette n'était pas si pénalisante pour la vision depuis le cockpit, au contraire même car le pilote la voyait moins qu'une aile basse qui bouche la vue vers le bas. Mais l'aile basse rend un avion plus réactif et aussi plus rapide du fait de la réduction globale de la trainée.
Dans les années 30, ce sont les ingénieurs allemands qui ont tranché toutes ces questions en accordant la priorité qu'à une seule caractéristique sans aucune concession au reste: la vitesse. Les combats ont montré que çà s'est imposé comme la seule voie à suivre, car un avion rapide est certes difficile à manier mais engage et rompt le combat à volonté, donc maîtrise l'espace aérien.

Bonsoir Didier ,
Je suis en train de me demander si j'ai monté la même boite il y a quelques temps .....
Du super boulot ......
Bon courage pour la suite
Amicalement
Criscail

Vu de l'avant, ce zinc a vraiment un look improbable !!!
Beau travail, vivement la suite

vincentm a écrit:Un sujet original et un boulot sérieux.
Effectivement l'aile basse entraine un avion instable du fait du placement du CG au-dessus de l'aile. Mais tout l'intérêt est la réactivité que çà procure à la machine. Le problème est que plusieurs critères contradictoires entrent en compte: la stabilité favorise le tir, mais l'instabilité favorise les manoeuvres.
l'aile de mouette n'était pas si pénalisante pour la vision depuis le cockpit, au contraire même car le pilote la voyait moins qu'une aile basse qui bouche la vue vers le bas. Mais l'aile basse rend un avion plus réactif et aussi plus rapide du fait de la réduction globale de la trainée.
Dans les années 30, ce sont les ingénieurs allemands qui ont tranché toutes ces questions en accordant la priorité qu'à une seule caractéristique sans aucune concession au reste: la vitesse. Les combats ont montré que çà s'est imposé comme la seule voie à suivre, car un avion rapide est certes difficile à manier mais engage et rompt le combat à volonté, donc maîtrise l'espace aérien.

C'est même plus compliqué que ça.
L'aile haute n'est pas la seule solution pour avoir de la stabilité, mais l'empirisme et les préjugés étaient tant ancrés dans le petit monde aéronautique qu'ils refusaient les solutions modernes (dièdre, centrage...etc).
L'aile parasol a été inventée afin de respecter le précepte de l'aile au dessus du fuselage. Mais l'aile masque tout le quart avant. Le pilote ne voit pas où il va.
L'aile en mouette est une évolution de l'aile parasol afin d'ouvrir de la visibilité devant au centre. L'aile masque toujours les cotés.
Ce sont toujours des tours et des détours pour améliorer la situation afin d'éviter l'aile basse tant honnie.

Porté par vos encouragements je poursuis mon montage.

Pose des trains d'atterrissage et des carénages de roue :









Encore un peu de mastic et un petit coup de ponçage, il va pouvoir rejoindre la cabine de peinture pour un voile de primer.

Préparation du capot moteur avec des tubulures d'échappement :



La suite à demain....

C'est vrai qu'avant peinture il a un peu l'air d'un joujou… Vivement demain !

Beau boulot

N'a pu qu'à mettre une joli peinture et se sera tout bon

Pierre