Alors celle là, elle était pas du tout prévue au programme! Pour tout dire je l'avais même pas en stock il y a une semaine.
Vendredi à une réunion de club, un collègue me file le truc en me disant: "Je viens de faire du tri dans mon stock. Ca je le monterai jamais, mais ça peut t'intéresser. Si tu le veux il est à toi"
Mouais! Le bidule est moche, le kit fruste, la déco pas séduisante... bof bof. Et puis la soirée avançant, je reviens voir le truc et finalement j'ai déjà commencé à dégrapper pour voir ce que ça va donner...
Et de fil en aiguille, voilà le résultat une semaine plus tard.
Montage détente total, peinture simplissime pour un proto qui a quasi jamais volé, quelques impasses paresseuses... retour aux joies du maquettage de l'adolescence.
Pour l'histoire du truc, c'est aussi croquignole que ça parait:
A l'origine Arthur Sack, agriculteur féru d'aéromodélisme s'est passionné pour les ailes circulaires. Lors d'une manifestation il croise Ernest Udet, ministre de l'air qui l'encourage à pousser le concept.
Des maquettes volantes sans pilotes, le développement arrive jusqu'au As-6, avion piloté.
L'avion est construit début 1944 de bric et broc; un cockpit et les trains d'une épave de Me109, un moteur de Me108, des ailes en contreplaqué...Et hop l'affaire est dans le sack!
Les premiers roulages mettent en évidence que la profondeur est masquée par l'aile!! Surprenant non?
On reproche aussi un moteur pas assez puissant.
Entre deux pannes et ajustements ( déplacement du train, équilibrage...) l'avion fait quelques vols courts, ou l'on décèle immédiatement une tendance à tourner à gauche. L'envergure est trop faible pour contrer le couple de l'hélice! Et dire qu'il faudrait un moteur plus puissant ; ça promet du plaisir au pilote!
L'ingénieur retourne à sa table à dessin et la machine reste au fond d'un hangar de la base de Brandis.
Eté 44, la JG400 qui vole sur Me163 est basée sur cette base de Brandis. Les pilotes découvrent l'avion dans un hangar, le remettent en état et tentent de le faire voler jusqu'à ce qu'ils effacent le train. Il sera finalement détruit lorsque la base est mise à sack par un raid de l'USAAF... fin de l'histoire.
voili voilou... J'aurai au moins appris un truc, et il faudra que je me penche un peu plus sur l'aile circulaire pour comprendre s'il y a des intérets à la formule ou si c'est jsute une lubie d'ingénieur.
Et maintenant je vais retourner à un montage à aborder avec un peu plus de concentration.
Adrien
Vendredi à une réunion de club, un collègue me file le truc en me disant: "Je viens de faire du tri dans mon stock. Ca je le monterai jamais, mais ça peut t'intéresser. Si tu le veux il est à toi"
Mouais! Le bidule est moche, le kit fruste, la déco pas séduisante... bof bof. Et puis la soirée avançant, je reviens voir le truc et finalement j'ai déjà commencé à dégrapper pour voir ce que ça va donner...
Et de fil en aiguille, voilà le résultat une semaine plus tard.
Montage détente total, peinture simplissime pour un proto qui a quasi jamais volé, quelques impasses paresseuses... retour aux joies du maquettage de l'adolescence.
Pour l'histoire du truc, c'est aussi croquignole que ça parait:
A l'origine Arthur Sack, agriculteur féru d'aéromodélisme s'est passionné pour les ailes circulaires. Lors d'une manifestation il croise Ernest Udet, ministre de l'air qui l'encourage à pousser le concept.
Des maquettes volantes sans pilotes, le développement arrive jusqu'au As-6, avion piloté.
L'avion est construit début 1944 de bric et broc; un cockpit et les trains d'une épave de Me109, un moteur de Me108, des ailes en contreplaqué...Et hop l'affaire est dans le sack!
Les premiers roulages mettent en évidence que la profondeur est masquée par l'aile!! Surprenant non?
On reproche aussi un moteur pas assez puissant.
Entre deux pannes et ajustements ( déplacement du train, équilibrage...) l'avion fait quelques vols courts, ou l'on décèle immédiatement une tendance à tourner à gauche. L'envergure est trop faible pour contrer le couple de l'hélice! Et dire qu'il faudrait un moteur plus puissant ; ça promet du plaisir au pilote!
L'ingénieur retourne à sa table à dessin et la machine reste au fond d'un hangar de la base de Brandis.
Eté 44, la JG400 qui vole sur Me163 est basée sur cette base de Brandis. Les pilotes découvrent l'avion dans un hangar, le remettent en état et tentent de le faire voler jusqu'à ce qu'ils effacent le train. Il sera finalement détruit lorsque la base est mise à sack par un raid de l'USAAF... fin de l'histoire.
voili voilou... J'aurai au moins appris un truc, et il faudra que je me penche un peu plus sur l'aile circulaire pour comprendre s'il y a des intérets à la formule ou si c'est jsute une lubie d'ingénieur.
Et maintenant je vais retourner à un montage à aborder avec un peu plus de concentration.
Adrien