En février 1980, la Pakistan Air Force lance une étude visant à moderniser ses capacités de bombardement tactique. Plusieurs options s'offrent alors pour le remplacement des Martin B-57 Canberra.
Source photo : Wikimedia
L’étude s’oriente vers des appareils neufs mais également des avions reconditionnés. Dans cette optique, le gouvernement Pakistanais prend contact avec les autorités Françaises afin d’évoquer l’achat éventuel de Mirage IV reconditionnés. Le Gouvernement français répond positivement et confie à Dassault Aviation et Thomson-CSF, la réalisation d’un démonstrateur. Le Mirage IV n° 56 est choisi pour servir de banc d’intégration et de test du nouveau système de navigation et de bombardement (SNB).
Source photo : Aero passion
Esthétiquement, la seule différence notable se situe au niveau de la pointe de l’appareil. Cette dernière adopte une formule aérodynamique très proche de celle du Mirage V F. Cette modification entraîne l’abandon de la perche de ravitaillement en vol. De fait, les futurs utilisateurs n’ont pas l’usage de ce dispositif.
Source photo : Hervé Cariola (depuis le forum scramble.nl)
Le mois de juillet 1981 marque un revirement dans la stratégie de l’Armée de l’air Pakistanaise. La frappe de précision en altitude est abandonnée au profit d’un appui rapproché des troupes au sol. A l’évidence, le Mirage IV s’avère peu adapté à ce rôle nouveau. Le Gouvernement français prend acte de cette nouvelle orientation. Un protocole détaillant l’arrêt des recherches est signé à la fin de l’été. Après une année pleine d’évaluation, le Pakistan s’équipe de Nanchang A-5 durant l'année 1983.
Source photo : avionslegendaires.net
A cette même époque, le Mirage IV N° 56 est transféré au Centre d’Essai en Vol afin de servir de banc d'essai volant pour l'équipementier. En mars 2005, il est offert au Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget (France).
Extrait du livre « C’est plus qu’un avion, c’est un Mirage » de Jonas LEITCH (aux éditions TCHOU)
Le Mirage IV « N° 56 » en maquette
Source photo : Wikimedia
L’étude s’oriente vers des appareils neufs mais également des avions reconditionnés. Dans cette optique, le gouvernement Pakistanais prend contact avec les autorités Françaises afin d’évoquer l’achat éventuel de Mirage IV reconditionnés. Le Gouvernement français répond positivement et confie à Dassault Aviation et Thomson-CSF, la réalisation d’un démonstrateur. Le Mirage IV n° 56 est choisi pour servir de banc d’intégration et de test du nouveau système de navigation et de bombardement (SNB).
Source photo : Aero passion
Esthétiquement, la seule différence notable se situe au niveau de la pointe de l’appareil. Cette dernière adopte une formule aérodynamique très proche de celle du Mirage V F. Cette modification entraîne l’abandon de la perche de ravitaillement en vol. De fait, les futurs utilisateurs n’ont pas l’usage de ce dispositif.
Source photo : Hervé Cariola (depuis le forum scramble.nl)
Le mois de juillet 1981 marque un revirement dans la stratégie de l’Armée de l’air Pakistanaise. La frappe de précision en altitude est abandonnée au profit d’un appui rapproché des troupes au sol. A l’évidence, le Mirage IV s’avère peu adapté à ce rôle nouveau. Le Gouvernement français prend acte de cette nouvelle orientation. Un protocole détaillant l’arrêt des recherches est signé à la fin de l’été. Après une année pleine d’évaluation, le Pakistan s’équipe de Nanchang A-5 durant l'année 1983.
Source photo : avionslegendaires.net
A cette même époque, le Mirage IV N° 56 est transféré au Centre d’Essai en Vol afin de servir de banc d'essai volant pour l'équipementier. En mars 2005, il est offert au Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget (France).
Extrait du livre « C’est plus qu’un avion, c’est un Mirage » de Jonas LEITCH (aux éditions TCHOU)
Le Mirage IV « N° 56 » en maquette
Dernière édition par sletch le Sam 3 Mai 2014 - 1:29, édité 3 fois