Je commence par des classiques qui n'ont nuls besoin d'investissement documentaire. Dégrappage, affinage et autre découpe d'ailerons sont aussi des mamelles du maquettisme. Ceci dit, en passant, je ne veux pas être l'amant de cette "maquettisme" parce qu'il semble bien qu'elle ait beaucoup de mamelles ce qui, finalement, ne correspond pas bien à mes standards féminins...
Bref, la prise d'air, sous le nez de l'avion voit son ouverture grattée pour cause de finesse. J'essaie, dans la mesure du possible de faire une ou deux photos pour voir les différences. Des fois que l'on ne me croît pas...Ici, je pense que le parallèle est sans appel...
Pareil pour les bords du cockpit me permettront de gaver ce dernier à la manière des meilleurs chapons de Noël (soupir attendris...)
Point besoin, non plus de documentation particulière pour percer les mitrailleuses de capot. Si, en vérité, quand même, j'ai vérifié sur le plan qu'il n'y ait pas de surprises désagréables...
Passons aux découpes plus..."musclées"
La dérive bénéficie de mes soins en premier. Je la découpe en tenant compte des charnières. J'y passe un temps fou en ayant la crainte, à chaque coup de cutter, de dépasser et de couper de manière irrémédiable du plastique qui ne devrait pas l'être, ou, pire, une partie de mes doigts...
Aussi pour les ailerons, je ne m'embarrasse pas de fioritures et je taille droit dans le vif. Evidemment, il me faut refaire les charnières ensuite mais, je vous assure que les côtés positifs de cette solution dépassent ceux de la découpe "tarabiscotée". Les charnières sont confectionnées en chute de résine, fidèle à mon habitude de faire les choses en récupérant au maximum...Au passage, je perds quelques lignes de structure que je refais immédiatement en passant une pointe à graver trois fois avec un réglet car elles sont droites. Je ponce légèrement, passe de la laine d'acier N°000. un dernier coup de pointe et un peu de colle liquide Tamiya pour dissoudre les dernières poussières récalcitrantes. Une fois sec, un coup de laine d'acier et on réserve pour plus tard.
Dans la boîte, on trouve les échappements en résine. Le résultat est très fin et correspond tout à fait à ce que je voudrai faire ressortir de ce petit chasseur.
Leur placement ne pose aucun problème. Si, je m'aperçois, trop tard, que cette finesse amène une fragilité excessive. Est-ce les manipulations, un bris dans le transport ? Je ne sais, mais elles sont fêlées à la manière de Frère Cluby : pas vraiment visible au premier abord mais terrible dès le second degré abordé...Je crains qu'il n'y ait pas grand chose à faire. Alors, je prends le risque de les maintenir en place, n'ayant pas d'autres solutions et pariant sur la peinture pour que cela ne se voit pas. Vous pourriez me dire : "mais pourquoi en parle t-il, alors ?" Je répondrai que, au risque d'être jugé "léger" sur ce détail, j'aurai été ridicule si vous me l'aviez dit...Préférant la première solution...
Regardez moi ça de derrière, cette finesse...Là encore, je pense que les avantages dépassent les inconvénients...
De la même manière, je colle le manche, au moins ainsi ne le perdrais-je pas, et le palonnier. J'ai pris soin de les braquer en conséquence pour être en adéquation avec le braquage prévu des ailerons et dérive. Je ne résiste pas ensuite à faire un petit essai à blanc discret pour voir un peu comment ça rentre...
Le siège a une forme très particulière, genre siège baquet de formule 1, en Italie : normal...
Par contre, l'épaisseur des bords mérite un affinage en règle. Ici, un côté est fait et l'on peut comparer...Voilà bien une petite modification aisée qui change quand même bien les choses !! Aucune marque ne peut y échapper !!
Voilà le résultat...
J'ajoute ensuite un petit coussin que je réalise en étalant de la colle à bois sur le fond du siège.
Les ceintures sont en alu autocollant avec des boucles en fil électrique de petit diamètre, style fil de téléphone. Le tout est disposé de manière à avoir des tournures naturelles. J'ajoute deux tiges en étiré derrière, sensés représenter la structure de maintien du siège.
Petite pause et je reviens sur la dérive. Je l'avais découpée (rappel du dernier épisode). J'ai collé les deux moitiés...Ouuuh !! Pas beau. Allez, hop, je ponce et j'affine. Pas d'autres solutions ne me viennent à l'esprit et les lignes disparaissent irrémédiablement. Pas de panique, j'emploie mon scotch alu de carrossier pour les bandes de structure et recouvert ensuite avec le même scotch. J'en ai profité pour découper le compensateur, le braquer et refaire la commande...
Maintenant, j'ai besoin de la doc. j'attaque l'aménagement du cockpit. Ca, j'aime bien...
Voyez par vous même, toujours ma récup' : carte plastique, chute de résine, plastique étiré, coton-tige étiré, fils électrique, colle à bois...
Allez-y, lâchez-vous !!
Philippe
Dernière édition par dakota 22 le Mer 5 Fév 2014 - 13:44, édité 1 fois