[Academy] Gruman TBF-1 Avenger pas aussi "Pacifique" que cela.

Merci pour ce pas à pas toujours aussi instructif.

Bonjour DePhil

Quel remarquable boulot !!!

Moi je suis plus fainéant et pas ta patience et ta dextérité pour faire aussi bien !!!

Jai une planche Airwawe pour ce kit ainsi qu'une Eduard destiné au kit Haseg concernant la soute...

que j'aissaierais d'adapter au mieux ...

Tout pour en faire un Uruguayen...

Bon courage pour la fin qui approche et qui devrait donner un résultat superbe !!!

Le masticage a été réduit à son minimum syndical tant les pièces se joignent parfaitement.
Néanmoins je profité de l'ouverture d'un pot de peinture plus assombrie que le blanc pour couvrir très légèrement (par brossage très très étalé) les surfaces supérieures afin de visualiser les derniers petits défauts.
Et cela a été utile car il restait des endroits ou le ponçage antérieur (notamment pour la suppression  des lignes de structure) n'avait pas été suffisant.

La trappe de la soute à bombes a aussi été découpée et les volets séparés par la même occasion.
C'est d'ailleurs grâce au travail de gravure effectué lors de la reprise du kit par Academy que cette opération a été facilitée puisqu'il m'a suffit de suivre avec la lame de la scie, le tracé existant.
Puisque je vais la présenter ouverte, j'ai collé les dits volets deux par deux à 90 degrés et un masticage va faire disparaître le joint de jonction.
C'est en cours de séchage sur l'aile tribord, là.
D'accord: je me contente d'une représentation très approximative (voir succincte) concernant les volets de cette soute à bombes.
Mais une fois en place, cela fera parfaitement illusion.

Quel beau travail !

Beau travail DePhil, ça avance ça avance !
Olivier

Les volets de la soute à bombes sont en place (position ouverte).

Pour visualiser ce à quoi cela va ressembler au final, je place les munitions (quatre bombes qui seront encore à finaliser).
Elles sont un poil trop grosses mais c'est tout ce que j'ai pu trouver d'approchant dans mes casiers à rabiot.
D'autant que la profondeur de la soute a été limitée par la présence des fixations d'ailes et que ce montage empirique repose surtout sur de l'assemblage en trompe-l’œil.
Un autre choix de bombes m'était permis mais cette fois celles-ci étaient un rien trop petites.
Malgré la multitude des pièces conservées en surplus, c'est toujours celle recherchée qui manque à l'appel.



Il est maintenant temps de penser aux couleurs que va prendre ce TBF-1 Avenger.
J'écarte la (trop seule et trop pauvre) décoration fournie dans sa boîte pour me pencher vers une choix plus éclectique:
Soit une version anglaise classique (comme celle figurant sur le message n° 15).
Soit une version américaine Midwayenne début 1942 (ton uni gris).
Soit une version anglaise sur le théâtre du Pacifique 1944-1945 (British Pacific Fleet) comme celle proposée dans la boîte du kit Frog (message n° 17).
Je me tâte...


En attendant une décision: voilà un souvenir de 2021 ou un TBF Avenger c'est posé, moteur calé, sur une plage de Floride, au grand étonnement des touristes qui s'y trouvaient.
Un amerrissage parfait, dans les règles de l'art, ou personne n'a été blessé.
L'appareil a été retiré de l'eau et remis en état par la suite.
Quant à savoir si il pourra revoler un jour...

J'avais déjà vu,i l me semble ces images ?
Très beau travail sur ta soute à bombe, j'aime beaucoup et tu aurais pu choisir une torpille.
Félicitations très belle remise à niveau.
Olivier

Hello,

J'ai une préfère pour la déco du post #17. A vérifier mais je suis sûr que tu l'as fait, que c'est la bonne version de l'Avenger.

Le choix de la décoration c'est porté sur la version anglaise utilisée sur le théâtre du Pacifique 1944-1945 (British Pacific Fleet) comme celle proposée dans la boîte du kit Frog (message n° 17).
C'est d'ailleurs la planche de décalcomanies Frog (qui pour l'instant blanchi un peu au soleil), fournie avec la maquette du TBF Avenger du même fabricant qui va servir.
Et comme j'ai deux kits du TBF provenant de cette marque, disposer ici de cette dernière ne va pas me priver.

Comme c'est mon habitude, je commence par peindre les surfaces inférieures qui, plus que généralement, sont d'une seule teinte.
Pour représenter la teinte particulière du camouflage inférieur (blanc teinté œuf de canard) de ce TBF britannique attaché à la Task Force 57, j'ai utilisé un blanc brillant (Humbrol 22) provenant de l'ère paléolithique du maquettisme (  passablement jauni avec l'âge et cela me convenait parfaitement), agrémenté d'une minuscule pointe d'huile (un vert olive de chez Rowney) remontant à l'époque où je figurinais à tour de bras sous l'égide de quelqu'un qui maîtrisait bien mieux que moi le dit domaine.
Avantage de l'enamel gloss colours: pas besoin de passer une couche de vernis brillant avant la dépose des décalcomanies.


Je vous fais grâce des étapes intermédiaires, mais sachez que quatre couches bien étirées (afin d'éviter la surcharge) et successives furent nécessaires pour couvrir parfaitement l'intrados.
Encore que "parfaitement" correspond plus exactement à "ce que j'en attendais" que "sans égal".
Je ne prétends pas obtenir un résultat comparable à ce qu'on peut attendre d'une mise en peinture à l'aérographe.

Prochaine étape: la peinture des surfaces supérieures (un rien plus complexe).

Un vrai brillant de carrelage !

Patrick

La même déco que l'Avenger qui est à Melun !
A part que ce dernier à les bandes du jour J


@+
Stef

Bonjour chamby,

Je le verrais plutôt comme ce que suggère cette illustration:



Avec les cocardes typiques du théâtre des opérations du Pacifique (sans le cercle rouge, pouvant porter à confusion avec le sigle japonais).
Cocardes portées à l'américaine car les portes avions de la British Task Force 57 était incorporés à la 5ème flotte US devant Okinawa et en assuraient la protection rapprochée.
Et les deux tons (même si l'illustration ne le montre pas ostensiblement).
La désignation anglaise du TBF Avenger était Tarpon MK.1

Joli travail DePhil...
Belle machine que ce Tarpon avec une belle décoration de surcroit !
Félicitations 
Olivier

Première étape: les parties supérieurs sont peintes dans leur totalité en une seule teinte.
Généralement la plus claire.

Je commence par brosser, en deçà des limites qui seront tracées ensuite, un dark gray de chez Model Color (un pot tellement vieux que le couvercle a commencé à rouiller), un produit Gloy (que vous ne connaissez certainement pas), remontant aux prémices (1974 c'est marqué sur le pot) du maquettisme plastique.
Probablement une légation provenant de la succession d'un ancien qui a quitté cette terre au millénaire précédent (j'ai quelques échantillons de cette gamme qui traînent dans mes réserves) car personnellement et faute de ne pas les avoir aperçu dans le commerce, je n'en ai jamais acheté.
Ce pot, encore inviolé jusqu'à présent, contenait une peinture en parfait état d'utilisation.
J'en ai brossé un échantillon sur les surfaces supérieures, là ou j'avais déjà déposé une couche d’apprêt matt qui se situait dans les tons vert-bleus.
Elle s'y est étalée parfaitement.
Pour ma part: c'est utilisable.
Par contre: les flancs ayant été recouverts d'une teinte brillante, cette peinture rechigne à les recouvrir.
Qu'à cela ne tienne, je laisse sécher en l'état et le lendemain j'y dépose un Humbrol matt 27 (un sea grey d'aussi lointaine provenance) qui lui ne rechigne pas à s’étaler parfaitement sur de la surface brillante.
De plus, la teinte de ces deux peintures de souches différences semble rigoureusement identique.
Posées indifféremment sur le modèle, elles ne se distinguent pas.
C'est avantageux.

Moi je le dis comme je le pense: le Humbrol d'antan c'était tout de même du qualitatif.
Pour en avoir acquis dernièrement deux ou trois échantillons, je dois bien constater que leur formule actualisée se travaille correctement (je dis pas) mais c'est plus la même chose.
La dépose de la première teinte se termine en délimitant ses surfaces avec du seul masquage au niveau du capot moteur et au trait de crayon pour le reste du tracé.
Le tout au pinceau en pointe (à main levée) pour les bordures et à la brosse pour les à plats de surfaces.
Comme à l'époque, quoi.







Déjà trois fins passages (vous remarquerez le tendu du résultat) et peut-être même un quatrième, c'est encore à voir.

Beau travail, tu devrais lustrer entre chaques couches.
Olivier

Peinture au pinceau impeccable !

Patrick

Ah ces Humbrol Enamel et Humbrol Authentic !!!
Pour mes deux P-47 publiés aujourd'hui, j'ai utilisé ces pots (155 et 64) et rien à dire, c'est un plaisir à appliquer et point de peur lors des manipulations.

Ton montage me donne de plus en plus envie de me lancer dans mon kit Hasegawa.

Bonjour DePhil
Surperbe peinture au pinceau, quant à la soute que dire TOP

Deuxième étape: Après le gris océan c'est au tour du vert anglais d'être posé sur les surfaces supérieures.

Je profite d'une après midi ensoleillé et chaude pour me calfeutrer derrières les volets de mon rez de chaussée (volets qui me protègent de l'élévation de température et conservent une agréable fraîcheur intérieure) pour compléter le camouflage deux tons du TBF.
Mon vert est constitué d'une part de Humbrol matt 30 (dark green) et de peinture à l'huile (de l'olive clair) afin d'adoucir le ton.
Le schéma deux tons m'a été inspiré par un croquis dont j'ai mis en miroir (technique anglaise pour varier les schémas) le visuel afin d'en retracer au crayon les contours sur les ailes et le fuselage.





A première vue le contraste est très fort (c'est normal: le gris est mat et le vert ne l'est pas) mais il va fortement s’atténuer lors de la pose d'un vernis brillant sur toute la surface.

Il n'y a plus qu'à laisser sécher tout cela à l’abri de la poussière.

Belle peinture au pinceau

Les charges sont collées en place.
Par les fortes chaleurs de ce jour, je ne me sens pas la force d'en faire beaucoup plus.

Après la dépose d'un vernis brillant, vient le moment de l’application des marques d'identification.



Je pratique de manière classique:
Les motifs sont découpés au plus près (tant que faire ce peu).
Au pinceau j'enduis la surface de decal cote 1 (ancien produit de chez Humbrol) destiné à l'amélioration de l'adhésion des décalcomanies et supprime les poches d'air.
Je libère la décalcomanie de son support (trempage dans l'eau) et vient la déposer à l'endroit désiré.
Le motif est alors placé exactement à l'endroit voulu grâce à un cure-dent ou ma pince à épiler.
Avec un coton tige, j'élimine l’excédent d'eau.
Si besoin est, j'utilise du Micro Sol pour parfaire l'adhérence du motif placé sur une surface qui se révélerait mouvementée (pas besoin ici).
Après séchage complet, les motifs seront recouverts d'une couche très fine de vernis brillant.

J'ai utilisé une partie du set de décalcomanies (par ailleurs d'excellente qualité malgré les ans) fournies dans une boîte Frog qui offrait sur celui-ci, deux versions anglaises.
La décoration choisie a été légèrement adaptée aux marquages repris sur l'illustration ci-dessous.



Cette décoration n'est pas précisément en conformité avec une quelconque réalité historique (les photos d'époque sont rares) car j'ai pris quelques petites libertés afin de la réaliser.
J'ai transformé le serial 386 en 389 et remplacé la lettre individuelle W par un B (je sais: c'est mal).
Mais elle correspond à ce que je désirais matérialiser du point de vue évocation (j'apprécie la sobriété de ce style, très britannique).

Cet Avenger commence à montrer une fière allure !

@+ Patrick

du très beau travail sur cet ancien kit , bravo !!

Ton montage m'a fait ressortir du stock le kit Hasegawa. Peut-être au retour des vacances

Après la mise en peinture des surfaces agrémentées d'une couche de vernis mat, c’est à l'aide de crayons AK accompagnés d'un pinceau ultra-fin, que je mets en évidence les éléments mobiles et quelques lignes de structure.
J'en profite aussi pour un peu enluminer le vert anglais (avec une encre Ecoline ocre foncée, reliquat de mon époque figuriniste) car le vert en question me semblait un peu trop nuancé "théâtre européen".
Cela fait, une nouvelle couche de vernis vient sceller le tout.



J'ai aussi poli les éléments vitrés à l'aide d'un peu de Compound de carrosserie (le dentifrice est valable aussi) et d'un coton tige enfiché dans le mandrin de ma dremel et de ouate (pour la transparence).
Et cela en préparation de ce qui suit:



Les finitions générales sont encore loin d'être achevées mais il me faut passer maintenant à quelque chose de plus subtile en l'habillage des montants de la verrière grâce à de la décalcomanie maison.
Cet habillage de montants est un procédé que j'utilise régulièrement depuis quelques temps et qui a été détaillé dans de précédentes réalisations (ex: le Douglas A-26 Invader de Airfix).
Je ne reviendrai donc pas dessus.
Sachez seulement que le support qui va me servir pour réaliser cet habillage est matérialisé au moment de la mise en peinture. Il est donc prêt à servir.
Je n'ai plus qu'à y découper des lignes d’éléments à bonnes mesures qui viendront couvrir les montants des parties vitrées.



En que qui concerne la longue verrière couvrant le poste de pilotage et le navigateur bombardier, il n'y a pas de difficulté particulière à la réalisation de cet habillage.
C'est laborieux (beaucoup de montants) et délicat à positionner, mais sans plus.
Il suffit d'y aller à l'aise (petit exemple d'une entrée en matière qui a déjà pris quelques heures).



Par contre, la tourelle exhibe une contrariété avec ses vantaux circulaires.
En effet il me faudra représenter le cerclage des panneaux latéraux de la tourelle pour lesquels la technique de la décalcomanie maison est inopérante. Et pour cette réalisation, je ne vois qu'une mise en peinture à main levée.
Mais bon: n’anticipons pas de trop cette autre étape.

J'ai testé le polissage avec une perceuse et j'ai constaté un phénomène d'échauffement du plastique. Je préfère le faire à la main. C'est plus fastidieux mais sans risque. Pour le cerclage des panneaux, je les aurais représenté en premier avec des caches circulaires découpés à l'aide d'un compas muni d'une lame de cutter.

Bon courage pour la suite !

Patrick

pour le mien j'ai masqué , c'est long , mais comme je peins les détails a main levé comme un pied çà marche bien pour moi

Voilà la verrière principale presque terminée.
Il y manque encore quelques petites finitions qui viendront s'y mettre lorsque je m'attaquerai à la tourelle.
De ce fait, elle n'est mise en place que temporairement et non collée.
Au moment de sa fixation définitive, il me faudra pratiquer une légère pression sur l'avant de celle-ci pour qu'elle se mette parfaitement en place (j'ai tout ce qu'il faut pour réaliser cela en la présence de Multi Clamps Small qui serviront ici) et assurer son parfait jointoiement avec de la colle à bois.
Si cette verrière n'est pas de mauvaise facture (malgré son épaisseur, elle est honnêtement cristalline et ses montants sont légèrement reproduits en relief - ce qui me convient parfaitement), elle présente un très léger cintrage dans sa partie avant, qui fait que sa simple dépose ne se fait pas parfaitement.
Ce sont là les stigmates de sa sénescence.



L'avantage de ma technique c'est qu'elle permet, d'un seul tenant (il suffit d'y penser avant), d'avoir la teinte intérieure des montants correspondant à la couleur de poste de pilotage.

PAT21 a écrit:J'ai testé le polissage avec une perceuse et j'ai constaté un phénomène d'échauffement du plastique.

Connaissant son emploi dans d'autres domaines, la perceuse n'était peut-être pas l'outil adéquat pour ce type de traitement.

Pour le reste et à mon avis, le masquage tel que pratiqué par fourneau sur la tourelle de son TBF se justifie amplement lorsque l'on peint son modèle à l'aérographe.
Mais je n'utilise que le pinceau et pratique le masquage uniquement pour de la délimitation de tons lorsque celle-ci est rectiligne.
Je ne pense pas que tout autre masquage aux formes torturées (comme dans l'exemple juste avant) soit adapté dans mon cas (risque substantiel d'infiltration de peinture sous le masque).