Bonjour à tous,
aujourd'hui je vous présente une maquette de F1 montée en juin 2021.
MIRAGE F1C-200 – EC 1/5 « VENDEE » - BA 115 Orange-Caritat, 1979
(Maquette Hasegawa 1/72)
Possédant encore des vieilles boîtes Hasegawa, j'ai choisi de réaliser une configuration de tout début de carrière du Mirage F1C-200 en version "lourde". Pour les non connaisseurs, 200 signifie une version légèrement allongée du F1C pour intégrer le système de ravitaillement en vol.
Juste de forme et de dimensions, le Mirage F1 Hasegawa fut la maquette de référence pendant plusieurs années jusqu'à l'arrivée d'un kit aux normes plus modernes chez Special Hobby. Mais ce n'est pas une raison pour rejeter les anciennes boîtes car cette maquette reste une belle reproduction du chasseur de Dassault avec quelques améliorations accessibles à tout maquettiste.
En fonction de la décoration choisie, il faudra être attentif aux détails comme les détecteurs d'alerte sur la dérive, la présence ou non d'une perche de ravitaillement et d'un ou deux phares de police sur les flans du fuselage. Il est conseillé de travailler à partir de photos qui ne manquent pas sur internet.
Cette maquette ayant déjà été traitée à maintes reprises sur le forum, je vous présente simplement ma version et les quelques améliorations que j'ai apporté.
La tuyère bien reproduite pour l'échelle manque de détail à l'intérieur. Pour cela j'ai inséré des bandes en aluminium mises en forme pour habiller cette zone bien visible de l'extérieur. La tôle ondulée a été reproduite grâce à un gabarit que j'ai fabriqué avec des morceaux de fils de fer collés sur un support, écartés d'environ 1mm. On pose la feuille d'aluminium sur ce gabarit et on enfonce les parties creuses avec un outil quelconque adapté. Ensuite on coupe la partie suffisante pour former un cylindre remplissant l'espace intérieur de la tuyère. Puis j'ai ajouté des biellettes en fil de plastique étiré.
Autre point d'amélioration : reproduire les deux phares de police présents sur chaque entrée d'air. Pour cela, on fore les emplacements avec une perceuse et on ajuste les formes, ronde et ovale, avec des limes arrondies. Ensuite on insère un bout de grappe de plastic transparent mis en forme à la lime plate dans chaque trou qu'on soude à la colle liquide. Une fois bien sec, on arrase le plastique transparent avec une scie avant de le poncer de plus en plus finement. Le travail se termine en passant un coup de polish (compound Tamiya) afin de retrouver la transparence des phares. Un morceau de papier alu a été collé dans la partie interne du phare. Le reste du montage est classique et il suffit de suivre la notice de la boîte.
Le siège éjectable n'est pas vraiment fidèle. Ayant décidé de fermer la verrière, j'ai triché en équipant celui-ci avec les sangles de brêlage d'épaules remontées vers le haut. A cette échelle ce subterfuge fait illusion et évite l'achat d'un produit du commerce. On peut aussi ajouter les petites canalisations extérieures du « vide-vite » sur la partie basse du fuselage. Un détail peu visible sur les photos mais qui contribue quand même au réalisme de la maquette. Pour cela j'ai découpé des petits morceaux de tubes confectionnés avec du coton-tige étiré que j'ai ajusté à la lime plate après un collage bien sec sur chaque flan du fuselage.
La peinture des Mirage F1C est un sujet souvent abordé sur les forums. Le bleu utilisé par l'armée de l'Air est une référence purement française (Celomer) et n'a pas, à ma connaissance, d'équivalent Federal Standard. Xtracolor propose ce bleu "unique" dans son catalogue. Possédant un vieux pot de cette couleur déjà utilisée sur un premier F1C, j'ai passé deux couches avec un écart de trois jours car le séchage de cette peinture est très très long. Après le passage de la couleur aluminium de la même marque, je me suis rendu à l'évidence que le bleu virait trop vers une teinte verte. Une comparaison avec un F1 déjà monté confirma ma crainte. La peinture aurait-elle mal vieillie ? A la recherche d'une autre peinture de remplacement, j'ai opté pour le bleu moyen Humbrol (Hu 144) dont le bleu s'approche le plus de la teinte espérée. Toujours trop bleue, j'ai eu l'idée de la mélanger à 50% avec la première peinture qui m'a permis de retrouver l'équilibre gris/bleu si caractéristique.
La pose des décalques est très facile avec les produits Micro set/sol. Une couche de Klir en protection pour le passage d'un lavis brun sombre fortement dilué à l'essence à briquet. Une légère couche de vernis satiné MRP 126 donne l'aspect final.
Comme souvent, c'est une fois l'avion fini qu'on se rend compte d'un détail manquant. Ici ce fut l'absence du détecteur infra-rouge d'un missile. Un cache circulaire deux coups de peinture sur la pointe et voilà l'erreur rattrapée ! Pour information, la couleur des missiles donne une indication dans le cas présent. Ce sont deux missiles d'exercice inertes dont l'orange n'est présent que pour la configuration aérodynamique tandis que le bleu est équipé d'un détecteur infra-rouge actif pour signaler l'accroche de la cible au radar de bord.
Conclusion : Je trouve cette maquette très jolie et reproduisant parfaitement l'allure du Mirage F1. Son âge l'éloigne du standard actuel mais avec un petit effort d'amélioration relativement simple, on obtient un intercepteur pur des années 80 avec son armement au complet rarement porté en dehors des expositions au public.
Il me tarde de monter celui de Special Hobby que je trouve à priori moins fin mais beaucoup plus détaillé.
aujourd'hui je vous présente une maquette de F1 montée en juin 2021.
MIRAGE F1C-200 – EC 1/5 « VENDEE » - BA 115 Orange-Caritat, 1979
(Maquette Hasegawa 1/72)
Possédant encore des vieilles boîtes Hasegawa, j'ai choisi de réaliser une configuration de tout début de carrière du Mirage F1C-200 en version "lourde". Pour les non connaisseurs, 200 signifie une version légèrement allongée du F1C pour intégrer le système de ravitaillement en vol.
Juste de forme et de dimensions, le Mirage F1 Hasegawa fut la maquette de référence pendant plusieurs années jusqu'à l'arrivée d'un kit aux normes plus modernes chez Special Hobby. Mais ce n'est pas une raison pour rejeter les anciennes boîtes car cette maquette reste une belle reproduction du chasseur de Dassault avec quelques améliorations accessibles à tout maquettiste.
En fonction de la décoration choisie, il faudra être attentif aux détails comme les détecteurs d'alerte sur la dérive, la présence ou non d'une perche de ravitaillement et d'un ou deux phares de police sur les flans du fuselage. Il est conseillé de travailler à partir de photos qui ne manquent pas sur internet.
Cette maquette ayant déjà été traitée à maintes reprises sur le forum, je vous présente simplement ma version et les quelques améliorations que j'ai apporté.
La tuyère bien reproduite pour l'échelle manque de détail à l'intérieur. Pour cela j'ai inséré des bandes en aluminium mises en forme pour habiller cette zone bien visible de l'extérieur. La tôle ondulée a été reproduite grâce à un gabarit que j'ai fabriqué avec des morceaux de fils de fer collés sur un support, écartés d'environ 1mm. On pose la feuille d'aluminium sur ce gabarit et on enfonce les parties creuses avec un outil quelconque adapté. Ensuite on coupe la partie suffisante pour former un cylindre remplissant l'espace intérieur de la tuyère. Puis j'ai ajouté des biellettes en fil de plastique étiré.
Autre point d'amélioration : reproduire les deux phares de police présents sur chaque entrée d'air. Pour cela, on fore les emplacements avec une perceuse et on ajuste les formes, ronde et ovale, avec des limes arrondies. Ensuite on insère un bout de grappe de plastic transparent mis en forme à la lime plate dans chaque trou qu'on soude à la colle liquide. Une fois bien sec, on arrase le plastique transparent avec une scie avant de le poncer de plus en plus finement. Le travail se termine en passant un coup de polish (compound Tamiya) afin de retrouver la transparence des phares. Un morceau de papier alu a été collé dans la partie interne du phare. Le reste du montage est classique et il suffit de suivre la notice de la boîte.
Le siège éjectable n'est pas vraiment fidèle. Ayant décidé de fermer la verrière, j'ai triché en équipant celui-ci avec les sangles de brêlage d'épaules remontées vers le haut. A cette échelle ce subterfuge fait illusion et évite l'achat d'un produit du commerce. On peut aussi ajouter les petites canalisations extérieures du « vide-vite » sur la partie basse du fuselage. Un détail peu visible sur les photos mais qui contribue quand même au réalisme de la maquette. Pour cela j'ai découpé des petits morceaux de tubes confectionnés avec du coton-tige étiré que j'ai ajusté à la lime plate après un collage bien sec sur chaque flan du fuselage.
La peinture des Mirage F1C est un sujet souvent abordé sur les forums. Le bleu utilisé par l'armée de l'Air est une référence purement française (Celomer) et n'a pas, à ma connaissance, d'équivalent Federal Standard. Xtracolor propose ce bleu "unique" dans son catalogue. Possédant un vieux pot de cette couleur déjà utilisée sur un premier F1C, j'ai passé deux couches avec un écart de trois jours car le séchage de cette peinture est très très long. Après le passage de la couleur aluminium de la même marque, je me suis rendu à l'évidence que le bleu virait trop vers une teinte verte. Une comparaison avec un F1 déjà monté confirma ma crainte. La peinture aurait-elle mal vieillie ? A la recherche d'une autre peinture de remplacement, j'ai opté pour le bleu moyen Humbrol (Hu 144) dont le bleu s'approche le plus de la teinte espérée. Toujours trop bleue, j'ai eu l'idée de la mélanger à 50% avec la première peinture qui m'a permis de retrouver l'équilibre gris/bleu si caractéristique.
La pose des décalques est très facile avec les produits Micro set/sol. Une couche de Klir en protection pour le passage d'un lavis brun sombre fortement dilué à l'essence à briquet. Une légère couche de vernis satiné MRP 126 donne l'aspect final.
Comme souvent, c'est une fois l'avion fini qu'on se rend compte d'un détail manquant. Ici ce fut l'absence du détecteur infra-rouge d'un missile. Un cache circulaire deux coups de peinture sur la pointe et voilà l'erreur rattrapée ! Pour information, la couleur des missiles donne une indication dans le cas présent. Ce sont deux missiles d'exercice inertes dont l'orange n'est présent que pour la configuration aérodynamique tandis que le bleu est équipé d'un détecteur infra-rouge actif pour signaler l'accroche de la cible au radar de bord.
Conclusion : Je trouve cette maquette très jolie et reproduisant parfaitement l'allure du Mirage F1. Son âge l'éloigne du standard actuel mais avec un petit effort d'amélioration relativement simple, on obtient un intercepteur pur des années 80 avec son armement au complet rarement porté en dehors des expositions au public.
Il me tarde de monter celui de Special Hobby que je trouve à priori moins fin mais beaucoup plus détaillé.