C'est parti pour le montage !...
On commence évidemment par le cockpit.
Il y a déjà l'essentiel fourni. Le siège est en 4 pièces dont la base dorsale et les accoudoirs à refermer.
Il vaut mieux coller en premier le coussin dorsal pour l'aligner correctement sur le haut du siège puis le second coussin.
La pièce de "baignoire" se colle sur le caisson prévu aussi pour le puits de train avant.
On colle ensuite la cloison dorsale pour caler enfin le siège correctement.
Les demi fuselages reçoivent déjà leurs carénages d'entrée d'air en pièces séparées. Les fonds du réacteur sont préparés ensuite en un bloc à part avec ses cloisonnements très bien conçus et le conduit arrière de sortie de tuyère.
Les parois latérales du cockpit reçoivent un complément de capitonnage réalisé par gravure en croisillons tracés à la règle sur une feuille d'aluminium adhésif puis découpées aux bonnes dimensions.
Chaque panneau est peint en gris bleu moyen Humbrol 145, teinte générale de tout le cockpit.
Les divers blocs sont insérés sans soucis dans le demi fuselage droit avec les picots de centrages prévus par Airfix.
Train tricycle oblige, il est préférable de lester le nez en avant et en arrière du bloc cockpit. La notice mentionne 5 grammes... mais il faut prévoir toujours un peu plus par prudence.
Les coussins du siège sont en Olive Drab, les hauts du siège, la poignée du manche à balai et la planche de bord sont en noir satiné H 85.
Airfix prévoit aussi des décalques pour l'instrumentation des consoles latérales et du tableau de bord.
Enfin, des portions de harnais sont ajoutées avec des bandelettes aluminium adhésives peintes en crème claire afin de compléter davantage ceux trop fins moulés en bas relief sur les coussins.
On peut refermer les demi fuselages mais certains joints sont affreux notamment à l'avant sur le nez et la casquette de bord... Solution : bouchages à la carte plastique et masticage à la Cyano.
L'antenne dorsale derrière le cockpit doit être refaite ultérieurement car trop petite pour l'appareil argentin.
La voilure est préparée à ce stade avec ses 3 pièces principales à refermer.
A ce stade, il faut choisir pour les becs d'attaque ouverts ou fermés afin de conserver ou pas leurs taquets de fixations.
L'assemblage fuselage - voilure est correct mais les raccords principaux sont repris à la colle classique puis poncés soigneusement.
Un maintien avec des pinces fortes est nécessaire.
On continue ensuite avec la pose de l'anneau extérieur de sortie de tuyère après avoir affiné le profil de sortie sur l'arrière du fuselage. Un affinage à la lime Queue de rat est nécessaire pour rendre l'aspect plus réaliste.
On termine le gros oeuvre avec les 2 carénages en coins des sorties d'armes de voilure, là aussi à rétablir ensuite par ponçage soigneux.
Les empennages arrière sont collés sans soucis avec un dièdre nul. Le radar dorsal optionnel est ajouté sur le fuselage pour l'avion argentin.
On prépare ensuite les trains d'atterrissage dont Airfix a vraiment détaillé les choses. Toutes les trappes sont prévues en pièces séparées et très bien représentées. Il faut seulement consulter la documentation pour vérifier les bons alignements de ces sous ensembles. Tous les puits de trains et les jambes sont en blanc.
Les aérofreins latéraux du fuselage peuvent être présentés ouverts ou fermés avec des vérins optionnels.
Les intérieurs de caissons sont peints en blanc, de même que les flasques de roues après leur collage en place. 3 Racks de charges externes sont collés en place... l'appareil argentin emportait 2 gros réservoirs sous voilure et une bombe ventrale.
A suivre...