Bonjour,
Le Martin XP6M-1 Seamaster, un hydravion à réaction mû par quatre réacteurs Allison J71 de 5 000 kgp unitaire, est un avion mouilleur de mines et de reconnaissance étudié pour l’U. S. Navy. Il effectue son premier vol le 14 juillet 1955. Il est équipé d’un radar nasal et d’un canon de 20 mm, pour sa défense, dans une tourelle de queue télécommandée. Le mouillage des mines se fait par des portes rotatives. Le Seamaster peut être ravitaillé en mer. Les ailes sont équipées de ballonnets en plastique à leurs extrémités. Chaque membre d’équipage (5 au total) est dans un compartiment sous pression. Les deux prototypes commandés sont détruits lors d’essais, mais cela n’empêche en rien la commande du YP6M-1, qui vole le 20 janvier 1958, suivi de cinq exemplaires. Le P6M-2, (premier vol du premier exemplaire, le 3 mars 1959) propulsé par quatre réacteurs Pratt & Whitney J75P-2 de 7 500 kgp unitaire, arrive sur les chaînes d’assemblage, commandé à 24 exemplaires, dont seulement quatre seront à peine terminés quand la Navy abandonne brusquement le programme à cause des antagonismes entre Navy et Air Force. En effet, la Navy voulait faire évoluer le Seamaster vers une version « bombardier stratégique nucléaire », mais l’Air Force a manœuvré de telle manière que le Congrès américain ne permettra qu’à l’Air Force de mettre en œuvre l’arme nucléaire aérienne... À la suite de cette décision, Martin abandonne tous ses programmes « hydravions » pour se consacrer aux missiles.
La maquette est au catalogue Revell de 1956 ! Celle que je vous présente est une réédition dans la série « History Makers » de 1983.
Ce prototype est entièrement en Gloss Sea Blue (Humbrol 181), mais les derniers exemplaires étaient en Gull Grey dessus et blancs dessous.
Le Martin XP6M-1 Seamaster, un hydravion à réaction mû par quatre réacteurs Allison J71 de 5 000 kgp unitaire, est un avion mouilleur de mines et de reconnaissance étudié pour l’U. S. Navy. Il effectue son premier vol le 14 juillet 1955. Il est équipé d’un radar nasal et d’un canon de 20 mm, pour sa défense, dans une tourelle de queue télécommandée. Le mouillage des mines se fait par des portes rotatives. Le Seamaster peut être ravitaillé en mer. Les ailes sont équipées de ballonnets en plastique à leurs extrémités. Chaque membre d’équipage (5 au total) est dans un compartiment sous pression. Les deux prototypes commandés sont détruits lors d’essais, mais cela n’empêche en rien la commande du YP6M-1, qui vole le 20 janvier 1958, suivi de cinq exemplaires. Le P6M-2, (premier vol du premier exemplaire, le 3 mars 1959) propulsé par quatre réacteurs Pratt & Whitney J75P-2 de 7 500 kgp unitaire, arrive sur les chaînes d’assemblage, commandé à 24 exemplaires, dont seulement quatre seront à peine terminés quand la Navy abandonne brusquement le programme à cause des antagonismes entre Navy et Air Force. En effet, la Navy voulait faire évoluer le Seamaster vers une version « bombardier stratégique nucléaire », mais l’Air Force a manœuvré de telle manière que le Congrès américain ne permettra qu’à l’Air Force de mettre en œuvre l’arme nucléaire aérienne... À la suite de cette décision, Martin abandonne tous ses programmes « hydravions » pour se consacrer aux missiles.
La maquette est au catalogue Revell de 1956 ! Celle que je vous présente est une réédition dans la série « History Makers » de 1983.
Ce prototype est entièrement en Gloss Sea Blue (Humbrol 181), mais les derniers exemplaires étaient en Gull Grey dessus et blancs dessous.