[Tamiya] Douglas F4D Skyray

Excellent début, effectivement c'est du Tamiya dans les mains d'un magicien !
Olivier

chticumulus a écrit: un bon kit servi par un très bon modéliste : un futur modèle de très belle facture

Bien joué

Merci Pierre

Olivier 83-1-72 a écrit:

Jasper Joker II a écrit:Bonsoir,

Etant donné la qualité des assemblages Tamiya, je pense que ces deux sous-ensembles seront peints et patinés séparément, ce sera plus pratique.

A bientôt

Risque que ça se voit non ?

J'ai fait des essais à blanc et l'assemblage me semble excellent.

olivier1 a écrit:Excellent début, effectivement c'est du Tamiya dans les mains d'un magicien !
Olivier

Merci Olivier

pour l'élégance ,à comparer avec le delta Français de l'époque on peu pas dire que ce soit un concours de beauté

mais les déco américaines sont riches , , je ne doute pas un seule instant du finale qui sera superbe

Merci Pierre

Bonsoir,

Ce montage se poursuit avec le cockpit qui est assemblé, peint et patiné sans problème particulier. Il a juste fallu que je rajoute des sangles pour le siège, Tamiya ne prévoyant bien évidemment rien du tout. J’ai pioché dans la boîte à rabiot, ces sangles ne sont certainement pas celles du vrai F4D mais elles feront illusion une fois la verrière refermée.





La baignoire du pilote repose sur le fond du puits de train avant. Il reste alors à coller cet ensemble dans les demi-coquilles avant, que l’on referme très vite. Un léger ponçage, un soupçon de mastic et nous voilà avec l’avant de notre Skyray.







Sous la partie mobile de la verrière se place une sorte d’armature.



La canopée est alors collée. Franchement, on ne verra pas grand-chose de tout ce qui se trouve derrière le siège du pilote.



Ma maquette commence à ressembler à un Douglas F4D Skyray. Le montage est ici fait à blanc, je vais peindre et patiner les trois éléments (avant, arrière, dérive) séparément.



Intéressons-nous maintenant aux charges que notre F4D va emporter. J’ai commencé par préparer la nacelle qui sera placée en position centrale (appelée NAVPAC, cet élément contient un récepteur omnidirectionnel et un récepteur de balises). J’ai aussi préparé les deux réservoirs supplémentaires, indispensables pour avoir une bonne autonomie, un peu comme le capitaine Haddock (mais je crois que je vous en avais déjà parlé des réservoirs du capitaine Haddock…).





J’ai assemblé les deux Sidewinder, qui au final sont franchement top.



Je vais placer ces missiles non pas à l’intérieur des réservoirs, mais à l’extérieur comme on peut le voir sur certains clichés. Ainsi, ils seront beaucoup plus visibles.





Pour ce faire, il faut modifier les pylônes proposés par Tamiya, rien de compliqué, je vous rassure tout de suite. Les deux pièces 26 représentent les pylônes qui se placent à l’extérieur des réservoirs, les pièces 28 ceux qui se placent à l’intérieur et qui supportent les missiles si l’on suit la notice Tamiya.



Vous découpez les rails des pièces 28 pour les coller sur les pièces 26 et le tour est joué.



Il y aura donc au final deux pylônes qui ne porteront aucune charge. Voilà un montage tranquille qui avance bien vite.

A bientôt

Un vrai régal cette maquette !

Patrick

ça avance bien

PAT21 a écrit:Un vrai régal cette maquette !

Patrick

Je suis d'accord, quand on voit le montage à blanc c'est vraiment impressionnant !
Olivier

Hello,

Quel beau montage comme tu sais si bien nous les partager.
J'en avais débuté un mais j'avais bien galéré sur les entrés d'air.

Bravo et merci de partager ce pas à pas

Merci messieurs

Bonsoir,

Pendant que la maquette est en phase de peinture, je vous propose un résumé de la carrière opérationnelle du porte-avions USS Shangri-La, le bâtiment à partir duquel mon Skyray opérait. Ce nom proviendrait d’une réponse faite par le président Roosevelt aux journalistes le questionnant sur l’endroit d’où était parti le raid du 18 avril 1942 de Jimmy Doolittle et des équipages de 16 North-American B-25 Mitchell sur le Japon : afin de ne pas révéler que les appareils étaient partis d’un porte-avions, en l’occurrence de l’USS Hornet, il évoqua une base nommée ‘Shangri-La’, du nom d’une terre lointaine tirée du roman d’aventures fantastiques ‘Lost Horizon’ de l’écrivain britannique James Hilton, paru en 1933.



Comme beaucoup de porte-avions de l’US Navy de cette époque, l’USS Shangri-La, numéro de coque CV-38, était un navire de la classe Essex dont la quille fut posée le 15 janvier 1943 aux chantiers navals de Norfolk sur la côte Ouest. Il fut lancé le 24 février 1944, parrainé par Joséphine Doolittle, l’épouse de Jimmy Doolittle.







Il entra en service actif le 15 septembre 1944 et participa aux dernières opérations de la guerre du Pacifique.







Ce Curtiss SB2C Helldiver de la VB-85 a connu un problème à l’appontage sur l’USS Shangri-La en mars 1945, mais à priori tout s’est bien terminé.



Voilà un groupe de Vought F4U Corsair de la VBF-85 sur le pont de l’USS Shangri-La photographié fin juillet 1945 au large d’Okinawa. Le navire au second plan est le destroyer australien HMAS Nizam.



Nous avons là deux Grumman F6F Hellcat embarqués sur l’USS Shangri-La en vol au large du Japon à la mi-aout 1945.



En novembre 1944, alors que le navire et son équipage étaient encore à l’entraînement, des essais de navalisation d’un North-American P-51 Mustang se déroulèrent à son bord. Il fallait à l’époque trouver un chasseur d’escorte pour les Boeing B-29 Superfortress qui partaient bombarder la Japon à partir des îles Mariannes. Même si le Mustang n’avait absolument pas été conçu pour opérer à partir d’un porte-avions, un P-51D de début de série, le ‘44-14017’ fut modifié pour tenter l’expérimentation. Le projet fut nommé ‘Project Seahorse’. Après de nombreux essais à terre, les premières tentatives en mer se déroulèrent sur l’USS Shangri-La au large de la Virginie, l’appareil étant piloté par le Lieutenant R.M. Elder.









Même si les décollages et appontages réalisés se déroulèrent avec succès, ils démontrèrent pour diverses raisons que l’utilisation du P-51 sur porte-avions allait être délicate et qu’il était au final inadapté à une utilisation navale. En parallèle, la prise de l’île d’Iwo-Jima début 1945 allait permettre aux Mustang de l’USAAF d’escorter les B-29.

Toujours en novembre 1944, un North-American PBJ-1H Mitchell fut modifié pour effectuer des appontages et catapultages sur l’USS Shangri-La. Le pilote était le Lieutenant Commander H.S.  Bottomly. L’US Navy ne donna pas de suite à ces essais.







Pour terminer avec ces essais, et toujours en novembre 1944, le Lieutenant L.T.C. Lane réalisa le même type d’opération avec un Grumman F7F Tigercat.





Après la fin des hostilités, l’USS Shangri-La effectua quelques croisières dans le Pacifique, avant d’être désarmé et placé en réserve de la flotte en novembre 1947. En mai 1951, il fut réarmé et remis en service actif au sein de la flotte de l’Atlantique. Nous le voyons ici en juillet 1952, au large de Boston, en train de tester un système d’arrosage conçu pour envelopper complètement les surfaces d’un navire sous des jets d’eau de mer pour le protéger des retombées radioactives causées par une explosion nucléaire.



L’USS Shangri-La fut de nouveau désarmé en novembre 1952 pour rejoindre le chantier naval de Puget Sound dans l’état de Washington, sur la côte Ouest. Là, il fut mis aux standards SCB-27C et SCB-125 : l’îlot fut modernisé, des catapultes à vapeur furent installés, un pont oblique fut ajouté et le pont ainsi que les ascenseurs furent renforcés. Le porte-avions était maintenant paré pour l’ère des jets. Il fut alors réarmé en janvier 1955, pour la troisième fois. Le voici dans les années 1950, peu après cette modernisation.







Des Douglas A-3 Skywarrior pouvaient même opérer depuis le bâtiment.



Il embarqua à cette époque presque tous les avions de l’US Navy, comme les McDonnell F2H Banshee de la VC-61 et Grumman F9F Cougar de la VF-122 en 1956 (ce dernier remet les gaz après un appontage manqué).





Nous avons là un Douglas A-1 Skyraider de la VA-65 en 1957, suivi d’un Grumman F11F Tiger de la VA-156 au catapultage en 1959 et d’un McDonnell F3H Demon de la VF-114 à l’appontage à la même époque.







J’ai trouvé une vidéo relative aux opérations à bord du navire à la fin des années 50. La qualité n’est pas optimale, mais c’est toujours très intéressant.



En 1960, l’USS Shangri-La fut rattaché à la flotte de l’Atlantique et participa à de nombreuses croisières dans l’Atlantique et en Méditerranée. On le voit notamment ci-dessous au large de Gibraltar et au mouillage en Crète aux côtés de l’USS Enterprise.













Les photographies suivantes présentent des zincs embarqués sur l’USS Shangri-La en 1962 car extraites du film présenté dans le post initial. On y voit un Piasecki HUP Retriever, un Douglas A-4 Skyhawk, un Vought F-8 Crusader et un Douglas F4D Skyray.









En 1970, l’USS Shangri-La effectua son seul tour d’opérations de la guerre du Vietnam, participant à des attaques à partir de Yankee Station.



Voici le navire dans la rade de Wellington, en Nouvelle-Zélande, en fin d’année 1970, après sa participation au conflit du Vietnam, sur le chemin du retour vers les Etats-Unis. On peut noter son état particulièrement éprouvé par une utilisation intensive.



Il fut désarmé pour la dernière fois en mai 1971 et placé à Philadelphie dans la réserve de la flotte de l’Atlantique. On le voit ici à la fin des années 1970 aux chantiers navals de Philadelphie, aux côtés des cuirassés USS Wisconsin (BB-64) et USS Iowa (BB-61).



Durant les années 1980, il servit de réserve de pièces détachées pour l’USS Lexington, alors porte-avions servant à l’entraînement dans l’US Navy.



En 1988, il fut remorqué jusqu’à Taïwan pour y être démolit. Néanmoins, il reste actuellement au moins deux éléments du porte-avions qu’on peut toujours admirer, aux Etats-Unis.

L’une des hélices du navire est exposé devant un restaurant de fruits de mer, le Meding’s Seafood, situé à Milford, dans le Delaware.



Un autre objet provenant de l’USS Shangri-La est exposé à l’université de Jacksonville, en Floride. Il s’agit de la cloche du bâtiment, qui aurait été récupéré dans un champ, puis restaurée.





Voilà l’histoire de ce navire.

A bientôt

Merci mille fois pour cette page d'histoire de ce célèbre porte-avions !
Olivier

Beau cockpit et merci pour cette super page d'histoire du Shangri-La,quelle carrière impressionnante !

Merci

Une mine d'informations intéressantes à plus d'un titre, merci beaucoup Christophe !

Patrick

De rien Patrick

Bonsoir,

Parlons un peu peinture

Les appareils de l’US Navy de cette époque portaient le camouflage réglementaire gris clair sur blanc. J’ai utilisé deux références Gunze : H-325 et H-316. J’ai travaillé comme pour mon Crusader :
- passage d’un apprêt gris clair en bombe à l’intrados,
- passage d’un apprêt gris foncé en bombe sur l’extrados,
- avec une peinture diluée à 75%, je remplis chaque panneau, les uns après les autres, soit en blanc, soit en gris, ce qui permet de casser la monotonie des teintes et de commencer la patine.
Voilà le résultat sur la dérive.





J’en étais là lorsque je me suis dit que ce serait une bonne idée de chercher une photographie de la machine que je veux représenter, histoire de coller le plus possible au réel. Pour rappel, je vais monter cet appareil de la VF-13 : Bureau of Aeronautics (BuAer) number 139120, modex 106.



Au passage, le cliché inséré par Print Scale sur sa notice n’est pas celui du bon F4D. Voilà le cliché original : il s’agit du BuAer 134874, modex 115.



Voici un F4D portant le modex 106, de la VF-13, mais le BuAer est le 139050.



Il est difficile de voir le BuAer sur ce F4D de la VF-13 modex 106, mais l’avant dernier chiffre n’est pas un ‘2’ mais probablement un ‘5’, il doit certainement s’agir du même appareil que sur le cliché précédent.



Ah, enfin, voilà le bon appareil



Et là, il y a quand même quelques différences avec le profil proposé par Print Scale. J’ai indiqué ces différences directement sur le cliché.



Le haut de la dérive est à reprendre, le panneau situé devant le pare-brise doit être gris, et il y a cette délimitation atypique sur le flanc droit :
- pour le saumon de dérive, le panneau devant le pare-brise et les bandes de fuselage à l’extrados, j’ai utilisé un gris Tamiya XF-66,
- la bande placée juste au-dessous du gris de la dérive a été peinte en rouge, en me basant sur des kits de Skyray trouvée sur le net,
- j’ai appliqué une délimitation droite standard sur le flanc gauche du fuselage, en me disant qu’il pouvait y avoir eu un changement de panneau uniquement sur le flanc droit.
Voilà le résultat. J’ai aussi peint les tôles autour de la tuyère avec des références métalliques Vallejo.























Au sujet des bandes situées sur les ailes, elles sont très souvent gris moyen, et rarement noires.











Une dernière question. Sur deux appareils de la VF-13, le mien et le modex 112, il me semble que l’avant des pylônes n’est pas blanc, mais probablement gris clair. Voilà les deux appareils sur ce montage, les deux photographies ont été prises lors du même reportage (mon modex 106 est à côté du modex 112). Vous en pensez quoi ?



Il me reste à micromesher la maquette avant de passer un voile de vernis brillant pour la pose des décals.

A bientôt

Belle peinture ! un peu trop marquée par le dessous noir ? au vu des photos de ta super doc...non ?

Je trouve les gravures trop marquées moi aussi, mais c'est très bien fait si on cherche ce rendu.

Merci messieurs
Je cherche à casser un peu la monotonie des teintes. Je pense que les contrastes vont être atténués avec les couches de vernis et avec les jus.

Oui, il faut attendre le rendu final en effet.

Bonsoir,

J’ai posé les décals sur mon Skyray, un moment toujours sympa car ils apportent de la couleur à la maquette, surtout pour un appareil de l’US Navy des années 60. Enfin, c’est un moment sympa quand les décals se laissent faire, ce qui fut le cas ici. J’ai simplement fait attention à ne pas laisser les décals Print Scale trop longtemps dans l’eau car ils avaient tendance à s’enrouler sur eux-mêmes assez facilement. Les marquages rouge et blanc des élevons sont un peu trop grands, il m’a fallu les recouper. Il en fut de même pour l’insigne bleu et rouge de la VF-13 placé sur le gouvernail. A part ceci, rien à signaler.

J’ai d’abord commencé par déterminer dans quelle position je devais placer la cocarde US des ailes : strictement perpendiculaire à l’axe de l’avion ou selon un angle intermédiaire entre celui du bord d’attaque et celui du bord de fuite ? Sur des F4D de la VF-13, on trouve les deux configurations, la preuve en image.



Heureusement, ce livre est venu à ma rescousse.



En page 111, il y a un cliché de mon Skyray remettant les gaz après un appontage manqué sur l’USS Shangri-La, le 12 janvier 1961 selon la légende. La photographie montre le dessous de l’appareil, et la cocarde US de l’intrados est perpendiculaire à l’axe longitudinal de l’avion. J’en ai déduis qu’il en était de même pour l’extrados.





















Voici maintenant un petit historique de l’unité. La VF-13 ‘Night Cappers’ fut activée le 2 août 1948, une partie de son personnel et de ses avions provenant des VF-11 ‘Red Rippers’ et VF-12 ‘Flying Ubangis’, le but étant de créer un squadron supplémentaire au sein du Carrier Air Group 1.  D’abord équipée avec des Vought F4U Corsair, elle devint la première unité opérationnelle sur Grumman F9F-8 Cougar en 1955, avec lequel elle embarqua sur l’USS Bennington.

Nous avons ici un F4U-5 Corsair de la VF-13 sur le pont d’un porte-avions, puis l’un des Cougar de l’unité en cours de maintenance dans le hangar de l’USS Bennington en 1956.





La VF-13 reçu ses premiers Skyray début 1959, en remplacement des Grumman F9F-8 Cougar, alors qu’elle était basée sur la Naval Air Station de Cecil Field, près de Jacksonville en Floride. En avril 1959 débutèrent les qualifications sur porte-avions à bord de l’USS Randolph. L’unité embarqua en août 1959 pour sa première croisière avec le F4D, en Méditerranée avec la sixième flotte sur l’USS Essex, croisière qui prit fin en février 1960. Ce fut le premier déploiement opérationnel du Skyray sur un porte-avions équipé de catapultes hydrauliques et non à vapeur, plus puissantes. Trois mois plus tard, la VF-13 fut embarquée à bord de l’USS Shangri-La pour des opérations au large de la baie de Guantanamo, à Cuba, puis pour des manœuvres de l’OTAN dans l’Atlantique Nord avant de revenir dans les Caraïbes à la fin de l’année 1960. Alors que la VF-13 opérait de nouveau en Méditerranée toujours sur l’USS Shangri-La, le navire fut rappelé d’urgence dans les Caraïbes lors de la crise dominicaine liée à l’assassinat de l’ancien président Rafael Trujillo le 30 mai 1961. En 1962, l’USS Shangri-La reprit la direction de la Méditerranée toujours avec les Skyray de la VF-13, pour ce qui fut le dernier déploiement à la mer du F4D.

Voilà un Skyray en finale sur l’USS Essex, puis un autre sur le pont de l’USS Shangri-La.





De retour aux Etats-Unis, l’unité entama sa conversion sur le McDonnell F3H Demon, puis sur différentes versions du Vought F-8 Crusader dès 1964.









La VF-13 fut désactivée en 1969. Une autre unité de l’US Navy reçut la dénomination de VF-13, lors de la Seconde Guerre Mondiale. Dénommée ‘Black Cats’, elle opéra dans le Pacifique lors des deux dernières années du conflit.

Voilà le blason des ‘Night Cappers’, rappelant les insignes des VF-11 et VF-12. On retrouve ce blason sur le bas de la partie mobile de la dérive des Skyray.



A bientôt

Super, il prend des couleurs et c'est toujours autant maîtrisé.

Je suis toujours aussi étonné par ces montages en modules. Il faut vraiment un kit parfait et Tamiya semble le démontrer !

Patrick

Merci messieurs

PAT21 a écrit:Je suis toujours aussi étonné par ces montages en modules. Il faut vraiment un kit parfait et Tamiya semble le démontrer !

Patrick

Attendons le résultat après collage des modules. Mais c'est sûr que c'est très agréable pour la peinture et la pose des décals.

ça me ferait étrange de poser les décals sur une moitié d'avion