[FROG] Heinkel He.111 H-1 FINI

J'ai déjà fait allusion à ta méthode — et qualité ! — de peinture. Je compte sur cette étape !

Impeccable ce montage


Pierre

J'en reviens à ce fameux Heinkel 111 de chez Frog.

Etape annoncée, étape entamée !

Après un long moment d'hésitation (et certaines digressions en faveur d'autres projets)…
Une ligne de masquage a été appliquée des deux côtés du fuselage et sur les bords d'attaque des ailes afin de délimiter la pose, en fine couche, de la peinture d'extrados.

Cela fait: le masquage a été retiré et la couche suivante, puisqu'il y en aura encore une (si pas deux), s'étendra aux pinceaux (un plat large pour les surfaces et un profilé étroit pour le suivi des lignes de démarcation).



Pour son publique, l'artiste se doit de travailler sans filets.

Alors alors !?!
Alors ce n'était encore qu'une phase intermédiaire (mais qui augure le clou du spectacle à venir).

L'avion est sans filet mais pas sans support !

Deuxième couche de vert RLM Dunkelgrun 71 (Humbrol HG2) qui une fois bien sèche sera unifiée par une troisième et dernière fine passe.

Ensuite viendra la pose des masquages qui délimitera le RLM 71 du RLM Schwarzgrun 70.
Et toujours un temps de séchage conséquent entre chaque opération.



Le train d'atterrissage principal (à diminuer de taille) sera encore une étape délicate.

Sans doute à l'année prochaine pour d'autres avancées (parce que ces prochains jours, j'aurai pas que ça à faire…)

DePhil a écrit:......

Sans doute à l'année prochaine pour d'autres avancées (parce que ces prochains jours, j'aurai pas que ça à faire…)

Tu te laisses distraire

DePhil a écrit:...Sans doute à l'année prochaine pour d'autres avancées (parce que ces prochains jours, j'aurai pas que ça à faire…)

Ça tombe bien parce que nous non plus...
Sinon, belle avancée comme tu nous y as habitué

Dernièrement, certains ont connu quelques déboires en enregistrant des infiltrations malvenues lors d'une mise en peinture au pinceau lorsque de la bande cache est utilisée pour délimiter deux teintes.

C'est que la bande cache ne s'emploi pas de la même manière en fonction de l'utilisation de l'aérographe ou du pinceau.

Au pinceau, une largeur excessive de la bande cache est contre-productive tant il est vrai que celui-ci n'engendre pas de projection (en mode utilisation courante: cela va de soi).
Pour épouser reliefs et anfractuosités, la bande cache doit être étroite (pas plus de 2mm) et peut être repoussée avec le dos de la lame d'un cutter.

Petit exemple avec l'extrados de l'aile gauche:



A toute fin utile et avant application de la peintre, je trace au crayon mine les contours de la surface en suivant la pose de la bande cache (dans les cas où une retouche à main levée serait nécessaire).

Par la même occasion, vous observerez tout l'avantage de recouvrir préalablement toute la surface supérieure de la maquette avec la teinte la plus claire.
Et lorsque celle-ci sera "convenablement sèche"… la deuxième teinte sera délicatement apposée et quel qu'en soit le pouvoir couvrant, une seule couche suffira certainement.

Pour l'exemple, j'ai tracé ce trait de l'autre côté de la bande (il sera gommé ensuite).



Alors alors !?!...
Alors il n'y a plus qu'à faire de même pour le reste du camouflage.

Nous allons donc observer avec soin la suite…

Sérieusement, ta méthode de limite de couleurs, si tu obtiens le résultat que tu nous montres, est intéressante pour les camo à lignes droites. Comment réalises-tu des camouflages à lignes très courbes ? Les anglais, ce n'est pas mal, mais les français, ça ne manque vraiment pas de variabilité…

Quintilius a écrit:Sérieusement, ta méthode de limite de couleurs, si tu obtiens le résultat que tu nous montres, est intéressante pour les camo à lignes droites. Comment réalises-tu des camouflages à lignes très courbes ?

Pour les courbes
Sur base de schémas: un tracé préalable des contours au crayon et une réalisation à main levée.
(je l'ai déjà évoqué lors de mes précédents montages)

Exemple: ce Hellcat d'avant ma reprise qui se trouve en phase terminale (mise aux vernis) tout fait main levée à l'exception de l'anneau de nez (bande cache)



Sérieusement.

Beau travail

Bien noté pour les courbes. Je vais chercher tes explications précédentes.

Quintilius a écrit:Je vais chercher tes explications précédentes.

Bonjour Quintilius,

Ne te donne pas cette peine: voici, en une seule image, la méthode évoquée lors du montage détaillé d'un P-40.



C'est de l'ultra-classicisme de base, je n'ai rien inventé.

DePhil a écrit:...C'est de l'ultra-classicisme de base, je n'ai rien inventé.

Peut-être Dephil, mais tu mets tout cela parfaitement en pratique

Pour l'instant, voilà ce que cela donne au niveau des ailes.



Le fuselage subira le même traitement lorsque la peinture déjà appliquée sera parfaitement sèche et après addition d'une couche complémentaire (qui me semble nécessaire), posée à main levée.
La première couche servira de guide.

Si l'opération ailes/fuselage est décomposée c'est que le masquage du dit fuselage, un peu plus alambiqué que celui de la voilure, nécessite une dissociation car il requiert pas mal de manipulations.

Et je tiens à m'assurer une bonne prise en main au niveau des ailes.

Je vous tiens informé de la suite des événements.
D'ici quelques temps.

parfait la peinture ! il me reste un seul pot de Mo-lak - qualité que l'on ne retrouve plus !

J'en suis maintenant au traitement de la partie avant du fuselage.

Suivant le schéma (et au seul coup d'œil, bien évidemment) un masquage, plus entortillé que celui qui a été déposé sur les ailes, est appliqué délicatement.

Comme pour ce qui a été fait sur les ailes, un deuxième passage de peinture (au pinceau à tête plate et en se conformant au tracé déjà effectué) sera de mise ensuite.

En ce qui me concerne, le pinceau à tête plate est préférable au pinceau à pointe car avec ce premier la peinture est plaquée sans peine et les lignes droites sont commodes à suivre à main levée.

L'extrados des ailes a d'ailleurs été traité de cette manière et le résultat me parait concluant.



Il restera encore l'arrière du fuselage ainsi que le gouvernail à préparer de la sorte afin de conclure la pose du camouflage supérieur.

un excellent résultat , on voit bien qu'un travail soigné donne un beau résultat

Joli travail. Petit détail personnel, la forme du pinceau dépend du type de tache et, surtout, du goût personnel !

C'est bizarre, j'utilise la même méthode et je n'ai pas le même résultat, y'a un truc.

Cette phase (et seulement cette phase) de la mise en peinture est terminée.

tu travail avec de authentic color de chez Humbrol introuvable maintenant ,quoique ,

humbrol en 2013 a sortie  quelques références qui rappel ces fameuses teintes

240 pour RLM02 , 241 pour RLM70,242 RLM71 etc .... j'en ai testé quelques unes ,en humbrol acrylique ,que je préfère aux enamels, depuis que je les utilise aussi bien au pinceau qu'a l'aéro , les teintes sont plus vives que les life color , avec un très bon rendu au pinceau , a l'aéro elle reste un poil rugueuse

fourneau a écrit:tu travail avec de authentic color de chez Humbrol introuvable maintenant ,quoique ,

Il m'en reste quelques-uns, en effet.

Mais pour en retrouver actuellement dans le commerce, cela me semble effectivement compliqué.

Par contre, j'ai été étonné de constater que dans une grande enseigne de matériels artistiques (Schleiper - Liège) la gamme Humbrol Enamel, destinée cette fois à d'autres activités, était présente en quantité et en volume d'assortiments comme je n'ai jamais pu l'observer à l'époque dans le commerce de proximité et de loisirs.
Et cela y compris dans des référencements antiques.

Le montage des vieux kits c'est tout de même de la grande aventure !
Genre: "Indiana Jones et la Maquette Perdue"

Et c'est cela qui fait le sel de la vie…

Non content de découvrir dans la boîte de mon Heinkel 111 de chez Frog: un kit dont certains éléments avaient pris la tangente (fuselage et aile déformées), le film de protection qui couvrait la planche de décalques s'y était fixée de belle manière (sans doute un stockage à l'humidité à charge du précédent propriétaire - puisqu'il s'agit de seconde main).

Le rattrapage des gauchissements fut facilement opéré (technique de l'eau chaude).
Mais le décollage du film de protection fut une toute autre affaire !

Dans l'espoir de récupérer cette planche j'ai utilisé la technique de la vapeur (comme pour enlever un timbre de son enveloppe).
Le résultat ne fut pas à la hauteur de mes attentes.
Les années passant et le tout ayant eu largement le temps de s'unifier profondément, certains motifs de la planche de décalques ont été légèrement endommagés à la suite de cette manœuvre de séparation.
Qu'à cela ne tienne (me dis-je) je possède encore deux kits identiques et en excellent état (avec planches de décalques intacts).
Il me suffira de prendre la planche d'un de ceux-ci pour remédier aux diverses dégradations.

Mais si les motifs sont cette fois parfaits, la feuille de protection n'a pu les isoler aussi bien de l'agression de l'air ambiant que pour la planche défaillante.
Dès lors, les surfaces blanches des dits motifs (balkenkreuz, notamment) se sont légèrement jaunies.
Et les repeindre se révèle indispensable.
C'est ce que je suis en train de faire, par petites couches fines (j'en suis à la première).
Et pour sécuriser le tout: cela fini, les motifs utilisés seront recouverts d'un fin vernis de renforcement.
De petits déboires à l'installation des svastikas sur le gouvernail m'y incitent fortement.



A toute expérience nouvelle, malheur est bon.

DePhil a écrit:A toute expérience nouvelle, malheur est bon

Que pourrais-je dire de meilleur ? Mmmmhhh ?

Salut DePhil, je découvre ton montage de longue haleine.
Beau travail pour l'assemblage et la peinture. Je remarque que tu maitrises le sujet.
Bravo et bonne continuation.

DePhil a écrit:Bonjour wipeout,

Je ne travaille qu'au pinceau (comme certains grands artistes ici) et à la brosse plate en ce qui concerne les grandes surfaces.



Le tout en couches successives fines (5 à 6 passages pour le bleu, par exemple), en fonction du pouvoir couvrant des différentes teintes.
Avec un long séchage entre les passes parfois même entrecoupées d'un léger cirage à la laine de verre de polissage (pour les poussières).

Et ma foi, le résultat me semble plutôt satisfaisant.

Le travail de restauration terminé (passage au blanc de l'intérieur des croix puis vernissage de renfort), les décalques sont découpées au plus près et posées sur la maquette.



Dans un premier temps, j'avais essayé de trouver, dans mes réserves de planches et de surplus, des balkenkreuzs analogues mais faute d'en dénicher je m'étais rabattu sur celles fournies dans le kit (moyennant une petite restauration).

Après leurs déposes voilà qu'en ouvrant la boîte de ladite maquette pour en consulter le plan de montage, je découvre (avec stupéfaction) que j'avais primitivement entreposé dans celle-ci la pochette Esci consacrée au Heinkel 111 (avec l'intention bien arrêtée de m'en servir).
Celle-ci contenait une tripotée de planches destinées à cet avion et sur lesquelles foisonnaient, par poignées de douze, les croix en question.



Encore une conséquence des aléas du temps sur ma mémoire...

Tu es comme les écureuils, tu as mis des noisettes de côté pour passer l'hiver.
Tu as suffisamment de planches décalques pour faire 4 He111. Elles semblent bien sympa.
Bonne continuation.
François.